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Alan Humphries - Terminée \o/

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Invité
Anonymous

❝ Invité ❞




Alan Humphries - Terminée \o/ Vide
Message Sujet: Alan Humphries - Terminée o/ Alan Humphries - Terminée \o/ Empty25/8/2014, 16:08

« I was born alone in this world and alone I will die. »
Alan Humphries
« Alan Humprhies © Kuroshitsuji»


Nom : Humphries

Prénom: Alan

Date de naissance: 3 Septembre

Age: D’apparence, une bonne vingtaine d’années, sinon, moins d'un siècle à quelques années près.

Lieu de naissance: Londres

Sexe: Je sais qu’il est pas bien viril, mais zut quoi !

Race: Shinigami

Rôle: Employé à la Division de Collecte des Âmes.

Sexualité: Homosexuelle à forte tendance Ericosexuelle.


“ Le Caractère



Quand tu vois l'image qui me sert de bannière, tu dois te dire que notre gaillard n'a pas l'air des plus sympathiques ; même Spears a l'air plus commode. Eh bien, disons simplement que cette bannière n'est pas représentative du personnage – pourquoi l'avoir choisi dans ce cas ? Parce que -, sans pour autant en être son exact opposé. Alan, c'est un gros marshmallow dont le pouvoir spécial réside dans son invisibilité. Sa technique favorite ? Faire tapisserie. Tu le vois et pouf, d'un coup tu ne le vois plus, comme par enchantement. Dans une autre vie, il a probablement dû être un ninja : passé maître dans l'art de la discrétion, notre sujet ne veut pas qu'on le remarque. Tu l'as deviné, le p'tit gars est timide, vraiment timide. Si tu ne fais pas le premier pas vers lui, inutile d'espérer qu'il vienne t'aborder, mis à part si un événement extérieur l'y contraint. En fait, le qualifier d'effacé serait plus juste. Jamais, tu ne le verras danser sur une table à moitié à poil – enfin, ça se négocie pour une certaine personne -, même bourré comme un coing – quoique -, car il est constamment enfermé dans une espèce de retenu qui détruit toute idée qui pourrait le pousser à s'exposer.

Tout ceci est dû en grande partie à son manque de confiance en lui. L'amour propre, il ne connaît pas ; il se considère comme une merde et ne se cache pas pour l'admettre. Oui, il est inutile. Oui, il est faible, il le sait. Tu peux l'insulter toute la journée et lui cracher à la gueule en répétant à tue-tête qu'il ne sert à rien, tu ne provoqueras aucune réaction de sa part. Il se dénigre assez lui-même, alors, si tu t'y mets aussi, eh bien, tu ne feras que confirmer ce qu'il sait déjà. Tu vois cette publicité à la télévision avec le papier essuie tout de la mort qui tue qui engloutit n'importe quoi ? Alan, il est pareil : il adsorbe tout. Bon, je ne vais pas aller jusqu'à le confronter à du papier essuie tout, ce ne serait pas très gentil. C'était simplement pour vous montrer la puissance du narrateur dans les comparaisons poétiques. Pourtant, ne va pas croire que notre bonhomme est insensible et indifférent à toute critique. Être inutile et décevoir son entourage constitue une de ses plus grande peur. Ainsi, même si tu enfonces une porte ouverte en lui rabâchant ce qu'il est, tu vas le blesser au plus profond de son être. Devant toi, il ne va pas pleurer et se rouler par terre, ce serait bien trop démonstratif. Il va passer par une phase d'acceptation, acquiesçant tout ce que tu lui dis, puis, seulement lorsqu'il sera seul, chialer comme une gonzesse devant Titanic.

Notre gamin, il est sensible, tu l'auras compris. Bon, il ne va pas s'émouvoir du moindre pet de papillon, mais il n'est pas rare qu'il réagisse vivement lorsque la situation l'impose. Il pleure, il rougit, il rigole, bref, si tu es un brin observateur, tu arriveras facilement à définir son humeur du jour. Très expressif, il te suffit de regarder son visage quelques secondes pour comprendre dans quel état il est. Il n'est pas très bon comédien, de ce fait, tu n'as pas à craindre une quelconque hypocrisie de sa part. S'il te ment, ce sera seulement par gentillesse, c'est-à-dire pour te ménager d'une vérité désagréable. Sinon, il te dira toujours le fond de sa pensée, un chouïa édulcorée pour te faire passer les messages les plus négatifs. Franchement, il est très rare qu'il soit méchant avec quelqu'un sciemment. Même avec Sutcliff qui le rabaisse dès qu'il en a l'occasion, il n'arrive pas à lui en vouloir. Il lui trouve des facteurs atténuants, se dit que tout est probablement de sa faute, en gros, ne voit pas le mal alors qu'il est fringué en rouge flashy avec une énorme pancarte sur la tronche. D'ailleurs, en parlant de sensibilité, tu peux la retrouver facilement dans une de ses passions. En effet, Alan aime les fleurs. Il connaît le code du langage floral, ce qui, soyons honnêtes, n'améliore pas grandement sa virilité. Si tu cherches de la testostérone mon lapin, tu peux faire demi-tour de suite, tu lis la mauvaise présentation. Ses préférées sont les éricas, et ce passe-temps lui joue de mauvais tours à l'occasion. Un jour, Eric lui avait offert des roses rouges pour son anniversaire, et il s'était un peu mépris sur la nature du message.

Heureusement, il est loin d'être bête notre animal, lui évitant de se fourvoyer lors de ce genre d'évènement. Avoue, tu ne l'avais pas vu venir cette transition. Donc, Alan est un garçon réfléchi qui pèse toujours le pour et le contre avant de prendre une décision. Contrairement à son homologue blond, il pense toujours aux conséquences de ses gestes. Ne va pas croire qu'il n'a pas le sang chaud pour autant. Certes, il ne se met pas en colère souvent. Toutefois, si tu t'amuses à toucher à ceux qu'il aime, je ne donne pas cher de ta peau. On ne plaisante pas avec son entourage. Lorsqu'il s'énerve, il hausse le ton bien plus que son gabarit ne pourrait le suggérer. Bizarrement pour quelqu'un de posé comme lui, Alan peut s'avérer très impulsif. Il y  a plusieurs facteurs capables de lui faire foncer droit dans la gueule du loup. Premièrement, si tu touches à ses amis. Il n'en a déjà pas beaucoup, alors il est évident qu'il cherche à les conserver du mieux qu'il le peut. Dévoué et loyal envers eux, il leur décrocherait la lune si on lui demandait poliment. Deuxièmement, si tu interfèrent dans son travail, il y a fort à parier qu'il perde son calme légendaire. Notre Shinigami ne fait pas parti de la clique des tire-au-flanc de la Dispatch, il est très professionnel. La paperasse ? Pas de problème. Il rend toujours la sienne en temps et en heure. Il fait même celle d'Eric pour éviter que ce dernier ait des problèmes avec la hiérarchie alors bon ... Tu peux le dire : notre sujet est assidu.

N'allons tout de même pas jusqu'à le mettre au même niveau que Spears, il ne se couche pas avec un exemplaire du règlement sous son oreiller. De toute façon, il lui semble naturel de bosser. Après tout, il est payé pour ça, non ? Organisé, Alan est un employé modèle qui effectue toujours les tâches qu'on lui confie en temps et heure, aussi rébarbatives soient-elles. Les heures supplémentaires ne lui font pas peur ; il aime son boulot, surtout quand il est bien fait. Il est vrai que certains aspects de son métier sont difficiles pour lui. Par exemple, il avait beaucoup de mal au début à prendre la vie des gens. Peut-être est-ce un problème de sentimentalisme comme lui rabâche souvent Eric, ou seulement une trop grande empathie. Alan comprend les personnes de la liste ; il se met à leur place et éprouve leur souffrance. Évidemment, il en ressort profondément affecté. Dans tous les cas, malgré sa compassion trop développée, il se force à passer outre et à effectuer sa besogne soigneusement. Oh, tu ne l'entendras pas se vanter pour autant. Il est humble, notre marsouin, et il préfère largement faire son taff en toute discrétion plutôt qu'avoir sa tronche placardée sur un mur en tant qu'employé du mois.  

Vu qu'il n'aime pas être sous le feu des projecteurs, il en va sans dire écrire qu'Alan est un suiveur dans l'âme. Il n'ose jamais proposer ses idées de peur qu'on le prenne pour un idiot. Il écoute beaucoup, prenant les différents avis et, au final, se contentant de suivre bêtement celui qui aura parlé le plus fort. Il tentera sûrement de donner un petit conseil au passage, s'il ne pense pas que la stratégie adoptée est la plus efficace, sauf que son intervention s'arrêtera là. Les décisions, il préfère ne pas les prendre par lui-même par crainte de faire le mauvais choix. Bon, n'exagérons pas non plus ; lorsque la situation demande une prise d'initiative ou qu'il est seul, il ne va pas rester comme un concombre et attendre de prendre le soleil. Il sait aussi remuer son popotin quand il le doit. Disons qu'il ne veut contrarier personne, par conséquent, il préfère s'écraser afin de ne pas froisser tel ou tel Shinigami. Tu ne l'as peut-être pas remarqué, néanmoins, notre Alan déteste la solitude. C'est pourquoi il se plie en quatre pour que tout le monde l'apprécie. Être seul est une véritable source de souffrance pour lui. Alors, il se montre extrêmement possessif envers ceux qu'il aime, pour ne plus être seul.  

Cependant, il nous manque tout de même une facette importante de sa personnalité. Je crois que tu dois déjà avoir un objet contondant en main pour me le balancer parce que je n'ai pas encore abordé la chose. Calmons-nous, j'y arrive. Le rapport du faucheur avec sa maladie est ... Compliqué. Il sait pertinemment qu'il est gravement malade, il le nie pas. Il trouve même la situation ironique à souhait : un Dieu de la mort condamné à mourir comme un simple mortel, si ce n'est pas la meilleure de l'année, je mange mon clavier. Pourtant, il surestime beaucoup sa santé. Vraiment beaucoup. Il lui arrive bien souvent de se lancer dans des opérations kamikazes, comme s'il pétait la forme. Sauf que non, il ne pète pas la forme. Il refuse catégoriquement qu'on puisse le considérer en tant qu'un boulet. Donc, il se donne à fond, même s'il fait de temps à autre les frais de son imprudence. La pitié, il n'en veut pas. Rien qu'entendre certains de ses partenaires le materner ne lui fait que ressentir un dégoût encore plus profond envers sa personne. Comment ? Eric aussi le chaperonne ? Mais t'as rien compris ! Tout est différent avec Eric. Tout. Eric, il est beau, il est grand, il est classe, c'est l'idole d'Alan. Il aurait tellement voulu être comme lui. Il l'aime ... Bien. Beaucoup. Passionnément. A la folie ? Pourtant, il n'osera jamais lui avouer. Alan à la trouille de se faire refouler comme à l'entrée d'une boîte d'une nuit. Après tout, Eric est un hétéro convaincu, que ferait-il avec quelqu'un d'aussi inintéressant que son partenaire ? Il mérite mieux qu'une lopette, réellement.  


“ Le Physique






Tu vois le grand type blond là-bas ? Si, tu sais, celui avec les tresses et les lunettes fumées. Bien. Donc, maintenant, tu baisses les yeux. Encore. Encore. Voilà. Félicitations, un Alan sauvage vient d’apparaître dans ton champs de vision ! Enfin, si tu daignes y prêter attention. Parce que notre sujet n’est pas du genre imposant, au contraire, de sorte qu’il est facile de passer à côté de lui sans le remarquer. Du haut de son mètre soixante-huit, il se sent tout petit face aux autres de la Dispatch. Loin de lui l’idée de mettre des talons comme certains, mais s’il avait trois ou quatre centimètres en plus, il ne s’en plaindrait pas. N’allons pas jusqu’à dire que sa taille est un complexe, seulement, quand on traîne la plupart du temps avec une armoire à glace, ça la fout mal d’être un mikado. Tu me diras que n’importe qui ressemblerait à une allumette en face d’Eric, j’en conviens, cependant, Alan a la particularité d’avoir la carrure allant de concert avec sa taille, à son plus grand malheur. Certes, il a des muscles, comme n’importe quel individu bien portant – ahah. Toutefois, ils sont bien cachés, faisant de lui un petit homme fluet incapable de soulever son bureau quand il coince malencontreusement une feuille en dessous – maudit soit le bois massif.  Il est clair qu’on ne l’a pas recruté pour ses incroyables capacités physiques. En fait, il donne l’impression qu’une simple bourrasque pourrait l’emporter. Allons, il est un tantinet plus robuste qu’il en a l’air, je te rassure avant que tu n’appelles le samu d’urgence. Même si sa situation est assez spéciale, avouons-le.

Pourtant, vu son visage, tu pourrais effectivement paniquer et crier au médecin dès que tu le vois. Alan, il est très pâle, aussi blanc qu’un cachet d’aspirine. Quand on connaît sa santé, ce n’est pas très étonnant. Mais si tu es du genre à t’inquiéter d’un rien, tu pourrais craindre qu’il ne te claque entre les doigts, il est vrai. Normalement, il ne devrait pas crever de sitôt si cela peut te rassurer … Non, en fait j’en sais rien. J’aurais mieux fait de me taire. Donc. Revenons sur son visage histoire de lui apporter une peu de couleur. En tant que Shinigami, notre brindille a les mêmes pupilles que ses homologues, désolé de te décevoir pour l’originalité. Ses yeux sont composés de deux teintes distinctes : vert à l’extérieur et jaune à l’intérieur. Rien de nouveau sous le soleil si tu as déjà croisé un Dieu de la Mort dans la rue – même si, en toute logique, tu ne devrais plus être ici pour lire ce texte. A l’instar de ses pairs, Alan porte également des lunettes, accessoire indispensable pour tout employé de la Dispatch qui se respecte. Les siennes, elles sont … D’une banalité affligeante. Des verres ovales montés sur une fine monture grise. Point. Je pense que tu l’auras remarqué : notre bonhomme n’est pas du genre à s’afficher.

Évidemment, ses cheveux ne déroge pas à cette règle. Il sont mi-longs voire plutôt courts, tout dépend du point de vue, et d’une incroyable couleur tellement pas commune qu’il est fort probable que tu n’en ais jamais vu une semblable. Franchement, quand on la contemple, on se demande comment il peut se balader avec. Non, je plaisante. Ils sont tout simplement bruns. Excuse-moi de vouloir te vendre un minimum de rêve. Leur coupe n’a rien d’extraordinaire, il a quelques épis rebelles mais rien de bien sorcier. On peut quand même noter la présence d’une mèche qui balaye timidement son front. Honnêtement, je ne vois pas d'autre chose marquante au niveau de sa tête. A l'image de tout le monde, il a une bouche, un nez, deux oreilles, bref, pas quoi vous en faire une chanson. Note quand même au passage que ses joues ont la fâcheuse tendance à prendre une magnifique teinte rouge quand il est gêné par exemple, ce qui nous fait basculer dans son côté purement adorable. Car, depuis tout à l’heure, je te le présente comme une personne quelconque, mais le considérer ainsi serait se tromper lourdement. Pourquoi ? Eh bien, pour la simple et bonne raison que tout ces détails contribuent à ce que nous appellerons son capital de mignonitude. Monsieur a une bouille adorable, sans parler de son aspect fragile, baissant son nombre de points de virilité, certes, mais augmentant considérablement celui qui fait craquer les fangirls aux hormones en fleur.

Niveau vestimentaire, n'attend pas de grandes innovations de sa part. Il fait partie des quelques tondus qui ont lu entièrement le règlement de la Dispatch et qui le respectent du mieux qu'ils le peuvent. Sobriété est le maître mot de sa tenue. Il se contente la plupart du temps de porter le costar noir habituel de tous les Shinigamis sérieux. Sa veste est noire, son pantalon, ses chaussures – parce que, désolé Ronald, mais les pompes blanches, juste non -, ses gants et ses chaussettes aussi. Sa chemise blanche est impeccable en permanence, tu ne trouveras aucun faux plis sur ses uniformes tellement il leur porte une attention particulière. Soigneux dans son apparence, le jour où tu le verras débouler au travail tout débringué n'est pas encore arrivé.Sauf que dans ce merveilleux tableau, un détail a sûrement dû attirer ton œil aiguisé. Monsieur a fait une entorse au sacro-saint code vestimentaire dans la mesure où il ne porte pas de cravate. En effet, autour de son cou se trouve une sorte de lanière attachée par un un bijou argenté en forme de tête de mort – ne me fixe pas ainsi, je n'ai aucune idée du nom que ce truc peut avoir. Étonnant, n'est-ce pas ? Va pas chercher quelle fantaisie lui est passée par la tête au moment où il s'est habillé un matin. Je sais : il ne veut pas se faire remarquer et pourtant, il arbore un signe distinctif. Y'a une couille dans le pâté si tu me passes l'expression.

Enfin, parlons de sa chère Death Scythe, élément incontournable de sa panoplie du parfait Shinigami. La sienne s'avère être une sorte de couperet deux fois plus grande que lui. Imagine la honte : même sa faux le dépasse largement ... Oui, encore un outil de jardin. Tu ne savais pas que les faucheurs ont un partenariat avec Jardiland ? Bah voilà, je te le dis. T'as vu, on ne rigole pas ici, on n'a pas peur de dénoncer. Si tu ignores ce qu'est un couperet – ce que je comprendrais, car cet instrument est quelque peu désuet -, en réalité, il s'agit bêtement d'un hachoir monté sur un manche à balai. Sauf que vu sous cette angle, c'est vachement moins classe, tu l'avoueras. Donc, si un jour tu aperçois un couperet dépasser de la foule, baisse les yeux et tu trouveras sûrement l'élément le plus mignon de la Shinigami Dispatch.


Histoire





Commençons par le commencement. Du moins, par le début de sa vie de Shinigami. Avant ? Oh, il y a eu un avant. Seulement, il n'y a rien d'intéressant dans ce passé-là. Vous n'y trouverez pas comment il a contracté sa maladie, ni sa rencontre avec Eric, que du vide en somme. Et moi, je n'ai pas envie de vous raconter du vide, nandidiou. En gros, il vivait dans une famille aimante en compagnie de trois charmantes sœurs, deux aînées et une cadette. Tout se passait bien dans le meilleur des mondes, Alan était un gamin exemplaire quoiqu'un poil timide. Il grandit sans événement vraiment marquant. Et puis, un jour, bam, il était mort. Sa défense immunitaire était déjà merdique à l'époque, sans parler des conditions d'hygiène craignos. Il avait contracté la peste sous sa forme septicémique. Autant dire qu'il n'avait pas fait long feu. A son grand étonnement, il se réveilla non pas dans un cercueil, mais bel et bien vivant et il accepta sans rechigner sa nouvelle condition. Nous allons donc attaquer plus sérieusement par son entrée à l'académie des Shinigamis.

Au départ, notre petit nounours était bâti à l'image de tous ses camarades, c'est-à-dire que sa santé n'avait rien à envier à celle d'un sportif du dimanche. Mis à part qu'il était de constitution chétive, il pétait la forme comme n'importe quel jeune de son âge. Sa scolarité se déroula sans problème particuliers. Bosseur, Alan n'avait pas de mal à avoir des notes tout à fait honorables dans le domaine théorique bien que sa nature réservée lui interdisait de se vanter. En pratique, avouons-le, il avait un tantinet plus de mal. Pas de sa faute si la nature l'avait doté d'une carrure d'allumette, il n'y pouvait rien. De par sa timidité, Alan passait le plus clair de son temps seul. Non pas qu'il n'appréciait pas la compagnie des autres recrues, c'était plutôt les autres qui semblaient ne pas s'intéresser à sa présence. Notre Shinigami en apprentissage se retrouvait donc dans son coin comme un blaireau. Il n'osait pas aller au contact des autres, de peur de se faire rejeter. De plus, comme il était trop effacé, on ne prêtait pas trop attention à lui et on l'oubliait la majorité du temps. Cette solitude, il la haïssait. Lui, il voulait avoir des contacts sociaux avec ses camarades, il voulait se faire des amis. Cependant, sa timidité l'empêchait de faire le premier pas et, résultat des courses, il se retrouvait le plus souvent avec pour seul partenaire les livres de la bibliothèque. Au moins, ses nombreuses heures passées à lire les ouvrages lui avait permit d'apprendre  le langage des fleurs ... Moui, il se faisait vraiment chier pour se lancer dans de telles études.

Son futur métier ne le dérangeait pas outre mesure pour l'heure. Il ne réalisait pas vraiment la tâche qui lui incomberait en vérité. Lorsqu'on le présenta à son binôme pour l'examen final après sa longue formation, il réalisa seulement qu'il allait ôter la vie de quelqu'un. Lui, un être tout mignon, tout gentil, tout plein de bons sentiments, allait mettre à terme à l'existence de quelqu'un qui n'avait rien demandé. Inutile de préciser que la nouvelle passa difficilement. Sans compter que son partenaire n'était pas des plus sympathiques et, dès que quelque chose allait de travers, s'en prenait directement à Alan. Forcément. Le brun était une victime facile pour cacher son incompétence, hein. Leur collaboration fût relativement compliquée. Alan avait trop de scrupules à tuer l'objet de leur évaluation. Il trouvait des facteurs atténuants à la pelle à ce vieux bonhomme tandis que son collaborateur était catégorique : pas de pitié pour les croissants. Euh. Pour la cible. Le jour J arriva finalement et tout ne se passa pas comme prévu. Alan hésitait trop, il se mettait à la place de leur victime et ressentait sa souffrance, il ne voulait donc pas accomplir le geste fatidique. Après moults insultes, il se fit violence mais un événement extrêmement rare se produisit.

L'âme n'avait pas envie de partir si facilement, elle avait décidé de troller son monde pour quitter la scène de manière brillante. L'esprit vindicatif de notre charmant personnage secondaire se matérialisa et décida de se battre contre les recrues. La suite est un peu floue pour Alan. En gros, vu qu'il était construit comme un aimant à malchance, la colère de l'âme lui tomba sur la tronche, ou plutôt, sur le cœur. Il tomba dans les pommes et ne se réveilla que bien des jours plus tard à l'infirmerie de la Shinigami Dispatch. Il se sentait étonnamment bien. Évidemment, il ne l'était pas. Il venait de contracter une maladie extrêmement rare – ENCORE - pour les faucheurs : les Épines de la Mort. Vu le nom, vous aurez compris qu'il ne s'agissait pas d'un truc bénin. En fait, cette maladie se manifestait par des épines autour du palpitant qui se resserraient peu à peu jusqu'à ce que le sujet décède. Incurable, elle faisait partie des rares moyens capables de tuer un Shinigami censé être immortel. Il avait encore gagné le quarté quinté plus ...

Pourtant, il ne prit conscience de ce handicap que lors de sa première véritable crise. Dans la mesure où il n'avait pas fini l'examen à cause de cette affaire, il dû recommencer l'étape finale avec un mentor cette fois-ci, afin d'être sûr que rien ne viendrait perturber le bon déroulement de l'opération. D'un bout à l'autre de la société, on commençait déjà à le prendre en pitié. Il détestait ça. Il détestait qu'on le croie maintenant infirme au point de lui coller un maître avec lui. Il détestait qu'on le prenne continuellement avec des pincettes. Il voulait simplement qu'on lui fiche la paix et qu'on le laisse se démerder tout seul. Il allait crever, alors pourquoi s'acharner à lui faire repasser le test ? Il ne serait jamais qu'un poids pour le service s'il était promu.

Dans cette disposition aussi joyeuse qu'un morceau de Chopin, il fit connaissance avec son tuteur, Eric Slingby. Au départ, il faut avouer que cette montagne lui faisait franchement peur. Il ne voulait pas le froisser par crainte de se prendre une baffe et de faire trois fois le tour de son slip sans toucher l'élastique. Et puis, au fur et à mesure, il s'était aperçu qu'Eric cachait un gros marshmallow pour cœur sous une carapace en béton armé bardée de piques. Il se surprit à apprécier de plus en plus sa compagnie et à se confier à lui. Le blond était tout ce qu'Alan aurait voulu être. Eric n'était pas sentimentale, il ne se posait pas trente milliards de questions existentielles quant aux noms inscrits sur sa liste. Personne n'osait lui marcher sur les pieds, lui. Il leur trouva même un point commun au détour d'une conversation : la solitude. Alan venait de trouver son modèle, son Dieu. Les trente jours de préparation passèrent trop vite et notre bisounours était triste car, une fois gradé, il ne reverrait peut-être plus Eric. Mais avant toute chose, il lui fallut repasser l'examen.

Sans grande difficulté cette fois-ci, Alan faucha l'âme de la cible. Au contact d'Eric, il avait développé un semblant de professionnalisme ; il ne se laissa pas déstabiliser une seconde fois par l'envergure de la tâche. Sa maladie, il avait l'impression que c'était du flan. Certes, à l'occasion, il avait bien senti une douleur désagréable dans sa poitrine, mais rien d'insurmontable. Il regretta amèrement son jugement hâtif, car, alors qu'il parlait des éricas à Eric dans le jardin du décédé – quelle ambiance romantique -, il sentit son cœur être transpercé de part en part. Son souffle se coupa net, de sorte qu'il était réduit à lutter désespérément pour avoir une bouché d'air. Et cette douleur. Vous vous êtes déjà enfoncé une épine dans le doigt ? Ça fait mal, hein ? Eh bien, maintenant, imaginez des centaines d'aiguilles droit dans le cœur. Iil en tomba inconscient. De retour à l'infirmerie, il constata qu'Eric l'avait veillé. Bon, on lui apprit qu'il avait réussi son examen aussi, mais pour le coup, il s'en tapait le derrière. Eric était resté à ses côtés, rien que cela. Il sentait qu'il venait de se faire un ami, enfin il était important pour quelqu'un !

Sur ces entrefaites, Alan eut sa nouvelle paire de lunettes ainsi qu'une belle Death Scythe toute neuve. A sa plus grande joie, il se retrouva dans la même division qu'Eric. Petit à petit, les attentions que lui portaient le blond le touchèrent profondément. Le fait qu'Eric soit toujours près de son lit lorsqu'il se réveillait d'une crise, le fait qu'il aille engueuler Spears dès qu'un partenaire d'Alan n'a pas été assez performant à son goût – tout le temps quoi -, toutes ces petites attentions quotidiennes qui révélèrent au Shinigami confirmé qu'il ressentait plus que de l'admiration envers son aîné. Toutefois, la tendance d'Eric à sortir le soir avec Ronald et à ramener n'importe quelle grognasse du pub à son pieu lui enleva tout espoir de déclarer ouvertement ce qu'il ressentait. Sans compter que l'étau autour de son cœur se resserrait irrémédiablement ... Mais son cœur souffrait-t-il davantage à cause des Épines de la Mort ou de de l'amour à sens unique dans lequel il était coincé ? Bonne question.


Derrière le masque





Enfaite, c'est quoi ton p'tit surnom ? Huh. Alan ?

Je vois et tu as quel âge ? Dix-huit ans !

Okay et c'est quoi ton niveau en RP ? Plutôt pas mal. Pas extraordinaire, mais pas merdique non plus.

Tu aurais pas un double compte, toi ? Nup.

Sinon, tu fais quoi dans ta vie ? J'élève des Smarties en Alaska.

Tu as trouvé le code du règlement ? Code archivé~♪

Mais au faite, comment es-tu atterries là ? J'ai suivi la poussière dorée d'une licorne nommée Google.

Tu es en bon terme avec Bob l'Eponge ? Oui. Mais pas trop non, je ne voudrais pas qu'Eric pense que je le trompe ;w;

D'ailleurs, t'en pense quoi du forum ? Sympa. Un peu sombre pour une période estivale peut-être. Il mériterait un p'tit coup de fouet pour repartir aussi o/

Tes derniers mots mon chou ? ... Huh ...


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Rock Rider
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The Trickster



Messages : 909
Date d'inscription : 28/06/2012

Alan Humphries - Terminée \o/ Vide
Message Sujet: Re: Alan Humphries - Terminée \o/ Alan Humphries - Terminée \o/ Empty26/8/2014, 21:37

Vu qu'on s'est déjà parlé par mp je passe directement à la présentation~

Tout est bon! Autant ta fiche que le rp-test ^^
C'est bien écrit, c'est drôle (J'adore le coup du ninja, de Alan sauvage et toutes les références qu'il y a xD ) et tu incarnes parfaitement le personnage~♫
Sur ce:

Fiche validée ~♪

Bon rp parmi nous Alan ! Eric t'attend à la sortie~ /PAN/
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Alan Humphries - Terminée \o/

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