..on a un problème! [qui veut]

Messages : 368 Date d'inscription : 12/11/2012

La nuit, une fois de plus, comme s’il ne pouvait pas sortir en plein jour. Pourtant tout son être aspirait à la lumière, à être vu et admiré de tous ! Mais bon, pour le moment il n’était pas question de cela, ses supérieurs l’avaient une nouvelle fois envoyé en mission dans un milieu sordide et puant bien loin de sa condition. C’est vrai quoi ! On n’envoie pas les princesses dans le bas-fond des égouts. C’était au prince charmant de se bouger le popotin pour délivrer sa belle et tendre…Ouai sauf que là, bah il n’y avait pas de prince, et il était en période d’essai. Ses récents assassinats n’avaient pas plus à tout le monde. Et dire qu’il avait seulement voulu prendre un peu d’avance sur son travail. On veut faire plaisir aux gens, leur éviter de faire des heures supplémentaire..et bah non ! Parce que c’est hors règlement et nananah…la prochaine fois ils n’ont pas intérêt à râler sur leurs horaires ou quoi que ce soit sinon ils auront affaire à une paire de ciseaux bien aiguisés ! Oui parce qu’en plus son bébé était malade, il fallait qu’il le bichonne et qu’il l’améliore un peu car il avait été retrouvé saboté..Surement un de ses collègues jaloux ou alors le résultat de son dernier combat avec Sebas-chan….Bon, c’est pas tout ça mais la pause est terminée, plus vite fini plus vite rentré. Et puis avec un peu de chance il croisera willy avant la fermeture des portes de la dispatch.
Déambulant sur ses hauts talons, il enroula une mèche de ses cheveux autour de son doigt. L’entrepôt n’avait pas l’air accueillant et il allait y avoir de l’action, mais il avait un étrange pressentiment. Quelque chose n’allait pas…Enfin il ne savait pas quoi et il ne le saurait probablement pas avant de le voir ou de le vivre alors autant y aller. Il bondit sur l’encart de la fenêtre et observa rapidement la scène, ce n’était pas ce qui était écrit…loin de là. L’affaire risquée d’être plutôt compliqué mais il n’avait aucune envie d’avertir les supérieur. C’était lui qui allait démanteler le réseau, lui qui allait sauver le monde. Pas parce qu’il voulait sauver les Humains, ni se faire bien voir loin de là…Juste que..Là on lui prenait son plaisir, la seule chose qui lui permette de se sentir vivant, et lui-même et qui n’appartenait qu’à lui !. Alors il n’allait pas se laisser déposséder comme cela. Ce réseau de pâle imitateur allait bientôt disparaître sous la lame de ses ciseaux.
Il brisa la fenêtre et s’élança au milieu de la pièce. Ils étaient cinq, avec uniquement un démon. La victoire semblait facile..mais la victime était morte, trop tard pour elle. En même temps c’était ce qu’il voulait récupérer. L’âme de la jeune fille étendue sur la table au milieu de ces gens. Il s’agissait de son travail, de sa vie. Et personne n’avait le droit d’y toucher.
Le combat ne se déroula pas comme prévu. Il y eut du sang, beaucoup de sang…Et seulement deux personnes sur les cinq moururent. Mais il avait vu la véritable apparence du démon, enfin l’une de ses apparence parce que oui les démons en plus d’être beau gosse et d’avoir tout pour eux, ils pouvaient changer de tête et de corps comme ils voulaient…c’était injuste. Le teint pâle, pour ne pas dire blanc, des traits noirs descendant de dessous de ses yeux jusqu’en bas des joues, les cheveux noirs en bataille avec une corne et un trou au milieu de la gorge…il était pas mal.
Sans prendre gare à l’entaille qui partait de son épaule à son avant bras, il commença à récolter les indices et les âmes avec un sérieux que l’on ne lui connaissait pas. Accroupit il écouta distraitement le bruit d’une bouteille qui roulait, quelqu’un approchait…

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Nouveau style:

Le soleil déclinait au loin, il commençait à disparaître derrière la cime des grands pin. J'étais toujours installée à mon bureau, entourée d'un tas de paperasse qui n'en finissait pas, dès que j'avais fini avec un, il y avait encore une dizaine qui attendaient leur tour. Si seulement le système administratif était plus simple, on aurait pas toutes ces choses à faire ni tous ces papiers et je pourrai aller m'amuser dehors. J'ai longuement soupiré car c'est moi qui allait devoir ranger tout cela. Pour mon plus grand malheur, je ne peux pas donner ce travail à Maria car il y avait certains dossiers confidentiels que personne ne connait et ne doit jamais connaitre. Il est toujours plus prudent de protéger ses arrières et c'est ce que je fais depuis le début. Après avoir regardé pendant un quart d'heure par la fenêtre, à penser à des choses et d'autre, je me suis levée de ma chaise et j'ai commencé à trier cette montagne de papiers. Franchement, si j'étais sur que personne n'entrerai subitement dans la pièce, je changerai ma tenue pour quelque chose de plus pratique, cette robe est vraiment trop longue, on ne sait rien faire, nos mouvements sont beaucoup trop réduit. Heureusement que je ne porte pas ce genre de chose lors de mes missions ... Enfin, je me suis mise à la tâche.

En parlant d'entré subite dans une pièce, Maria fit irruption dans mon bureau toute essoufflée. J'ai été surprise et d'un mouvement sec de ma main, j'ai envoyé toutes mes piles de document sur le tapis plein. J'ai soupiré de désespoir, il va falloir que je recommence tout depuis le début. Ma gouvernante s'excusa, je ne sais combien de fois mais je la fis taire d'un geste de la main, ça devenait agaçant à la fin ... Elle me dit que les dernières informations étaient enfin arrivées et que je pouvais y aller. A ce moment, mon humeur et mon expression changea du tout au tout. J'étais d'humeur joyeuse et contente, de plus un joli petit sourire sadique s'afficha sur mon visage. Elle me donna mon sac en cuir noir et les papiers que je lu en diagonale rapidement. Alors comme ça, je dois me rendre dans le quartier de Jack l'éventreur ... Ça promet d'être intéressant ... !

- "Maria ! Au vu de l'heure de la journée. Je vais y aller en tenue pour ne pas prendre trop de retard. Faites avancer la calèche noir et je le veux lui comme cocher."

Très peu de personne était dans le secret, je limitais ce sujet à très peu de gens sinon ça ne serait plus un secret ... Je lui avais parlé sur un ton assez sec pour bien lui faire comprendre que ce n'était pas discutable même si Maria n'était pas du genre à insister ... Je n'avais pas beaucoup de temps et je préférai mettre les choses au clair. La femme allait quitter le bureau quand je l'interpella une nouvelle fois.

- "Ce n'est pas la peine que vous touchiez à cette pièce, je le ferai moi-même quand je serai rentrée."

Celle-ci acquiesça d'un hochement de la tête et quitta mon bureau en fermant la porte derrière elle. Je ne perdis pas une seconde. J'ai dépose le sac sur une table, je l'ai ouvert et j'ai sortit ma tenue "courte". Quand je fus habillée avec mes vêtements de sortie, j'ai déposé ma robe sur une chaise pour ne pas qu'elle se chiffonne ni qu'elle se salisse. Evidemment, je portais mes bottes noires lacées de la même couleur. Il n'était pas pensable que je fasse une mission ou quoique se soit sans elle. Quand j'eu fini de mettre ma mini-jupe et mon top noirs, j'ai ouvert la fenêtre, mon carrosse se trouvait à l'endroit souhaité, que demander de plus ? J'ai sauté du premier étage et à peine avais-je mis pied à terre que je me suis engouffré dans ma voiture qui démarra immédiatement.

A peine étions-nous dans la Red Street que nous entendions des bruits de lutte et d'objet brisé. Je lui ai ordonné d'aller traîner dans les cafés du quartiers pendant que je m'occupais de cette affaire. Il ne me répondit rien, comme à son habitude, mais il exécuta mes ordres. Tant que c'est fait, je n'ai aucun reproche à lui dire. Quand je suis arrivée sur les lieux de l'action et bien, il n'y en avait plus ... Juste un type habillé tout de rouge penché au dessus des cadavres. Bien sur ... Je ne pouvais pas encore savoir qu'il s'agissait d'un Shinigami vu que je n'en ai jamais rencontré auparavant.

Il était évident que je n'allais pas rester dans mon coin à attendre que les choses bougent ... J'allais faire mon entrer dans les règles de l'art, que j'ai inventées moi-même. Je me suis adossée au mur de la porte, j'étais de profil par rapport à lui, j'avais déposé un pied sur ce mur. Ma jupe remontait encore plus et on pouvait voir le début de l'étui de ma dague. Celui-ci était vide vu que je faisais jouer ma mini-épée entre les doigts.

- " Alors comme ça, on regrette de tuer des gens ? " lui fis-je avec un sourire malicieux sur le visage

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Il en falllait plus pour émouvoir notre brillant shinigami. Le sang s’écoulait lentement mais sûrement d’une plaie béante à l’abdomen, rien qui ne laissait supposer que ces hommes soient sous l’emprise d’un démon où d’un quelconque maléfice…Mais dans ce cas, pourquoi diable faire ce qu’ils étaient en train de faire ? Ils devaient bien se douter que cela déclencherait une guerre, voire même la fin du monde !
Le rouquin arrêta un bref instant son analyse pour se perdre dans l’une de ses nombreuses rêveries…la fin du monde. Le feu qui ravageait l’ensemble des continents, les gens qui sortaient de chez eux en hurlant, qui s’entre-déchiraient, les scènes de pillages (il n’avait d’ailleurs jamais compris pourquoi certains s’acharnaient à voler les magasins dans ces moments là…on allait tous mourir alors qu’est ce que cela changeait de mourir riche où pauvre ? Il fallait être idiot non ?), les violences…et lui au milieu de tout cela, qui observerait en riant.Il pourrait même avoir un verre à la main et son petit carnet de l’autre. Bon le truc c’est que cela lui assurerait du travail pour au moins cinquantes ans….trêves de rêverie. Même si ce futur était envisageable ce n’était pas encore celui-ci qui arriverait. Pour l’instant il fallait avoir des informations. Ce qui n’était pas du tout à son goût, le dieu de la mort étant un homme (une femme) d’action.

Il tourna brièvement la tête vers la source du bruit. Parce que même s’il ne pensait pas que cela puisse être quelque chose d’extrêmement dangereux, il venait déjà de ruiner sa chemise et risquait d’avoir une belle cicatrice pendant au moins un mois voir deux…Et il n’avait pas envie d’avoir d’autres parties de son corps à cacher. Bon, il n’était plus seul, enfin seul avec les quelques restes d’humains qu’il y avait. Une moue dédaigneuse pris place sur son visage si gracieux alors qu’il détaillait le visiteur des pieds à la tête et non de la tête aux pieds. Et oui il commençait toujours par les pieds, regardez comment sont chaussés les gens et vous saurez énormement de choses sur eux….Pourquoi croyez vous qu’il s’obstine à mettre ses petites bottines (oiutre le fait qu’elles sont superbes, qu’elles lui font un magnifique petit cul et qu’il adore marcher en talon…) ?
Une femme…adossée au mur comme celles que l’on croise dans les rues parfois, du même genre que les femmes qu’il avait tué il n’y a pas si longtemps alors qu’il était encore au service d’une certaine Mme Red …Son regard se durcit, il avait en horreur les femmes, et encore plus ce genre de femme. Apparament elle était armée, et elle ne le cachait pas puisqu’elle s’amusait avec. Comme si une arme était un jouet…enfin si, bien sûr que c’était un jouet, mais bon encore faut-il le maîtriser. Il l’observa, sans parler, chose qui ne lui correspondait pas vraiment. En même temps il avait un peu autre chose à faire que de tenir une conversation avec une fille des rues. Ce fut elle qui pris la parole en premier.
Une seule petite question…le temps de cette question, si nous avions pu voir tout ce qui se passait dans la tête de l’Homme en rouge nous aurions été bien surpris. Mais puisque qu’il est impossible de savoir avec certitude ce qui se passe chez lui…Sa moue se transforma en une ébauche de sourire, pas un vrai sourire amical, chaleureux non loin de là. Quelque chose qui tirait plus de l’ironie et qui dévoilait un peu de sa dentition de requin. Lentement il se redressa sans jamais la perdre des yeux, on pouvait sentir qu’il était parfaitement à l’aise au milieu de ces morts et de ce sang. Il fit une brève courbette et replaca une mèche de ses longs cheveux derrière son épaule.
[g] « D’abord bonjour, et oui c’est comme cela que l’on aborde les gens normalement. Et comme je suis quelqu’un de poli et de courtois je vous souhaite le bonjour. Où peut être préféreriez vous bonsoir ? Jour, soir, nuit, je ne suis plus trop…j’ai tellement été absorbé par mon travail que je n’ai pas vu le temps passer. »[/g]
Il parlait d’une voix haut perchée, comme une actrice qui se donnait en spectacle, comme s’il jouait un rôle qu’il avait longtemps répété. D’ailleurs l’ironie suintait de ses propos et son regard moqueur accompagnait ses piques. Il n’oubliait cependant pas qu’elle était armée. Penchant légèrement la tête sur le côté, il réfléchit un instant à sa question. Pourquoi l’avait-elle posée ? Avait-il montré un signe de regret ? De repenti dans ses actes ? il ne pensait pas..où alors il ne s’en était pas rendu compte.
[g] « Regret ? Je ne connais pas ce terme. Auriez vous l’obligeance de me dire ce que me vautvotre présence en ces lieux ? Les femmes de votre genre sont dans les rues normalement. A âppater le client… »[/g]

Il était assez mordant dans ses paroles, même si durant tout le temps qu’avait duré le discours, il n’avait pas bougé d’un poil. Voulant ainsi signifier que ce n’est pas lui qui attaquerait le premier si jamais attaque il devait y avoir.

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Le voyage de la maison à la Red Street me paru interminable ! D'ordinaire, j'ai toujours tel ou tel dossier à lire avant de me rendre à ma destination mais cette fois-ci, il y avait à peine quelques feuilles que je lue rapidement sinon le reste du voyage était fortement ennuyeux. De plus, il était impossible pour moi, ne serait-ce que de passer la tête par la fenêtre de discuter avec lui, déjà parce qu'il n'est pas très causant et que la population anglaise risque de me voir, c'est bien la dernière chose qu'il me faut en ce moment ! Alors je me suis allongée sur la couchette, les jambes pliées et j'ai regardé le toit de ma voiturette pensive. Pensive à quoi ? Je réfléchissais à tout et rien en même temps mais une question me préoccupait tout de même : le jour où je me fais prendre et que je ne sais pas arrêter la diffusion de ce scoop, je peux dire adieu à cette vie et en recommencer une autre ailleurs ... Rien qu'à cette idée, cela me déprimait légèrement. Vivre ailleurs ? J'avais tout mes points de repère à Londres, tous mes contacts, je me vois mal recommencer dans un autre pays ... J'ai longuement soupiré e me disant que ce serait vraiment la fin du monde si cela arriverait. Peut-être par la fin du monde mais la fin de Mon monde !

Nous avons fini par arriver et j'ai fait mon entrer dans cette rue plus que mystérieuse. C'est dans un vieux bâtiment désaffecté que j'ai rencontré un homme travesti, enfin rencontré est un bien grand mot car je lui ai à peine dit quelques mots. Dès que le son de ma voix atteignit ses pauvres oreilles d'humains, il tourna la tête et me dévisagea des pieds à la tête. Je dois dire qu'il est d'une Grande discrétion ... et puis quelle idée de commencer a regardé les gens par les chaussures. Il est vrai que mes bottes sont d'une grande beauté et ont une certaine classe. Leur prix aussi était splendide ... Enfin, ce n'est pas très poli de relooker une personne de cette façon même si il est pas mit sur mon front que je suis noble ! Ce n'est pas une raison ... ! Il est évident que je ne l'ai pas détaillé du regard puisque je l'avais déjà fait ... Je dois bien avouer qu'il avait une somptueuse chevelure rouge, un peu comme la mienne.

La manière dont il m'a regardée ne me plaisait pas et ne m'annonçait rien de bon. Il avait l'air froid et dur comme si je venais d'entrer sur son territoire ou que sais-je. J'étais sur mes gardes, cela ne se voyait pas évidemment. Ce serait lui donner un petit avantage sur moi. Au bout d'un moment, il finit par me sourire comme si il avait trouvé quelque chose d’intéressant chez moi. C'était peut-être lui le fameux tueur en série que Scotland Yard cherche depuis des mois ... Si j'arrive à l'arrêter en tant que noble, je monterai dans l'estime de sa majesté et écraser ce gamin de Phantomhive ! C'était décidé ! Il suffisait que je reste comme d'ordinaire et ce serait dans la poche ! Cependant, ses dents captèrent mon attention ... Elles étaient toutes pointues, on aurait dit la lame d'une scie. Peut-être qu'il a trouvé un dentier au marché noir. Oui c'est surement cela, on ne peut pas avoir un telle dentition de naissance.

Lorsqu'il s'est levé, je l'ai à peine regardé du coin des yeux. Je continuais à faire tourner ma dague en l'air. Cet air de non-prudente n'était qu'une façade car dans cette position, je pouvais me défendre quelque soit l'attaque lancée sauf si elle vient du haut mais en entrant, je n'ai remarqué personne. En réponse à sa courbette, j'ai simplement hoché la tête. Il n'avait pas l'air effrayé ni mal à l'aise autour de ses corps mais généralement lorsqu'on est un tueur en série comme lui, ce sentiment n'existe pas. Ensuite, il me fit tout un speech sur la manière de saluer les gens. Je n'y ai même pas prêter attention et je l'ai laissé parler dans le vide. En plus, il se donnait un air qu'il ne lui allait vraiment pas, j'ai quand même esquissé un espèce de sourire.

Cependant, je ne sais pas ce qu'il me retient de lui planter ma dague dans le milieu de son front. Comment peut-il la confondre avec ses filles ? Déjà ma tenue est beaucoup plus courte et ce type de vêtement ne se vend pas sur le marché. Je me suis dégagée du mur, d'un tour de poignet, j'ai rangé ma mini-épée et je me suis avancée vers lui et en arrivant à sa hauteur, j'ai enfin décidé à lui adresser la parole à nouveau.

- " Je ne fais que mon travail, contrairement à vous ! " lui fis-je sur un ton assez sec.

Sur ces mots, j'ai continué mon chemin et je me suis accroupie devant le premier cadavre qui se trouvait sur ma route. Ensuite, j'ai sortie une petite feuille de papier de la poche de ma veste et j'ai barré le nom des défunts. Il faut absolument que je trouve dans les plus bref délais toutes les informations sur cet homme vêtu de rouge. Il faut que je me dépêche avant que ce compte ne vienne mettre son nez dans mes affaires.

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Le shinigami ne supportait pas la compagnie, à part si c'était celle d'un beau mâle bien musclé et le corps luisant d'huiles essentielles parfumées à la lavande. (Même si la lavande ça n'a pas une très bonne odeur mais bon ce n'est pas le sujet du moment...). Il scruta la femme qui, elle, n'avait pas l'air de se soucier de lui plus que cela. Pourtant avec sa classe et son élégance, elle aurait du être béate d'admiration ou alors pleine de jalousie mais pas rien. Son regard fut attiré par sa crinière...elle était loin de l'égaler mais elle valait bien le détour. Il s'en ferait bien une perruque de ces cheveux là. Un coup de tronçonneuse et hop, l'affaire était dans le sac. Cependant cela ne faisait pas partie de ses préoccupations du moment.

Elle n'avait pas relevé ses remarques concernant la politesse et le savoir vivre...en même temps, le dieu de la mort ne s'attendait pas à ce que ses paroles soient entendues..Chez ce genre de personne autant parler de choses autrement plus terres à terres. Sous son demi-sourire, Grell pouvait déceler sa perplexité..en se concentrant, il était sur de pouvoir voir les rouages de son cerveau se mettre en branle.

Il ne recula pas lorsqu'elle s'approcha, se contentant de la suivre du regard et d’espérer très fort qu'elle trébuche et qu'elle se casse la figure, de préférence dans une flaque de sang. Même si avec le temps qui continuait de s'écouler..ce sang était devenu poisseux et formait une masse compacte. Il entortilla une mèche de ses longs cheveux rouges autour de son index, signe qu'il attendait qu'il se passe quelque chose. Et bien sûr, il n'eut pas longtemps à attendre. Son travail? De quel droit cette petite traînée osait-elle lui dire qu'il ne faisait pas son travail? Surtout qu'en plus c'était le contraire (pour une fois..Willy devait être surpris de l'assiduité de son collègue rouge en ce moment...).

Il sourit ironiquement en l'observant s'abaisser devant le cadavre. Il suffirait qu'il dégaine sa faux, qu'il frappe un grand coup et hop..plus d'empêcheuse de tourner en rond. Mais bon..il avait autre chose à faire que de s'occuper d'elle. D'ailleurs elle semblait en savoir un peut sur les cadavres..peut être qu'elle pourrait lui être utile.

"Mon travail...vous n'en savez rien. Tout comme je ne sais rien du votre. Vous les connaissiez? "

En parlant il poussa du pied un corps qui se trouvait à sa gauche et le fit ainsi se retourner. On pouvait voir le visage d'un jeune homme qui portait une fine barbe, la mort était gravée au fond de ses yeux verts et ses traits étaient tirés par la douleur et l'effroi. La certitude de savoir que l'on allait mourir et que l'on aurait beau lutter, rien n'y changerait. Une belle expression sur un beau visage.

La faucheuse posa ses yeux sur la femme, elle n'allait pas partir comme cela. Peut être qu'en lui posant des questions cela là ferait fuir...

"Et sinon vous êtes? Vous faites quoi dans la vie? Et ne restez pas trop près de mes cadavres...vous allez finir par être pleine de sang..Enfin le peu de vêtement que vous avez."

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Je n'avais pas d'autre choix que de me trouver ici, un nouveau dossier est apparu sur mon bureau et il fallait bien que je le traite comme tous les autres. De plus, cela me changeait les idées, cela faisait longtemps que je n'était pas sortie de cette manière et je dois bien admettre que ça me manquait atrocement ! Cependant la compagnie de cet homme devenait de plus en plus insupportable, il me fixait de manière étrange et son sourire aux dents pointues faisaient froid dans le dos. Tout aurait parfait, comme toujours, si cet énergumène n'était pas pour m’embêter et me lâcher des propos très mal placés. Cela l'avait énervé fortement mais j'essayais de reprendre mon calme, cela ne servait absolument à rien de le tuer maintenant. Et puis ce n'était pas moi la tueuse donc ce n'est pas maintenant que je vais commencer avec ce genre de pratique malsaine. En ne gardant que l'objectif en vue de ma venue ici tout devrait bien ce passé ! Ensuite, je me débarrasserais de ce type à la chevelure de feu qui pourrait mettre en péril mon secret, ni vu ni connu, je rentrerais au manoir, comme si rien ne c'était passé ! Enfin bref ! Ce n'est pas le moment de divaguer sur ce que je ferais après, il faut que je me concentre sur ces cadavres et d'en apprendre plus sur cette personne.

En me penchant sur le premier cadavre qui se trouvait de moi, je le reconnu tout de suite, malgré les différentes blessures qu'il avait reçues. Quel de genre d'arme peut faire ce genre de marque ? Cela était vraiment inhabituel, je n'avais jamais vu ça ailleurs. Dans le dossier, que Maria m'avait donné juste avant mon départ, il y avait, en autre, des fiches d'identité concernant certaines personnes. Cependant au vu du nombre de corps se trouvant dans cette pièce, je n'ai pas tout le monde dans mon dossier. Il s’appelait Roland Hans : une femme et deux filles âgées de six et huit ans. Comment un type comme lui a-t-il pu se retrouver ce genre de trafic ? Cela devenait de plus en plus étrange et de moins en moins logique. Il me manque des informations, j'en étais de plus en plus certaine ! D'un côté cela m'ennuyait de ne pas avoir reçu assez d'informations pour cette mission mais d'un autre, je trouvais cela excitait de marcher dans un terrain totalement inconnu rempli de sang !

Pendant trente secondes, j'ai eu une temps d'arrêt ! Venait-il de dire qu'il ne connaissait rien à ma profession alors qu'il y a deux minutes, il m'insultait de traînée et de tous les synonymes en tout genre ! Ce type avait vraiment l'art de m'énerver. Chaque fois qu'il ouvrait sa bouche à dent de requin, j'avais une envie folle de lui planter ma dague dans la cuisse et de lui enfoncer mon talon dans la gorge pour qu'il y ait une sublime fontaine rouge de sang ! Il finit par me demander si je les connaissais. Non, je ne les connaissait pas, je savais ce qu'il fallait savoir sur eux mais je ne les connaissais pas personnellement. Une partie d'entre eux était de simple ouvrier, d'autres avaient des responsabilités plus importante, d'autres, je ne savais même pas leur nom et le reste était méconnaissable à cause des lacérations qui se trouvaient sur le visage. D'un haussement d'épaule, je lui ai répondu simplement :

- "Peut-être bien !"

Mon regard suivit le mouvement de sa chaussure et je vis le visage d'un jeune homme. J'ai légèrement froncé les sourcils car je ne le reconnaissais pas. Ce qui veut dire qu'il n'est pas dans mes fiches d'identifications ! Cependant, un sourire sadique et cruel prit place sur mes lèvres quand je fis l'émotion qui restait sur le visage de cet homme ! L'effroi, la douleur, la peur de mourir y étaient marqués, c'était vraiment sublime. Un éclat de cruauté passa dans mes yeux et je félicitais intérieurement son assassin !

Je me suis levée à nouveau, regardant un peu partout autour de moi. Il y avait bien un détail qui m'avait échappé pour me mettre sur la piste de leur tueur. A moins que celui qui les a tué à coté de moi mais pour faire ces marques sur leurs corps, il faut bien plus qu'une mâchoire à dents de requin. J'ai enjambé quelques cadavres pour voir si il ne restait rien sur le sol ni sur les murs. Je me suis tournée vers le type aux cheveux rouges lorsqu'il commença son interrogatoire. Il était hors de question que je lui réponde et puis quoi encore, il veut pas le code d'accès à mes comptes en banque !?

- "Ce que je fais et qui je suis, ne vous regarde absolument pas ! Est-ce que je vous en pose des questions ?" lui fis-je sèchement.

J'ai continué mon chemin à travers les cadavres, essayant de ne pas leur marché dessus par respect. Il était impossible de découvrir quelque chose dans autant de fouillis. Il va falloir que quelqu'un me rappel pourquoi j'ai accepté cette mission ! Et ce type qui n'arrangeait absolument rien à la situation. Cependant quelque chose attira mon attention, cela brillait. Je me suis approchée doucement pour voir ce que c'était. C'était les rayons de la lune qui avait reflété sur cet objet. Peut-être qu'il y avait trop personne vivante avant mon arrivé.

- "Avant que je n'arrive, y avait-il des personnes supplémentaires hormis vous et vos amis les morts ?"

Il fallait qu'il me dise ce qu'il savait sinon je n'avancerai jamais et cela ne me ferais que tourner en rond. Déjà que je veux partir au plus loin de ce type au genre de femmelette. J'ai soupiré intérieurement en attendant qu'il me donne sa réponse.

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Cette demoiselle l’agaçait au plus haut point. Avec ses airs de princesses sauvage elle semblait se prendre pour Zelda où encore pour Lara Scroft. Pfff franchement, il ne manquait plus que cela pour pourrir la journée déjà passablement mauvaise de notre shinigami international. Il l’observa, sans bouger, telle une statue de cire tout le temps qu’elle inspectait la zone. Elle procédait méticuleusement, passant d’un cadavre à un autre. Il se demanda un instant si elle attendait qu’ils lui répondent, si elle s’attendait à trouver quelque chose que lui-même n’avait pas trouvé. Enfin quelque chose d’intéressant précisons bien. Elle semblait travailler pour la police d’après sa manière d’observer les choses et de les analyser. Même si, au final tout cela n’était que des airs qu’elle se donnait. Car il y avait bien trop de sang pour pouvoir tester les nouvelles technologies de la police, la poudre qu’ils mettaient sur les cadavres afin de retrouver qui étaient ces personnes, le ruban collant pour parvenir au même résultat..ils avaient encore pas mal de progrès à faire dans ce domaine.

Un quart d’heure plus tard,l’homme à la tronçonneuse ne tînt plus. Il en avait marre de la regarder brasser du vent, il avait des choses beaucoup plus urgentes à faire et visiblement elle ne lui serait d’aucune aide. C’était juste un moucheron qui pétait bien plus haut que son cul. Il nota mentalement le nombre de personne et chercha qui étaitle chef de la bande…En fait il n’y avait pas de chef. La situation était bien plus grave qu’il n’y paraissait. Les autres shinigamis pouvaient peut être l’aider, seulement ils ne le croiraient pas. Grell n’était pas réputé pour ses talents de diseur de bonne aventure, ni pour son sens de la logique et de la déduction. C’était William que tout le monde suivait les yeux fermé, pas lui. Peut être qu’il pourrait trouver un appui chez les shinigami mais certainement pas plus, un nom lui vînt en tête et il sourit intérieurement. Il ferait comme cela. De toute façon tout seul, il n’y arrivera pas et il n’était pas du genre à chercher la gloire. Il voulait juster tuer les gens qui osaient se croire supérieur à lui et gâcher son travail. Le reste lui importait peu.
Lorsqu’elle lui répondit, l’homme à la chevelure pourpre sentit ses poils se hérisser sur ses bras. Elle lui parlait vraiment comme s’il était un chien, un domestique. Même Madame Red ne lui avait jamais parlé comme cela, même Willy était plus..condescendant. Surtout que, dans l’instant, elle se contredit ce qui le fit rire aux éclats. A se tordre de rire par terre, sauf qu’il ne voulait pas abîmer son beau manteau alors il se contenta de rire aux larmes debout, se moquant de cette fille qui voulait jouer dans la cour des grands et qui n’avait vraiment pas le niveau.
« Et bien..la réponse est oui. Vous m’en posez des questions. »
Il s’arrêta subitement de rire, redevenant sérieux comme la mort. Elle voulait des informations ? Il fallait qu’elle les mérite et pour le moment, elle méritait juste un bon coup de pied dans les fesses. Il la scruta en faisant une moue dédaigneuse, la moue de celui qui sait quelque chose mais qui ne dira rien parce que de toute façon tu n’as pas besoin de le savoir et que tu as intérêt à dégager vite fait si tu ne veux pas finir en pâtée pour chien.
« Mon premier était là quand ils sont morts, mon deuxième sait comment ils sont morts, mon troisième connaît la raison de la mort et mon tout sait également qui les as tué. Seulement vous, vous n’avez rien à faire ici. Dégagez ! »

La seule chose qu’il ignorait, c’était qui étaient ces gens…et aussi leur vie puisqu’il n’avait pas pu mettre la main sur les âmes. Mais bon ça elle n’était pas censée le savoir et puis il était certain d’avoir beaucoup plus d’informations qu’elle. Alors si elle voulait jouer à la justicière masquée, qu’elle le fasse mais ce sera sans lui. Il n’était pas le larbin de service. Il lui tourna le dos, l’ignorant superbement. Il fallait encore qu’il prélève une mèche de cheveux sur chaque cadavre, ce qui allait poser problème pour le chauve là bas.

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We have a problem!

Il n'y avait rien à faire aujourd'hui, je m'ennuyais et rien ne parvenait à me faire changer d'avis; cette journée était une véritable merde! Les démons qui se présentaient devant moi pour une audience ne me virent même pas le bout du nez; le roi était de mauvaise humeur et il valait mieux attendre que ça passe ou ça allait faire mal! Durant un long moment j'arpentais les dédales qu'étaient les couloirs du Shadow's manor sans pour autant trouver le repos de mon esprit. Les temps étaient trop calmes; pas de bagarres, pas de démons à qui me confronter; tout n'était qu'ennui mortel. Hors de cause et sans solution à mon problème, je quittais ma demeure terrestre pour déambuler dans les rues de la métropoles anglaise.

J'admirais l'architecture des bâtiments qui n'était réellement pas comme en enfer. Mon palais infernal était un pure chef d'oeuvre de l'architecture que nous avions! L'ayant fait refaire récemment parce que certaines places ne me convenait pas et qu'après 2000 ans mon palais avait bien le droit à une seconde vie!

Je croisais une multitude de filles de plaisance, mais toutes étaient sans intérêt; maigre, trop maquillée et leurs vêtements devaient les privées de la chaleur. Plusieurs étaient pâles comme des revenantes, des cernes, dont la tentative de les cacher était médiocre, ou des mortes sorties de leur tombe pour renouer avec le plaisir charnel. Un mince sourire au coin des lèvres, je me décidais à quitté le coin peu recommandable où je m'étais glisser pour me rendre au centre de la métropole y faire quelques achats. Entrant dans une boutique de vêtement, je m'abandonnais aux vendeurs qui me firent essayer bons nombres d'habits. Je pris ceux dans lesquels j'étais le plus beaux, ceux qui mettaient ma carrure imposante et mes muscles en valeur. Après tout, je n'avais pas cette apparence pour rien et étant le roi du royaume de l'envie, il fallait bien que je sois digne de ce titre; il fallait que je fasse envie à tous!

J'aimais la texture du tissu sur ma peau, me sentir pris dans la chaleur comme dans les bras d'un amant, même si la sensation n'était pas la même. Je sortis finalement de la boutique, soupirant, paquets en main et le regard perdu dans le vide. Combien de temps cela faisait-il que je n'avais pas fais une bataille ou mis le trouble quelque part.

Rentrant au manoir, j'allais accrocher mes nouveaux habits, puis en enfilait un qui m'allait comme un gant. L'un de mes gardes du corps vint me chercher, me faisant comprendre qu'il y avait un problème du côté des Dock; de l'agitation qui aurait peut-être rapport avec les derniers événements qui se passaient à Londres. Je lui répondis que j'irais voir plus-tard; pour l'heure je devais tout de même accepté de passé devant ceux qui demandaient audience, j'y passais ma journée!

La nuit étant ainsi tombée, je me promenais dans les rues en sentant le vent glacé sur ma peau qui me faisait frissonner; pas de froid mais de plaisir... cela me rappelait la sensation de l'eau glacée sur ma peau; mordante à souhait! Je marchais d'un pas lent dans la rue, admirant la ville nocturne et souriant d'un sourire à la limite cruel; que des hors-d'oeuvre sur pattes, qui finiraient ou fauché par un shinigami, ou dévoré par l'un des miens. Sort pitoyable! De toute façon, les humains sont pitoyables.

J'arrivais finalement aux docks où je vis une ombre s'introduire dans l'un des docks, puis des cris montèrent dans la nuit, me faisant presque frissonner; une chance que j'étais un démon! Comme un idiot je restais planter là, me demandant si je devais aller voir de qui il s'agissait, ou non. Je vis une seconde ombre pénétrer dans l'entrepôts. Haussant un sourcil, je me décidais d'y aller aussi. Jamais deux sans trois!

Lorsque je rentrais, je vis deux femmes se faire face. L'une à la chevelure de sang, quelle belle couleur! Celle de la passion, du sang, de l'amour, de la mort... Je souris, légèrement rêveusement, avant de réaliser que ces dames ce faisaient face comme si elles allaient se crêper le chignon. Restant dans l'ombre, je longeais le mur jusqu'à arrivé derrière la femme aux cheveux rouges pour faire une réalisation encore plus assommante; s'était un mec! Je souris, ça devenait intéressant mine de rien! Faisant un pas dans la lumière, le sourire aux lèvres, je fixais celui que j'avais pris pour une femme en ignorant l'autre ainsi que les cadavres qui jonchaient le plancher. J'aperçu dans sa main une tronçonneuse; un Dieu de la mort? Encore plus intéressant!

- "Allons, que fait une telle beauté dans un tel carnage?" demandais-je d'une voix doucereuse. "Une déesse ne devrait pas avoir à faire la salle besogne des autres, ni salir ses mains. Quelle est votre nom belle jeune femme?" questionnais-je avant de m'incliner doucement, posant mon regard vermeil sur lui. "Pour ma part je suis que l'humble Andras..."

Je me relevais, passant une main dans ma chevelure de sang, si semblable à la sienne, mais plus courte. Nous nous ressemblions tant de part nos couleurs, mise à part les yeux... j'attendis qu'il me réponde, me demandant comment il réagirait à mes propos..

Je remarquais la blessure à son abdomen qui semblait saigner et pas qu'un peu! Fronçant les sourcils je m'approchais d'une démarche de félin; gracieux et sauvage à la fois.

- Qui vous a fait cette blessure? Il mériterait mille fois la mort pour avoir blessé une telle figure de beauté... lui murmurais-je, légèrement fasciné par le sang qui coulait, me rappelant que j'avais une soif de sang, qui, soudain, sembla remonter en moi comme la marée lors de la pleine lune.

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Messages : 368 Date d'inscription : 12/11/2012

Un nouveau protagonsite venait d’entrer en scène. Le shinigami l’avait flairé depuis un petit moment. Ce qui lui avait tiré un sourire de ravissement. Oui, un nouveau spectateur, ils allaient voir ses collègues ce qu’était capable de faire le plus grand shinigami de tout les temps. Parce que bon, pour se plaindre des heures supplémentaires ou pour se moquer ils étaient là. Mais lorsqu’il y avait un carnage en plein centre de Londres, réalisé par des personnes mettant en cause l’organisation même des shinigami et qu’une jeune femme débarquait suivit par une autre personne (on se serait presque cru au marché tient ..vous voulez une tête de veau ? Un peu d’entraille ? Parce qu’ici il y a tout ce qu’il faut !!) là, bah plus personne. Personne même pour le croire. Alors qu’il ne mentait quasi jamais. Enfin bref, tout ça pour dire qu’il y avait une autre personne qui venait d’entrer en jeu et que cette personne venait d’affoler les deux radars du rouquin. Le radar à démon..et bien sûr, celui à beaux gosses. Ils avaient beau dire là haut,les démons étaient quand même vachement sexy…et Grell n’aurait pas été contre passer la nuit avec l’un d’entre eux. (même si cela impliquait avoir quelques soucis avec Willy…qu’il était jaloux celui là !)

L’arrivant avait une belle chevelure. Pas aussi belle que la sienne (faut pas rigoler non plus hein..vous savez le temps qu’il met dans ses cheveux ?!) Mais il était beaucoup plus..masculin. Un lui dans sa version masculine ? Tel qu’il aurait du être ? Etrange…ce fut d’abord la jalousie bien sûr,qui entra en ligne de compte. D’abord parce qu’il était beau à tomber..et puis il avait quasi la même couleur de cheveux que lui ! Non mais de quel droit quelqu’un pouvait avoir ça ! Le dieu de la mort referma le poignet sur sa faux. Il fallait rester prudent, la plupart des démons détestaient les shinigamis et cela était réciproque. Puis il prit la parole, et là….

La flatterie avait toujours marché avec lui. Il adorait que l’on reconnaisse enfin son charme, ses talents. C’était tellement rare de tomber sur une personne qui s’y connaissait. Penchant la tête sur le côté, l’homme à la chevelure de feu écouta attentivement les flatteries et compliments qui lui firent monter le rouge aux joues.
« Le carnage est l’endroit le plus approprié à la beauté ! Et je suis Lady Sutcliff, Grell pour les intimes. »
Ce disant, il se fendit d’une courbette comme le font les princesses et tendit sa main comme en l’attente d’un baise main. Son sourire carnassier laissait pourtant voir que, même s’il était sensible aux nombreux atouts de ce démon, il n’en restait pas moins sur ses gardes. D’ailleurs, son autre main n’avait toujours pas lâché sa faux…même si le démon en était déjà venu aux mains…les passant dans ses si précieux cheveux !
’’Hééé ! Tu sais combien de temps je passe à les faire ! Gaffe à toi s’il y a un nœud ! ‘’ (qu’est ce que je vous disais…)
Grell recula de quelques pas. Il avait vu les yeux d’Andras rougeoyer et, si la sensation de sa main dans ses cheveux l’avait emmené au septième ciel. Il n’en oublait pas moins qu’il était sur une scène de crime avec une folle et que cet individu voulait peut être juste lui faire la peau. Ses yeux se baissèrent furtivement sur son abdomen..maintenant qu’on lui faisait remarqué..oui ça piquait un peu par là. Mais ce n’était rien à côté du brasier que venait d’allumer ce diable. Zut…en plus sa chemise était neuve.
« Ohh non ! Des vêtements neufs ! I »
Pour vérifier si ce sang était le sien, le shinigami passa son index sur la blessure et le porta à ses lèvres. Il ne quittait pas des yeux ses deux compagnons, jaugeant lequel pouvait être le plus dangereux ..
« Mais dites moi Andras…Qu’êtes vous venu faire ici ? Vous voulez sauvez une demoiselle en détresse ? »
Ce disant, il battit des cils et sourit en sortant le bout de sa langue, taquin. Il continua de promener son doigt sur ses lèvres avant de décider que oui. C’était bien son sang. Il allait encore devoir passer par la case infirmerie aujourd’hui.

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HRPG:

We have a problem!

Ma journée avait été monotone et sans vie, depuis quand les démons ont une vie de mortel aussi - je me le demande - ?, grise et terne, sans même une petite distraction pour me remonter le moral! Où était le bon vieux temps où on pouvait encore voir les êtres humains se foncer dessus, vêtus d'armures idiotes et se donnant coups d'hache et d'épée? Tout cela pour un Dieu qui jamais ne leur était venu en aide! Fallait le faire. Ils restaient de drôle de petites créatures tout de même

Bah, je ferais mieux de me taire, parce qu'après tout, nous les démons nous étions entré en guerre avec les anges pour eux. Parce que ouais, se faire piquer son lunch par un emplumé de service, moi, je passe mon tour! Sauf si c'est lui qui se retrouve dans mon assiette hein! Je ne dirais pas non, mais ça c'est assez rare. Nous avions même, en fait, fait deux guerres contre eux; la première nous l'avions remporté contrairement à la seconde. S'était de là u'était arrivé ces foutus shinigamis qui se mettaient en rogne dès qu'on avait la désobligeance de leur piquer leur précieuses petites âmes chéries!

Désolé, mais un clown qui peut pas se battre sans ses lunettes de prof pervers... faut le faire! c'est qui le moineau qui les a inventé aussi? Ce point faible devrais être écrit dans le livre des pires faiblesses du monde! Quoi? Ça n'existe pas? Bah, faudrait qu'un humain ce déniaise à l'inventer parce que moi je le ferais pas!

Mais parler de cela n'a rien à voir avec la situation actuelle. Certes, ma journée avait été plus que merdique et je ne pense pas avoir un jour connu pire. À oui! L'après dernière guerre, mais tout reconstruire, on s'entend, c'est pas la joie!

Mais la situation avait évoluée maintenant, puisque je me trouvais dans un entrepôt plein de cadavre avec, justement, l'un de ces shinigamis que j'avais pris pour une femme. Je me doutais bien qu'il m'avait flairé depuis mon arrivé; j'étais pas le plus discret des démons non plus. Comment ne pas remarquer un roi? Mais là n'est pas la question. Sortant de l'ombre, je lui fis, très légèrement, la cour. Pas envie de l'avoir qui m'attaque et comme il s'habille telle une dame, il doit être sensible sur la flatterie!

Quelle amusement lorsque je vis passer dans ses yeux la jalousie. Mais qu'est-ce qu'il avait dans sa petite tête celui-là? Un shishi, jaloux d'un... démon? Nan, on déconne là? S'il voulait la même coupe que moi, l'avait qu'à aller chez le coiffeur ou ce les couper lui même! Mais cette lueur disparut bientôt lorsque mes flatteries l'atteignirent. N'étais-je pas un charmeur né? Sen' voudrait sans doute me mettre une baffe s'il serait là! Mais mon frère de sang, comme vous pouvez le remarqué, n'était point présent à cette magnifique rencontre. Je souris lorsque je vis le rouge lui monter au joue. Le sang qui montait à cet endroit était toujours très attirant

« Le carnage est l’endroit le plus approprié à la beauté ! Et je suis Lady Sutcliff, Grell pour les intimes. »

Lady, il se prenait alors réellement pour une femme? Alors ça, s'était plus qu'exceptionnel! Me courbant à mon tour je souris.

- Une lady et un king, cela est une drôle de rencontre dis-je alors que mes yeux rougeoyèrent un instant.

Je ne le contrôlais pas, cela devait se voir, car je n'étais plus habitué à venir sur Terre embêter les humains. Comme pour ce faire, ce Shinigami était le premier que je croisais depuis leur apparition! Et pour l'heure, je n'étais pas déçu. Pas pour rien, que je venais de lui dire mon rang! Un roi après tout, à bien besoin d'une Lady, même le temps d'une nuit non? Et avoir un tel être de son côté pouvait être très intéressant.

Doucement, je passais mes doigts dans sa chevelure vermeil. Quelle belle couleur et quelle douceur! Je souris lorsque le shinigamis rouspéta, mais de mes doigts de "fée" je lui caressa la tempe d'une caresse où se mélangea douceur et brutalité avec perfection. De nouveau un rougeoyant, cete fois le Shinigamis se recula. Sans nul doute avait-il eut peur! S'était normal après tout, il restait un démon et pas des moindres! Surtout si on comptait ses relations, tel son frangin de sang! Comment il se faisait appeler déjà? Sébastian? Quoi qu'il en soit, un démon lui avait dit que s'était le nom d'un chien... et bah, le démon, il est plus ni de se monde ni d'aucun! J'ai éparpillé ses restes dans la forêt pour qu'il nourrissent les loups.

Je me laissais jauger. Après tout, si je lui prouvais que je n'étais pas un menace, peut-être pourrais-je plus m'amuser avec lui et cette nuit ne serait pas sans but ni ennuyeuse?

- Ce que je fais ici? Hum, un serviteur m'a fait par de trouble dans le coin des docks et à en sentir l'odeur, un autre démon que moi était ici n'est-ce pas? Je me demandais ce qui avait pu ainsi attiré son attention, lui qui semble avoir toujours le nez dans sa tête. Mais et vous? Qu'êtes-vous venu faire ici?

Le démon roi sourit

- N'est-ce pas le devoir de tout roi de secourir une princesse en détresse?

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Sorry:

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Il soupira de plaisir, enfin quelque chose de vraiment intéressant. Et non plus ces habituelles petites gueguerre entres les shinigamis pour savoir qui ferait le plus d’heure, où le combat perdu d’avance pour conquérir le cœur de son Sebas-chan perdu d’avance (mais c’est dans les combats perdu d’avance que l’on s’amuse le plus, ce petit coté tragique à la Antigone qui faisait apparaître une larme dans les yeux de chacun…). Bref, nous avions là, une humaine qui ne servait à rien et dont l’homme à la faux oublierait bien vite l’existence et un démon. Pas n’importe lequel à l’entendre. Il sourit dévoilant sa dentition pointues et se lécha briévement les lèvres en prenant un air pervers. Il avait une chance sur deux, bien sûr, ce démon pouvait très bien être en train de se moquer de lui, et c’était même plus que possible. Mais bon s’il existait une infime chance, même minitésimale pour que quelqu’un l’aime il n’allait pas cracher dessus. Et si ce n’était pas le cas, bah..tant pis, au moins il se sera bien amusé avec cet énergumène. Il se disait roi ? Grell ne connaissait pas le système de hierarchie chez les démons, il n’avait jamais eu le droit de les étudier de près. Pour ses collègues les démons devaient être loin ou mort, le reste importait peu. Alors que bon, si on en savait autant sur eux que l’on en savait sur les hommes, cela assurerait des jours bien plus tranquilles.

« Un king ? Les démons ont donc une certaine civilisation quand même ? C’est étonnant. Et comment es tu devenu roi ? »

Le shinigami scruta ses yeux une pointe de jalousie au fond de ses prunelles émeraudes, les shinigamis avaient les yeux vert. Tous, sans aucune exception, et interdiction de mettre des lentilles. Parce que d’une part ça ne se faisait pas et puis on ne voyait absolument rien avec ces satanées lentilles. Alors que lui aurait tué pour avoir les yeux carminsde ces démons. C’était une des raisons pour laquelle il ..admirait ? Non, n’exagérons rien, appréciait était largement suffisant. Oui il appréciait les démons. Et dans sa situation, il pouvait toujours lui être utile, lui apporter des informations et peut être même finir la nuit dans son lit. Pourquoi pas ? On peut toujours rêver…

« Un autre démon…bah c’était sûr. Un humain n’aurait pas pu faire ce carnage et l’un des miens..à part l’autre idiot qui est en train de travailler avec Willy, personne n’aurait eu le cran de faire ça. »

Grell se tapota le menton, perplexe. La situation se corsait, peut être qu’avec le démon il réussirait à débroussailler les fils. Mais était ce prudent de lui révéler tout ce qu’il savait, alors que ses supérieurs n’étaient même pas conscients de la menace ? En même temps, il était parfaitement capable de mater ce démon s’il s’avérait inutile. Grell était le meilleur dans son domaine, et même si on le haissait et que personne ne l’appréciait à sa juste valeur, on ne pouvait nier le fait qu’il surpasse les autres. Il rejetta sa longue chevelure en arrière puis posa le doigt sur la bouche en faisant une moue raffinée. Ses longs cils papillonnèrent un instant alors qu’il assimilait les dernières paroles de son compagnon de la soirée.

« Détresse…c’est plutôt l’autre harpie qui risquait d’être en détresse si vous ne nous aviez pas interrompus. Mais c’est très agréable d’être en votre compagnie. Une jeune femme ne devrait pas rester seule le soir. »

Il sourit, sans lâcher son arme et s’avança délibérément vers son..son bourreau ? Sa proie ? Pour l’instant ni l’un ni l’autre. Ses hanches se balançaient au rythme de ses pas, comme s’il était en train de défiler, et il s’arrêta à quelques milimètres de l’individu. Se penchant vers lui, il murmura pour n’être entendu que du démon.

« Nous avons un petit problème..qui je pense vous concerne également. Une société est en train de « voler » les âmes… »

Il effleura les lèvres du démon de son souffle, plongeant ses yeux dans les siens, sans ciller ni loucher (et c’est super dur !) et finit par s’éloigner respectant la distance légale propre à l’intimité de chacun.

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Cet espèce d'homme à la chevelure de sang m'exaspérait au plus au point. Il ne cessait de me prendre de haut et de se moquer de moi ! Je ne sais pas ce que je lui avais fait mais si il continuait, il pourrait bien vite le regretter ! Sans attendre plus de sa part, je lui ai tourné le dos mais un bruit étrange attira mon attention. Cela provenait de la sortie opposée à celle que je suis entrée. Sans vraiment lui expliquer où j'allais, je me suis précipitée à l'intérieur de ce couloir. En donnant un coup d’œil derrière moi, j'ai bien vite remarqué qu'il était occupé et me lâcherait la grappe pendant un moment. Ce qui s'y passait était vraiment vomitif ... Au seccouurss ... On dirait que cela sort d'un véritable roman à l'eau de rose ! Comment un homme aussi magnifique et parfaitement dessiné peut courber l'échiner devant un enquiquineur dans son genre ? Enfin bref, cela n'était plus vraiment mon problème !

Sans trop plus m'occuper de se qui se passait dans la pièce jonchée de cadavre, je me suis engouffrée dans le couloir. Un vent froid me traversa ... J'avais froid mais j'ai continué à courir, je suis persuadée d'avoir entendu quelque chose et cette chose me narguait ! Je ne savais même pas où ce couloir menait. Pourquoi Maria ne m'a pas fournit un plan dans ce fichu dossier ! En plus, je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que c'était au dessus de moi ... Que quelque chose de bien supérieur à ma condition d'humaine était en jeu. C'était vraiment une sensation des plus désagréable ... !

Après je ne sais combien de temps de course en talon dans ce couloir si froid qui a une odeur de mort, un chat noir sur une poubelle grise aux yeux dorés me fixait. Il avait l'air vraiment gentil, de plus, son poil était brillant et semblait propre. Bien étrange pour un chat qui se trouve dans ce couloir. Je ne me suis pas posée plus de questions : c'était ce chat qui avait fait du bruit tout à l'heure ! Cela ne pouvait être que cela car depuis que je courrais, je n'avais encore rencontré personne ni aucun indice du genre, un bout de tissus, du sang ou que sais-je encore.

Quand je suis revenue à la pièce aux cadavres ses deux idiots étaient encore là ... C'était vraiment dégoûtant ! Mais ce qui m'énervait c'est que je n'avais toujours pas trouvé mon assassin et je déteste avoir une affaire non bouclée. Je suis restée là à les observer ... Peut-être que j'apprendrai quelque chose ... Vu qu'ils ne font pas du tout attention à moi autant sans servir à bon escient.

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We have a problem!

Vraiment, ce shinigamis intéressait de plus en plus notre vieux démons. Vieux pour nous hein! Parce que pour lui, il ne se trouvait pas vieux et cela se sentait quand il était au lit. Et en se moment, il était très intéressé par cet être à la longue chevelure rouge. Qu'il soit androgyne, hermaphrodite ou travesti lui importait peu. Il voulait seulement en apprendre d'avantage sur cet être fascinant. Sa chevelure avait quasiment la même texture et la même volupté que la sienne. Mais celle du démon semblait être enduite de quelque chose d'étrange. Les plus idiots auraient immédiatement pensée à de l'huile, de la graisse même! Mais les plus hardie, ou ceux qui avaient l'oeil, auraient tout de suite reconnu du sang... Car oui, lorsqu'il y allait à fond notre démon n'y allait pas mollo dans le massacre et même s'il se lavait à fond ou restait des heures dans l'eau, Satan seul savait comment se démon aquatique ne pouvait s'en passer!, il en restait toujours. S'était même ces résidus qui lui donnaient son odeur naturelle, légèrement empreinte de l'odeur caractéristique du sang.

- " Un king? Les démons ont donc une certaine civilisation quand même? C'est étonnant. Et comment es-tu devenu roi?"

Andras sourit à cette question.
- En massacrant un démon qui avait le rang de Bras-droit d'un autre roi. Disons, d'un "pays" qui aurait du avoir la facilité de me tuer comme toi tu l'as fait avec ces misérables. Cependant il ne savait pas devant qui il se dressait. Puis j'ai fait mes preuves dans les guerres en plumant quelques anges qui n'auraient pas dû être là où ils se trouvaient... dit le démon, insinuant par "Plumé" qu'il leur avait littéralement arraché les ailes alors qu'ils étaient encore en vie. "Le sang des anges est savoureux, voluptueux même dirais-je, mais détrompez-vous, on ne fait que s'arracher le trône et se poignarder dans le dos. J'ai de la chance d'Avoir un bras-droit plein de fois et loyal. Cela ne se fait plus... Comme mon cher frère!" ajouta-t-il en soupirant, parlant bien sûr de ce cher Sébastian, mais il ne voulait pas en parler pour le moment de peur d'impliquer l'un des êtres les plus importants pour lui dans quelque chose de dangereux.

« Un autre démon…bah c’était sûr. Un humain n’aurait pas pu faire ce carnage et l’un des miens..à part l’autre idiot qui est en train de travailler avec Willy, personne n’aurait eu le cran de faire ça.»

Il regarda l'autre réfléchir, lui même avait le hamster qui tournait à plein régime. Avec cet arme, cette tronçonneuse, il n'était pas très à l'aise. Cependant il ne craignait rien. S'il était du niveau, voir plus, de son frère alors il s'aurait tenir tête à un dieu de la mort. Et puis, un féminin dans son genre il pourrait le distraire avec de belle paroles non?

«Détresse…c’est plutôt l’autre harpie qui risquait d’être en détresse si vous ne nous aviez pas interrompus. Mais c’est très agréable d’être en votre compagnie. Une jeune femme ne devrait pas rester seule le soir. »

Le démon sourit pleinement. Décidément, l'être sur lequel il venait de tomber n'était pas n'importe qui! Cela lui plaisait bien.

- "Non, elle devrait être en une compagnie digne de ce nom!"

Il regarda le démon s'avancer vers lui jusqu'à ce qu'ils ne furent qu'à quelques centimètres, voir millimètre l'un de l'autre. Andras avait une furieuse envie de l'enlacer et de le serrer contre lui, puis de l'embrasser comme il ne l'aurait sans doute jamais été, ainsi que lui caresser tout le corps et lui enflammer les joues jusqu'à ce qu'elles soient aussi rouges que ses cheveux. Mais il s'abstint alors qu'il l'écoutait parler.

« Nous avons un petit problème..qui je pense vous concerne également. Une société est en train de « voler » les âmes… »

Andras prit un regard inquiet, et il l'était vraiment. Il prit son menton entre ses doigts et son cerveau fonctionna en plein régime.

- "C'est sans doute de cela que me parlait mon serviteur en parlant de "fait intéressant"... Hum, cela n'est pas bon, pour aucun de nous deux... Si les miens ne peuvent se nourrir suffisamment, ils quitteront le navire et comme je ne le permettrez pas, ils deviendront très agressif... cela ne serait pas bon pour Londres, déjà avec tout ce qui se passe... Mais cela n'est pas mieux pour les Shinigamis si je me trompe?" murmura le démon, empêchant ainsi l'autre femme de comprendre. Il avait faillit employé le démoniaque, mais il se doutait que l'être qui était en fasse de lui ne le comprendrait pas.

Il l'attrapa par les hanches et l'attira à lui, un fin sourire sur les lèvres. Un sourire plus que pervers et audacieux. On aurait facilement pu croire qu'il allait embrasser le Shinigami et le prendre là sans se soucier du sang, des tripes et de l'humaine, mais s'était sans compté qu'il n'était pas idiot et qu'il savait qu'il ne fallait pas agir ainsi. Lentement le démon se pencha et, d'une voix sensuelle que seul les démons savent employer, il lui murmura;

- Et si l'on partait uniquement nous deux à la recherche de ces responsables? Je ne me plaie pas à l'idée que l'on joue sur un territoire qui appartient à d'autres et, qui plus ait, empêches de telle beauté de faire leur travail...

Soudain, il se releva, les yeux rougeoyant. Son regard de braise se posa sur la jeune femme

- "Vous pensez que je en vous vois ni ne vous entend? Qu'elle idiote cette humaine... Voulez-vous vous en occuper beauté divine? Ou le faisons-nous ensemble?"

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Messages : 368 Date d'inscription : 12/11/2012

On y était, alors que cela faisait des mois, peut être même un peu plus…que l’homme à la tronçonneuse gardait ce secret jalousement, dans l’unique but d’épater la galerie (et aussi un peu parce que personne ne le croirait on parle quand même de Grell Sutcliff, la faucheuse qui se promène en talon haut et qui crie au harcélement , voilà qu’il allait tout balançait au premier beau gosse venu. Bon faut avouer quand même que ce n’est pas n’importe quel beau gosse, c’est THE beau gosse, et en plus c’est un démon et en plus bis c’est un démon qui n’a pas l’air d’être répugné par lui. Faut avouer que ça change du quotidien quand même. Ça fait du bien au moral d’avoir une personne qui vous regarde de cette manière, un prince des ténèbres qui vient vous prendre par la taille et qui vous emmène sur son cheval noir vers d’autres meurtres sanglants et histoires tragiques. Pour une fois que cela tombait sur lui, il comptait bien en profiter un peu hein…vous comprendrez. En plus il avait un frère alors peut être que plus tard on pourrait se faire une petite réunion de famille et plus si affinitée….

Laissant là ses rêveries, le shinigami revînt à la dure réalité qui était sienne. Le froid, la nuit, la lune qui était en train de disparaître peu à peu –en fait ce n’était plus vraiment la nuit, plutôt le début du jour…- Il savait que ce qu’il allait faire était risqué, il allait sûrement se faire bannir de la caste des shinigami (si ce n’est pire, peut être qu’ils voudraient même lui faire rejoindre sa grande amie la mort.) et ce n’est pas du côté des démons ni des anges qu’il pourrait compter sur un appui. Et ne parlons pas de ces misérables insectes que sont les Hommes…si jamais cela tournait mal (ce qui avouons le était plus que probable) il allait se retrouver seul sans appui. Il plongea son regard dans celui de l’autre homme, ses yeux verts scintillant perdus dans leur reflexion. Le jeu en valait-il la chandelle ?

Leur petit échange verbal acheva de le convaincre. Cet être semblait loin d’être bête, il était influent et puis…il savait apprécier les charmes naturels et la beautée naturelle du shinigami. Il y avait une certaine alchimie entre eux, Grell n’irait pas jusqu’à parler d’un coup de foudre (non il n’y croyait pas à celui là.) mais le courant passait bien. Lorsqu’Andras lui demanda si ce n’était pas mieux pour les shinigami, la faucheuse haussa un sourcil si haut qu’il disparut sous les mèches rebelles de sa frange.

« En quoi ce serait-mieux ? Les démons ne sont pas notre principale activités, les âmes ne disparaissent pas comme cela, si elles sont « volées » c’est bien pour faire quelque chose. Imaginons un instant que la bande qui nous vole notre travail décide de se constituer une petite armée d’âme..ou autre chose de ce style. C’est sur les shinigami que la faute retomberait immédiatement. »

Il avait murmuré, presque sussuré comme s’il avait déclamé une déclaration d’amour alors que son regard et ses propos étaient on ne peut plus sérieux. Pour qui connaissait bien le shinigami..Cela pouvait presque sembler choquant. Il soupira en se blotissant contre le démon, comme s’il était à l’abri entre ses bras étonnament musclé. La lame de sa faux reposait néamoins contre la cuisse de son compagnon du soir, comme un avertissement. Sa proposition était alléchante. Se retrouver seul avec lui, pouvoir parler sans avoir à chuchoter et même crier un bon coup. En plus lui en tant que roi il devait bien avoir des informateurs, lui-même avait bien une personne à qui il pouvait parler mais bon pas sûr qu’elle accepte.

Il posa son doigt sur le cou du jeune homme (façon de parler parce qu’on ne savait vraiment jamais l’âge de ces créatures) et le fit remonter lentement sur sa joue jusqu’à ses lèvres. Inutile de chercher à savoir ce qui se passait dans la tête de la faucheuse à talon en ce moment précis, c’était censuré aux moins de 18 ans…

« Pour ce qui est de l’humaine, tu peux t’en occuper si tu veux. Mais elle est suspecte, comme par hasard elle se retrouve ici pour enquêter…donc soit on la surveille soit on l’étripe et on laisse croire qu’elle faisait partie de tout ceux là. »

Du doigt il désigna les autres victimes, sur lesquelles les mouches commençaient à prendre leur marque. Grell plissa le nez et secoua la tête, la belle scène était désormais terminée. Le sang si pur et si rouge était maintenant coagulé en une masse noirâtre informe qui n’avait plus rien de poétique ni de grellesque.

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..on a un problème! [qui veut]

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