Haley est froide et distante comme la lune. Elle ne comprend pas le fait de parler inutilement, et n’hésite pas à le dire. Discrète, elle ne se confie que très rarement aux personnes en qui elle a confiance. Quand une personne ne cesse de l’agacer, elle n’hésite pas à lui dire ses quatre vérités et n’a jamais de remords sur ses paroles. Ses mensonges sont tel le loup qui promet à l’agneau de ne pas le manger, et son hypocrisie est légendaire. Cette hypocrisie par ailleurs elle l’utilise la plupart du temps avec les nobles qu’elle juge ridicule d’esprit. Depuis la mort de sa famille, Haley n’exprime ses sentiments que très rarement et en est un peu plus fière. Quand le crépuscule tombe, laissant place à la nuit et l’obscurité, Haley se sent comme dans son univers ou sa bulle. Le monde de l’ombre fait ressuscité en elle une seconde personne, une personne dont rien ne pourra n’arrêté tant qu’elle n’a pas fait son devoir, tant qu’elle n’aura pas fini ses manigances, bref, tant qu’elle n’aura pas terminer de faire des farces à ses cibles. Bizarrement, contre toute attente, elle affectionne une éternelle passion pour les félins, ce qui lui donna le nom de « Lady Cat », mais ce nom que lui donner les gens de la haute société l'importait peu. La vue du sang et des cadavres ne le choque pas malgré cette nuit fatale. Au contraire, quand elle peut avoir l’occasion de voir un animal mort, cela ne la fait pas de peine. Lorsqu’elle piège ses victimes, elle n’a aucun regret, bien au contraire, elle les regardes et rigole de joie. Un rire qui vous fait frémir de terreur. Le fait de tuer et de semer la terreur lui procure un plaisir profond et une joie intense. Elle signe chacun de ses m’effets par une lettre dont la signature est une tête de chat faisant un clin d’œil. Haley est sadique et aime rire des autres quand ils se font mal.

Haley est de taille moyenne et est de taille normale. Elle est assez développer pour son âge Elle possède une magnifique chevelure longue noir ébène ayant, selon la lumière du jour, de magnifiques reflets violets qui brillent au soleil. Ses yeux sont d’un bleu clair comme une apatite ou un bleu caraïbe . Lorsqu’elle joue un tour à ses cibles qu’elle s' attribue, elle met alors des lentilles couleurs rouges sang, qui par un simple regard, vous fige sur place de peur et vous glace le sang. Comme se le doit une lady, elle doit porter des robes et toutes ses choses qui la gênent pour se déplacer, mais le port d’un pantalon lui est favorable, confortable, et très utile. Elle possède des mains fines et habiles, et sa servante ne cessent de lui dire qu’elles sont parfaites pour la couture, mais elle préfère les utiliser pour un autre art comme celui de dessiner les prochaines tenues que Mr Faraize lui demande de dessiner. Elle possède bien entendu de nombreuses blessures dues aux coups qu'elle recevaient des autres enfants, qu’elle cache par ailleurs sous ses vêtements, mais elle garde de son enfance une longue et fine cicatrice qui est presque invisible sur la main, qu’elle s’est faite lors du meurtre de sa famille. La majorité de ses vêtements sont bleus comme ses yeux, mais la nuit, elle aime porter une combinaison noire, comme un chat gracieux qui observe la lune depuis un toit qu’elle utilise pour faire des farces à ses bourreaux, et pour que personne ne la reconnaisse, elle porte masque en forme de chat.

« Minuit sonne …. Tout le monde dort…. Plus rien ne bouge dans le manoir. Une vitre se brise, mais personne n’entend. Deux ombres s’infiltrent. Ils prennent des objets de valeurs. Soudain ils s’arrêtent et voient une enfant. La petite est un peu près âgée d’une dizaine d’années. Elle les regarde et ne dit rien. Un cri se fait entendre. Une jeune fille les regarde avec terreur et s’enfuit. Un couple arrive alors. Un des deux hommes fonce vers le chef de famille et le poignarde. La femme hurle, mais se fait tuer à son tour. La jeune fille court dans le manoir, tenant la fillette par le bras. Elle appelle de l’aide, personne ne vient. Les domestiques dorment malheureusement hors du manoir. Les deux voleurs les rattrapent, l'oblige à lâcher la fillette, et pousse cette dernière contre une étagère. La jeune fille se fait abusée et tuée devant l’enfant. Ils s’enfuient en laissant l’arme derrière eux. La fillette le prend et se blesse accidentellement à la main. Elle se dirige vers le corps de sa sœur aînée et touche le sang qui coule autour du corps. Elle ne dit rien et s’accroupit. Elle ne pleure pas mais montre un visage triste et le sang de sa blessure ne cesse de couler, comme son coeur qui saigne de tristesse. »
Je me rappelle de cette nuit comme si c’était hier. Le sang…. Les cris …. Les larmes de ma sœur. Le jour de leur enterrement, je ne sais pas si c’est par fierté, mais je ne pleurais pas. Je resté devant leurs tombes, le regard fixe, n’expriment aucune expression sur mon visage. Une main s’était posé sur mon épaule. C’était Mr Faraize, le vieil ami de mon père, ainsi que son associé. Ma famille possédait une grande maison de couture, connu dans le monde entier. Il me sourit et me dit qu’il va s’occuper de moi. Il emménagea dans mon manoir et devint mon tuteur légal. Cet homme était veuf et n’avait pas d’enfant. J’étais en quelques sortes sa « fille ». Un jour que je dessinais, il vit mon dessin et fut impressionné. Il disait que j’avais un talent extraordinaire pour le dessin et me dit d’essayer de dessiner une robe de bal. Il fut encore plus surpris lorsque je lui donna le dessin. Depuis ce jour, je devins une des dessinatrices de la maison de couture Foster and Cie. Lors d’une soirée mondaine, toute les personnes présentes s’écarter de mon chemin. Ils avaient peur. Ils croyaient tous que j’avais tué ma famille. Mais personne ne me croyait, sauf bien sûre Mr Faraize et ma chère Catherine, la bonne qui me servait depuis ma tendre enfance. Les petites filles des autres familles ne m’adressaient la parole uniquement pour me juger, et ne cesaient de me frapper tout en me traitant de meurtrière mais je m’en fichais, car je savais qu’elles allaient les regretter. Effectivement, car je suis en quelques sortes une fille qui emmène du malheur aux autres. Je leurs faisais des farces, et cela m’amusait plus que tout. N’ayant pas de compagnie, je possède plus d’une cinquantaine de chats de races différentes. A cause de cette passion, on m’appelait « Lady Cat ». Je ne supporte pas les gens qui me nomment ainsi, mais au fil du temps je n'y fit plus attention. Je leur souris et leur parle hypocritement. Un jour, Mr Faraize invita au manoir un homme d’affaire qui était accompagné de sa fille. Celle-ci ne cessait de me coller. Enervée, je lui dis alors ses quatre vérités. Nous n’avons plus jamais eus d’invités qui venaient avec leurs enfants.