Certaine personne montre leur personnalité au grand jour et d’autres préfère la cachée. Cependant Arisu arrive à combiner les deux. Questionnez donc plusieurs individus la connaissant , vous serez surpris des multiples réponses que vous récolterez ! Mais à vous, mes chers amis , je vais vous dévoilez sa vraie nature …Arisu est toujours restée très secrète, que ça soit sur sa vie ou sur ses pensées : personne ne peut savoir ce qu’elle pense vraiment. Elle ne se lie d’amitié qu’avec peu de gens, se basant souvent sur son intuition pour savoir qui l’aidera et qui la trahira. Mais chez elle l’amitié est sacrée .Très rationnelle, c’est l’intelligence et la réflexion qui dominent chez elle, malgré ses aptitudes physiques et « le métier » qu’elle a choisit d’exercer. Arisu est donc une penseuse et une intellectuelle ,du fait de sa curiosité et de son esprit critique. Souvent considérée comme froide, la jeune domestique est cependant dotée d’une grande gentillesse mais nous avons tous un mauvais côté en nous, n’est-ce pas ? Et bien entendu elle n’échappe pas à la règle… Et oui , sous ses airs calmes et angéliques, Arisu est une sadique née ! Pourquoi ? Et bien la réponse est très simple : notre petite servante est un excellente tueuse à gage , elle manie à la perfection diverses armes quelles soit à feu ou tranchantes ,et cela depuis sa plus tendre enfance .Mais ses péchés mignons sont les couteaux et les poignards ,elle en porte toujours sur elle, parfaitement dissimulés sous sa robe. Mais ne vous inquiétez pas ,Arisu ne passe pas son temps à égorger tout ce qui bouge ! Elle ne fait qu’exécuter les ordres que lui transmet son « patron » , par le biais d’une lettre .Toutefois avant de partir à la chasse la jeune femme se renseigne sur sa victime car elle préfère ne pas tuer inutilement , en supprimant de ce monde uniquement les criminels et meurtriers fichés dans les registres des forces de l’ordre mais pas que…. J’espère donc pour vous que votre nom ne figurera jamais sur ce fameux courrier cacheté ...Vous l’aurez donc compris , Arisu Maevis est dotée d’une étrange personnalité que personne ne sera déchiffré … A moins que ?!

Arisu est née le 4 novembre, à Paris. Un jour où la neige commençait à ponter le bout de son nez. A sa naissance, les médecins détectèrent que le nouveau né faisait parti de la « catégorie » des albinos cependant, contre toutes attentes des toubibs, les parents en furent ravis du fait que sa chevelure nacrée rappelant l’hiver, saison préférée du jeune couple. Malgré qu’à présent Arisu soit réduite à exercer le métier de domestique, ses parents étaient de nature noble, son père étant le dirigeant d’une grande entreprise de confiserie française. Durant sa tendre enfance, elle grandit paisiblement dans le cocon familial, sous le regard protecteur de ses géniteurs et de sa nourrice qu’Arisu affectionnée tout particulièrement -la considérant même comme sa seconde mère- mais cette période de prospérité ne demeura que temporaire … Après 8 ans de bonheur, d’innombrables dettes s’étaient accumulées faisant crouler peu à peu l’entreprise familiale. Mais la jeune fille ne se souciait de rien et continuait sa croissance qui, au fur et à mesure, dévoilée une enfant dotée d’un don avec les animaux –elle pouvait passer des heures dans les écuries du manoir ou à jouer avec les chats qui se baladaient dans les jardins- et d’une grande intelligence faisant ainsi la joie des nombreux instituteurs qui se déplaçaient au domicile des Maevis. Car oui Arisu n’allait pas à l’école, sous les ordres de sa mère qui ne désirait sous aucuns prétextes que sa « pierre précieuse » ne subisse –de nouveau- les moqueries des autres enfants de son âge. C’est aussi pour cela que Lady Maevis transmit à sa délicate progéniture sa passion pour les différents arts de défense et tout particulièrement celui du maniement des épées et de divers objets tranchants…Malheureusement, un beau soir d’été, son père rentra plus tard que d’habitude, tirant ainsi Arisu de son doux sommeil… Pour la suite, elle a maintes fois essayé de l’oublier mais en vain … Les cris de sa mère, l’odeur du sang, les flammes ; elle se souvient de tout, lui procurant d’horribles cauchemars encore aujourd’hui. Ce soir là son père, désespéré, avait passé la soirée au bar et s’était malheureusement mis en tête que la solution aux dettes était le suicide collectif -que ce soit au niveau de sa propre famille et au niveau des employés de sa société- dont les seules survivantes furent la jeune enfant et Maria, sa nourrice, qui l’avait sauvée in extrêmise des flammes et de la folie meurtrière qui s’était emparée du Lord Maevis en fuyant la France … Au début, Arisu ne connaissait pas tous les détails de cette tragique nuit mais après plusieurs années passées dans un appartement délabré d’un quartier pauvre de Londres au côté de l’ancienne domestique au service de sa défunte famille, elle voulut savoir. Tout savoir ! C’est donc ainsi que Maria lui raconta la scène de son point de vue, celle-ci s’étant cachée dans un placard lors des faits et avait entendu la conversation et les cris. Le comte Maevis avait d’abord assassiné la plus part de ses fonctionnaires avant de retourner au manoir, immaculé de sang. Il tua en un rien de temps les quelques domestiques présents avant de s’en prendre à sa propre femme. Cette scène, Arisu y a malheureusement assisté en regardant par la porte entrouverte du salon… Depuis qu’elle connaissait la vraie version des faits, Arisu s’était mis en tête que, peut être un jour, elle reprendrait les rennes de l’entreprise et réussirait à la faire remonter à la surface. Mais avant tout elle devait trouver un travail et emmagasiner assez d’argent pour vivre mais également pour son « futur projet ». C’est pour cela qu’avec l’aide de son ancienne nourrice, elle apprit le métier de domestique, un métier qui l’avait toujours fascinée. Mais un jour, alors qu’Arisu rentrait de son travail, devant l’immeuble où vivaient les deux jeunes femmes, une foule était amassée. Inquiète elle s’approcha et découvrit avec effroi une dizaine de corps recouvert de draps blanc dont la majorité était imprégné de taches rouge… Elle comprit alors que le destin avait encore fait des siennes ... Choquée et dépitée, elle ne comprit pas les explications des policiers hormis que toutes les personnes vivant dans l’immeuble dont la seule personne, qui lui restait après cette horrible nuit, venaient eux aussi de quitter ce monde si cruel … Puis après 1 moi depuis ce second drame alors que la jeune femme, âgée de seulement 16 ans, sombrait progressivement dans la folie, son désespoir et sa tristesse basculèrent dans une irrésistible envie de venger sa nourrice et ces innocents, lorsque Arisu apprit que cet acte inhumain avait été commis par un assassin qui faisait rage depuis un certain temps dans les quartiers pauvres de Londres. Comment l’a-t-elle deviné vous demandez vous ? Et bien par le biais des fameuses lettres cachetées … C’est depuis ce jour que la jeune femme ne vie que dans le seul but de venger sa famille et sa nourrice en alternant entre domestique le jour et tueuse à gage la nuit ….