Kensington, un des endroits les plus chics de Londres, surtout apprécié par les ladys... C’est que m’avais dit ma très chère tante. D’une nature verdoyante, peuplée d’être paisible et calme, maintenant je savais pourquoi cet endroit était très apprécié par les riches. Rien à voir avec les bas quartiers de l’autre cotés de la capitale que j’ai eu le malheur de visiter lors de mon arrivé en Angleterre. Ce jour là il faisait beau. Le soleil battait son plein et une légère brise me berçait et caressait mes longs cheveux noirs. Je respirai l’air pur un instant. Pour moi, l’air de l’Angleterre était différente de celle du Japon. On aurait dit… qu’elle sentait la liberté or que celle de mon pays sentait plutôt le renfermée ? La solitude ? Je n’arrivais plus à la décrire. Les mots me manquaient…. Mais je ne préférais pas me rappeler de cette odeur affreuse. Cela me faisait rappeler mon passé, ces personnes qui n’ont jamais sus m’apprécier malgré que le même sang coule dans nos veines, cet amour que je n’ai pas eu la chance d’avoir…. Je frissonnai et me ressaisissais. Yukiko, qui était à mes cotés, me regarda d’un air inquiet. Je lui fis un léger sourire pour lui montrait que tout allait pour le mieux. Puis mon sourire disparut aussi tôt. Soudain, une autre odeur m’attirait. Bien sur, elle était différente de celle de tout à l’heure. Celle-ci était douce et sucré si l’on peut dire. C’était la délicieuse odeur des petites pâtisseries du café qui se trouvait à quelques pas d’ici. J’ordonnai Yukiko de mis conduire. Elle m’ouvra la porte et j’entrais. Il y avait beaucoup de personnes à l’intérieur, en particuliers des riches et des groupes de femmes de riches famille qui c’étaient retrouvés pour boire un thé et pour raconter les derniers ragots. Yukiko m'avait conduis à une table et je m’installai. Une autre personne se trouvait à cette table. C’était une élégante jeune fille magnifiquement habillée avec de longs cheveux noirs. Je préférais l’ignorer, je m’en fichais pas mal d’elle. Puis, un BEAU et élégant serveur vint vers nous et prit ma commande. Pour ma part, j’avais commandé un thé de rose avec des petits choux à la crème. J’attendis un bon moment puis le BEAU serveur vint me ramener ma commande. Je le remercie par un hochement de tête et un de mes rares sourires. Je commençai à manger. Mon regard se tourna vers la jeune fille en face de moi. Je la regardai d’un air méfiant. Je n’ai jamais eu confiance en les étrangers (sauf les beaux garçons…). Je cessai vite fait de la regarder, en espérant qu’elle n’avait pas senti que je l'observais...

Kesington .... Quartier riche de Londres où tous les nobles aiment se promener et passer du bon temps. Bref un lieu où se rassemble les imbéciles et les hypocrites de la haute société anglaise. Dire que je suis en train de me balader dans cette affreuse rue où les gens n'arrête pas de sourire et de parler. Catherine !!! Pourquoi diable as-tu insister pour que j'aille trouver l'inspiration dans cette partie de la ville ? Errant dans la rue, je passa devant un groupe de filles de mon âge. Elles me regardaient d'un air haut, mais l'on voyait qu'elles se retenaient de dire quoi que ce soit de méchant à mon égard. Je leur fis un sourire mauvais et partie. En marchand, mon ventre se mit à gargouiller. Je regarda dans les alentours et vit le célèbre café que tous les nobles parlaient lors des soirées. Une odeur appétissante s'y échappa par la porte. Je décida alors d'y entrer. Qui sais ? Peut être que l'inspiration viendra. Un jeune serveur me m'y à une table, et je lui commanda un thé à la rose ainsi qu'un moelleux au chocolat. Je prit ma pochette et mon crayon en attendant que l'on met servi. J'observa autour de moi et commença à esquiver quelques croquis. Le serveur me donna ma commande et je bu tranquillement mon thé. Soudain, deux silhouette s'approchèrent de ma table. Je leva légèrement les yeux tout en me concentrant sur mon dessin. C'étaient deux asiatiques. L'une d'elle, la plus jeune, était plus élégante, mieux habillée. Elle avait les cheveux noirs comme les mien et ses yeux étaient violet comme des améthyste ornant une magnifique robe de bal. Elle semblait avoir le même âge que moi, voir même un peu plus âgée d'un ou deux ans. Je souris intérieurement. Elle portait une de mes robes. Elle devait certainement être une noble. Je ne fit pas attention à elle pendant un moment. Soudain je fis tomber une goutte de thé sur mes croquis. Je dis , sans prêter attention à la jeune fille :

- M***e !!!

Je crus voir un léger sursautement d'indignation. Je me tourna vers elle lui dit :

- Désolée si mon langage vous a choquer. Ce n'était pas mon intention. J'ai remarqué que depuis votre arrivée à cette table vous ne cessez de m'observé. Aurais-je fais quelque chose de mal ?

Elle semblait mal a l'aise, comme si que je l'ai prise au dépourvu. Je bus mon thé en attendant d'écouter son ennuyante explication.

Je continuai à boire mon thé que je trouvais vraiment très délicieux. Tout à coup, la jeune fille en face de moi se mit à dire un mot très vulgaire que ne répéterais pas. Elle avait versé une goutte de thé sur son dessin. Quelle vulgarité ! Une aussi jolie jeune fille dire un mot de la sorte! Cela gâchait tout son charme. Et moi qui pensais qu’elle était une fille bien élevée et tout sage, je m’étais un petit peu trompé. Je sursautai après sa maladroite parole et la regarda d’un air surpris. Elle s’empressât de s’excuser :
- Désolée si mon langage vous a choquer. Ce n'était pas mon intention. J'ai remarqué vous depuis votre arrivée à cette table vous ne cessez de m'observé. Aurais-je fais quelque chose de mal ?

Je fis un sourire légèrement sadique et la regardait. En faite, il s’agissait d’une enfant qui avait à peu près mon âge avec peut être un an de moins. Je lui disais d’un air hautain :

-Ce n’est rien. Quand on est mal éduqué on est mal éduqué ! Que voulez-vous que je fasse ?! Et non vous n’avais rien fait. Je vous observais juste. Cela vous pose t’il un problème ?

Bon, Il était vrai que ma précédente parole était pour le moins insolent mais je préfère lui dire ce que je pense que de faire l’hypocrite. Je n’ai aucune envie de suivre mes parents! Je jetai un léger coup d’œil à son dessin. Il s’agissait d’un croquis de vêtement. Il était vraiment magnifique! De loin, je voyais une robe avec des volants et quelques rubans. Est-ce qu’elle était une dessinatrice ? Si c’était le cas, elle était vraiment jeune mais elle avait beaucoup de talents ! J’étais en admiration devant ses croquis. Yukiko aussi trouvait ses dessins splendides. Elle m’adressa la jeune brune :

-Je trouve vos dessins vraiment magnifiques ! Vous avez beaucoup de talent. Vous permettez que j’y jette un coup d’œil ?

Je bus une gorgée de thé et mangea un bout de chou à la crème. En espérant qu’elle me laissera regarder ses œuvres malgré mon insolence…. Et puis si elle ne veut pas tant pis, ce ne sont que des dessins après tout !

Je déposa ma tasse et écouta sans grande attention son explication. Soudain un mot me fit crispé de l'intérieur. " Mal éduqué " .... Elle ose dire cela alors qu'elle même n'est pas digne de dire de telles choses. Je lui souris poliment, mettant en marche mon hypocrisie. Soudain, je crus voir un léger regard se poser sur mon dessin. Un regard qu'elle avait laissé échapper. La femme qui était à côté d'elle semblait elle aussi admiré mon croquis. Celle-ci me demanda alors :

-Je trouve vos dessins vraiment magnifiques ! Vous avez beaucoup de talent. Vous permettez que j’y jette un coup d’œil ?

Mes dessins ? Je me méfiais des gens qui me demandé de regarder mes dessins. J'avais la crainte que cette jeune fille ne fassent parti d'une entreprise rivale à la mienne. Qui sais ? De nos jours les gens cachent souvent leurs sentiments, et cette jeune fille ne doit pas faire exception. Après mille et une réflexions je lui tendit mes dessins. Elle les regardait avec admiration et en tendit quelques unes à sa maîtresse. Je profita de cet instant pour me présenter :

- Mon nom est Haley Foster. Je suis dessinatrice pour la maison de couture Foster. Je suis ravie que mes dessins vous plaisent.

Maintenant qu'elle savait qui je suis peut être auras-t-elle peur elle aussi de la réputation qu'on me donne ? Je regarda par la vitre du café et vis des enfants maltraitaient un pauvre chat. Que le diable les emporte !!!! Osez faire du mal à une créature si sublime, quelle honte !!! Je tourna la tête en m'efforçant de rester à ma place pour ne pas réagir. J'attendis patiemment que le jeune fille me rende mes croquis.

Elle était un peu craintive. Qu’est ce qu’elle croyait ?! Que j’allais les voler ?! C’est ridicule, je voulais juste les regardait. Après un bon moment de réflexion, elle se décida et nous montra ses dessins. Elle les tendit d’abord à Yukiko qui me les tendit ensuite. Elle aurait pus me les tendre avant. La domestique ne passe pas avant sa maîtresse… Mais bref, ce n’était qu’un détail… Je ne m’étais pas trompé, cette fille était vraiment douée. Elle savait maniée un crayon et ça se voyait. La jeune fille quand à elle se présenta :

- Mon nom est Haley Foster. Je suis dessinatrice pour la maison de couture Foster. Je suis ravie que mes dessins vous plaisent.

Alors comme ça elle est de la maison de couture FOSTER. Cette maison est bien célèbre, surtout pour les magnifiques robes de bal et tenues qu’elle confectionne. Moi-même je suis une « fan », d’ailleurs ma tenue d’aujourd’hui venait de chez FOSTER et je n’avais pas à le cacher, j’adorais cette tenue et je ne m’en lasserais jamais ! Je me présentai à mon tour mais avec froideur et brièveté :

- Enchanté. Mon nom est Kureha Amethyst et voici Yukiko. Salutations.

Yukiko la saluait aussi respectueusement. Pendant que je regardais les croquis, Haley regarda par la vitre du café. Elle semblait un peu énervée. Je la regardais puis tourna mon regard vers dehors. En faite, deux enfants s’amusaient avec un petit chat, ou plutôt deux enfants étaient en train de maltraiter un petit chat. Ridicule, complètement ridicule. S’énerver pour si peu… Enfin, pour c’était ridicule, je ne suis pas une adepte des chats, moi je préférais les lapins. Les noirs étaient mes préférés ! Rien que de voir leurs petites queues touffues, leurs longues oreilles, leurs fines moustaches si longues et si douces me faisait complètement craquer ! Hum… Je finis ma tasse et mes pâtisseries et m’adressa à la jeune fille qui avait l’air de ne plus tenir et qui semblait avoir envie d’aller arranger ce GROS problème :

-Qui y’a-t-il ? Est-ce ces enfants qui s’amusent avec ce chat qui vous tracasse ?

Kureha ? Cette fille devait venir d'une lointaine contrés asiatique. J'aimais beaucoup les couleurs et les motifs qu'on pouvait y trouver dans chaque coin de rue. Bref, un endroit où l'inspiration était partout et o on pouvait faire venir les plus beaux tissus. Je retourna ma tête par la vitre. Le pauvre matou se faisait toujours maltraité. Je commençais à trembler de colère. D'ailleurs la jeune asiatique dû le remarquer car elle me demanda :

-Qui y’a-t-il ? Est-ce ces enfants qui s’amusent avec ce chat qui vous tracasse ?

Je fis un timide sourire. Je vois qu'elle ne connaissait pas ma réputation d'adoratrice de félins en tout genre. D'ailleurs les gens de la société, qui n'avaient certainement rien d'autre à faire, me donnaient un surnom que je détestais plus que tout..... Lady Cat. Au fil des années je fus habitué à ce nom et n'y prêtais presque plus attention. Mais en fait de quoi est-ce qu'elle se mêle celle-là ? Ne dit-t-on pas que la curiosité est un vilain défaut ? Je la regardai et lui répondit d'un air nonchalant :

- Dans ce pays, nous avons la coutumes de dire que la curiosité est un vilain défaut, mais bon si ça vous intéresse oui ils me dérangent.

Je la regardais droit dans les yeux. Je n'avais pas l'habitude de regardais les gens avec autant de défis dans les yeux. Cette fille ... J'avais l'impression qu'elle avait aussi souffert comme moi. Qui sait ? Je bus un peu de ma tasse de thé et continua à dessiner. Un silence de mort s'installa. Je regardai encore une fois par la fenêtre et vit que le chat était enfin tranquille. Le félin semblait avoir faim. Je demandai une assiette de lait. Le serveur fut surpris mais me donna quand même ma commande. J’abandonnai alors mes croquis pour aller dehors nourrir le chat. Dès qu'il vit le lait, il y plongea son museau. Je souris et repartis dans le café. Je m'assis et pensa que le félin était désormais rassasié. Je demandai alors à la fille aux yeux améthyste :

- Dîtes-moi. Qu'êtes-vous venez faire à Londres. Avec la réputation du mauvais de l'Angleterre, je pensais que personne ne viendrais ici.

Elle fit un sourire timide. Pourquoi timide ? Je ne voir rien t’intimidant. .. Elle était bien bizarre cette fille. Avait-elle honte de montrer son affection pour les chats ? Je n’en savais rien, je venais tout juste t’arriver à Londres, je ne sais pas encore grand-chose de cette à part sa réputation de ville empli de crimes et de délit. Et ni sur ces habitants… Et me sortit ensuite :

- Dans ce pays, nous avons la coutumes de dire que la curiosité est un vilain défaut, mais bon si ça vous intéresse oui ils me dérangent.

Je soupirai. Et bien… Elle était aussi insolente que moi à ce que je voyais. Je souriais. Les anglais ne sont jamais contents. Ont s’inquiète pour eux et s’ils nous disent « la curiosité est un vilain défaut » mais c’est au moment où ils ont besoin des autres et ils vous disent « Qu’attends-tu ? Viens m’aider ! » Pathétique…. Désespérant… Haley me fixa droit dans les yeux. Elle me fixa comme si elle voulait me défier, qu’elle me reprenait pour une rivale. Elle était vraiment bizarre cette enfant. Pourquoi de défis de ce regard ? Qu’est-ce que j’ai et qu’elle n’as pas pour avoir un regard de la sorte. Je la fixai de la même manière, avec autant de défis dans le regard juste pour lui dire « Qu’est que t’as gamine ? Tu as un problème peut être ? » Elle but ensuite son thé et un silence d’enterrement se plaça. Il ne me dérangea pas. Je préfère la tranquillité qu’aux bruits des routes de voitures, des bruits des sabots de chevaux, des « blablateries » des ladys assoiffées par les nouveaux ragots. La jeune fille regardait par la fenêtre. Le chat était enfin tranquille, les petits enfants qui étaient en train de l’embêter étaient désormais partis. Soudainement, la jeune dessinatrice commanda une assiette de lait. Je fus tout aussi surprise que le serveur qui avait apporté sa commande. Elle laissa de coté ses croquis et sa tasse de thé pour aller apporter l’assiette de lait frais au chat qui se trouvait dehors. A peine avait-elle posé l’assiette à terre que le chat se mit à le boire. Il avait extrêmement faim dis donc, il ne laisser aucun goutte tomber de ces fines moustaches. Haley souri et revint dans le café comme si de rien n’était. Décidément, elle est vraiment bizarre cette fille et je pensais que je ne le répéterais jamais assez ! Elle revint s’assoir à sa place et me dit :

- Dîtes-moi. Qu'êtes-vous venez faire à Londres. Avec la réputation du mauvais de l'Angleterre, je pensais que personne ne viendrais ici.

Je souriais malicieusement et lui répondit :

-Dans mon pays aussi nous disions que nous la curiosité est un vilain défaut ! Vous m’excuserez.

Je fis un petit rire moqueur. La prochaine fois elle tournera sept fois sa langue dans sa petite bouche avec de me parler de cette manière. Il était bien sur hors de question que je me laisser faire par elle, une fille moins âgée que moi. Imaginez-vous un peu l’humiliation que j’aurai eue ? Rien que dit pensez me donne des frissons. Je tousse légèrement et lui dit :

-Ne vous vexer pas. Je ne faisais que mettre un peu d’humour à ma façon à notre conversation. Pour répondre à votre question, je suis venue ici car j’ai eu des problèmes familiaux. Je préfère ne pas entrez dans les détails, je ne me confis que très rarement aux étrangers voyez vous. Peut être que si l’on s’entend bien, je pourrais surement vous en dire plus.