(Mich' + Don) † Le monde portera toujours la vermine en son sein.

Michael n'arrivait pas à savoir si c'était réellement une bonne chose que cet homme des rues le prenne pour un gars de ce gang : Les Black Birds, des américains, d'après les dires de ce Donald. Michael ne savait que peu de chose de ce continent, du moins, il savait ce qu'en disait les journaux au moins. Une dispute ? Dispute avec un autre gang de mafia sans doute. Oui, c'était concevable voire évident. Mais voilà de longues années que Michael avait perdu ses connaissances concernant les Mafias qui avaient élues domicile dans la capitale londonienne. Il devait avouer que ça n'était plus son rayon, depuis qu'il avait arrêté de s'y intéressait après que son choix de tuer seul, et sans aide, avait été décidé. Il savait que ces lieux étaient emplies d'arnaques, de mensonges et surtout de danger. C'était un milieu qu'il n'avait que côtoyé pour y faire le ménage. Mais il avait aussitôt arrêté, parce que s'en prendre à des puissants, alors que nous sommes mortels, c'est comme se jeter dans une arène sans arme, et sans ressource. Suicide. Tout simplement. Depuis, les choses avaient changés. Il n'était plus vulnérable. Ou plutôt, moins qu'avant.

Et pourtant, tout commençait à devenir un peu plus clair dans son esprit. sa naturelle déduction pour les choses, et surtout son ingéniosité pour classer les éléments dans sa tête, l'aidait sans aucun doute à cerner le sujet. c'était simple : les black Bird tout droit arriver en Angleterre commencent à devenir puissant dans le milieu, au détriment des autres gang. chinois, italiens, tous perdent de l'influence, et ce très rapidement. Forcément, l'ambiance se chauffe, et les affrontements deviennent fréquent. Donald n'est qu'un dommage collatéral malencontreux. Rien de plus, rien de moins. Les choses auraient pu s'arrêter dans son esprit, mais il n'en fit rien. Tout continuait à défiler, comme s'il n'arrivait plus à arrêter la machine infernale qui était son cerveau. Les suppositions n'arrêtaient pas de défiler, si bien qu'il eut encore un moment d'absence. Il secoua un temps la tête pour s'arrêter. Il crut devenir fou, l'espace d'un instant. Son esprit était si éveillé, si curieux qu'il en était excité. C'était une sensation folle de savoir qu'on était sur la quête d'un grand mystère, et qu'on avait les capacités à l'élucider. Une chose que peut d'entre nous sachent vivre réellement.

D'un geste rapide mais bref, il secoua la tête, comme pour arrêter d'y penser. Il s'agissait de ne pas trop crier victoire. Il y avait tant d'éléments qui lui échappait, comment parvenir à tous les rassembler ? Après tout, le but principal qu'il s'était donné était de punir et de venger. Mais Donald n'était rien, en vérité, comparé à cette immense question qu'il avait en tête. Il fouilla ses poches à la recherche de quelques choses à manger. Comme il n'avait plus de domicile fixe, lui non plus, il lui arrivait de garder quelque chose sur lui pour sa propre faim : il ignorait encore qu'il n'était plus nécessaire pour lui de manger. Rapidement, il sortit une brioche et la tendit à Donald dans un nouveau sourire. Il lui fallait des renseignements, et peut-être qu'il lui en donnerait de nouveaux, s'il prétendait être bien celui qu'il pensait être. Prêcher le faux pour obtenir le vrai était commun pour lui. C'était là que cette enquête commençait enfin.

♦.Oui, je sais, on me le dis souvent. Tellement que je manque de crédit pour certaines choses. Mes collègues ne me prennent jamais au sérieux.

Et ce disant, il continua de sourire, essayant de confirmer ses dires et de gagner de la bienveillance. De toute manière, maintenant, il savait qu'il n'était pas le seul. Il savait qu'un bienfaiteur, autre que lui, avait aidé ce même monsieur. Quant à savoir qui était cette personne, il ne pourrait que le découvrir en sachant plus sur les Black Birds, et sur leur chef. Et l'endroit de leur planque. Quoi qu'il en soit, il savait que tout ça n'était pas de bonne augure, autant que le nom de ce gang, sonnant comme le corbeau qui veille sur les morts, où qui présage d'autres catastrophe. A moins qu'il ne soit pire : le symbole du diable.

Un démon serait-il derrière cette histoire de guerre des gang ? Après tout, ce nom de mafia n'était pas très commun. Qui prendrait le corbeau comme nom. Si ce n'est quelqu'un qui n'aime le satanique. Et la raison pour laquelle la bande se ferait de plus en plus une place est qu'un - ou plusieurs - de ses membres ne soit un démon ? Ou bien même ... le cerveau ? Ou alors, le "black bird" signifiait un autre oiseau que le corbeau ... Il lui fallait en savoir plus.

(Mich' + Don) † Le monde portera toujours la vermine en son sein.

Wyaat McPencer. Il avait enfin un nom auquel se rattacher pour d'éventuelles recherches. Il lui était clairement décrit depuis le début par le sans-domicile par quelqu'un de gentil. Mais il était clair pour Michael qu'on ne pouvait se retrouver lier à une mafia sans quelques raisons valables. Est-ce seulement pour des dons curatifs qu'il était rentré dans les Black Birds ? Quoi qu'il en fût, cette histoire de « magie » ne sentait pas bon du tout. Même si Michael ne croyait en rien en ce qui concernait la magie, il ne pouvait nier que des choses qu'il pensait autrefois surnaturelles existaient réellement. Il en avait été témoin lui-même, de cette autre partie de la vie. Il devait juste en apprendre un peu plus, comme chaque fois. Et il était loin de tout connaître ...

S’il enseigne son art à des membres de cette mafia, alors il est réellement dommage qu’il ne fasse réellement parti de ce gang. Il en aurait apprit beaucoup plus, car l’affaire prenait une ampleur de plus en plus grande. Si quelqu’un qui n’appartenait pas au monde humain venait y fouiner pour mettre son grain de sel ça n’était pas de la réjouissance ni une merveilleuse idée. Et a motif pouvant encourager l’ex-humain qu’il était, il ne pouvait ignorer les agissements de tels groupes dans la capitale. Même si, apparemment, on avait aidé ce sans abri plus d’une fois. Les conséquences pour la population restait les mêmes : tôt ou tard ils en souffriraient, de cette guerre de clan. Il ne pouvait les laisser continuer ... chose étrange ou pas.

Les prochaines options qui s’offrait à lui était nombreuses. Bien qu’il ne savait pas totalement vers laquelle se tourner. Il fallait pour sur connaître le nom du chef de gang. Non pas pour couper la tête de l’hydre –car celle pouvait très bien repousser grâce à la montée en puissance d’un autre – mais pour atteindre ce Wyatt en personne. Il lui fallait plus d’information. Et surtout, il lui fallait savoir le nom de la planque. Ou du moins, ou il pourrait trouver tout ce petit monde, et au plus vite. Et la nouvelle bienveillance de Donald allait servir. Il avait une idée.

♦.Ouais, excusez moi je suis un peu trop protecteur. Mais vous avez raison, j’dois pas me laisser me démonter par les autres ! J’ferais d’mon mieux pour être le meilleur.  et il afficha un sourire enthousiaste avec un poing levé. Aussitôt après, sa mine se décomposa, l’air hésitant.

♦.euh ... j’ai oublié le point de rendez-vous ... il prit sa tête dans ses mains.

♦.J’suis vraiment nul en orientation ... déjà que j’me suis paumé quatre fois avant d’arriver ici. Bon sang j’suis pas sorti d’affaire ... j’vais me faire engueuler si je suis en retard

Simuler l’angoisse n’était pas difficile en vérité. Restait à savoir si son tour allait marcher. Et si la personne en face avait cette information...