L’eau glacée gelait ma peau et mon sang alors que mon corps me faisait atrocement souffrir. Les yeux ouvert, je fixais la neige tomber du ciel et commencée à me recouvrir. J’aurais pu fermer mes yeux, mais j’en étais tout simplement incapable; j’étais aux portes de la mort et mon corps, mise à part me faire souffrir, ne me répondait plus. Soudain, j’entendis, au travers les clapotis de l’eau, des pas se rapprocher de moi et faire craquer la neige à chaque fois qu’ils s’approchaient de plus en plus de moi. Bientôt, une silhouette noire et à l’aura sombre se pencha au-dessus de moi. Son sourire de requin m’aurait fait frémir si mes muscles m’auraient encore obéit. Sa voix résonna dans le ravin où j’étais tombé et chacune de ses paroles me glacèrent le sang.
- « Tu as joué à un jeu dangereux duquel tu es rescapé, mais ça ne plait pas à mon patron… Tu n’aurais jamais dû faire ce que tu as fait, maintenant il est temps de payer et crois-moi mon petit tu aurais dû mourir! Les Shinigamis comme toi n’ont pas à se mêler des trucs de démons. On te surnomme Lucky? Eh bien mon gars, ce n’est pas ton jour de chance! » me dit-il avant qu’il ne se penche encore plus et que je sente ses crocs s’enfoncer dans ma chair.
J’aurais crié, mais aucun son ne sortait de ma bouche. Bientôt les ténèbres m’engloutirent et je sentis un lourd sommeil s’emparer de moi. Mon corps devint lourd, mon sang bouillant et alors que le sommeil allait me plongé pour une longue période dans la noirceur, je sentis le démon m’embrasser comme un adieu.
Avant de perdre la mémoire mémoire, Lucky était un Shinigami extrêmement respecté et très fort. Sortit premier, et de loin, de classe de l'école des Dieux de la mort, il se taille rapidement une place. Suite à une altercation contre un démon inconnu il fait une chute dans un ravin et est retrouvé par un autre démon qui lui efface la mémoire. Il y a dix ans, il est retrouvé par des humains dans ce même ravin et se réveille à l'hôpital d'où il sort quelques mois plus-tard.
Aujourd'hui, il travail pour Ciel Phantomhive sous la direction de son diable de majordome; Sébastian. Depuis leurs rencontre, sa cicatrice Heart, car elle se situe presque sur son coeur, lui fait atrocement mal à chaque fois que le démon le touche. Eh puis il y a Claude qui a déjà tenté à plus de deux fois de lui mettre la main dessus et de le tuer, disant que cela plairait bien à quelqu'un de le voir mort.
Lucky est jeune homme (en apparence) très chanceux, mais qui se ridicule beaucoup en se mettant dans des situations pas possible ou disant des choses très gênantes. Il se rabaisse la plupart du temps en se traitant d'idiot ou de con. Il est très adroit avec les couteaux et surtout avec son bâton. Lorsqu'il a le bon stimulus, il devient une furie et son ses techniques de corps à corps ne cessent d'en étonner plus d'un. C'est un redoutable combattant ayant mit à terre Claude avec une certaine facilité. Il est cependant plutôt peureux et préfère prendre la fuite plutôt que de ce battre. Cependant, si une personne de son entourage est menacer d'une quelconque façon alors il se battra jusqu'à la mort pour la protéger.
récemment découvert, Lucky ne serait pas un Shinigami, mais l'âme jumelle du shinigami Daemon Nightroad -qui portait son nom comme surnom- ce qui fait en sorte, d'après l'Undertaker, que Lucky serait le total opposé de Daemon car les âmes jumelles sont des opposées. Il y a aussi une autre chose que Bloody Roosevelt lui apprendre; comme leurs âmes sont semblables et qu'il s'est réincarné après la mort de Daemon, Lucky possède toute l'expérience de combat et la force de l'ancien Shinigami.
Andras est le roi d'Invidia, ayant obtenu le poste par la voix du peuple après la dernière guerre "civile" en enfer et après la mort de Léviathan. C'est un démon surprenant ayant du coeur et faisant passer le bien-être de son peuple avant le sien. Contrairement aux autres démons, il a des sentiments et il lui arrive d'avoir de la compassion.
C'est aussi le frère de sang de Sébastian Michaelis. Envers son celui qu'il considère comme son frère, Andras est très protecteur. Ayant déjà que trop perdu d'être chers dans les guerres, il veille à ne pas subir la même chose avec le majordome de Ciel. Il préférerait donner sa vie que de le voir mort.
Andras est aussi un démon très imprévisible et respecté en enfer, c'est l'un des rares rois à n'avoir jamais été détrôné. Il a à son service un majordome garde du corps appelé Bezamuth, c'est un démon qu'à pris sous son aile le roi car tout deux sont des enfants des rues n'ayant pas connu leurs parents. Bezamuth est celui qui rappel ses rendez-vous à Andras et veille sur le "manoir terrestre" lorsque celui s'absente. Il fait figure de baby-sitter envers Yanael, fils adoptif d'Andras.
Le démon est extrèmement méfiant envers Lucky, sentant le danger qu'il pourrait représenté. Il semble le reconnaître malgré l'apparence changé du Shinigami. 35 ans plutôt il a secouru Sébastian d'une mort certaine suite à une confrontation contre un Shinigami qu'il n'a jamais trouvé.
Fils adoptif de Andras, il porte le nom Andrason pour bien faire savoir qui il est. Ange déchût, il ne va jamais en enfer et comme il ne peut pas Andras fit construire à Londres une immense bâtisse plus grosse qu'un manoir où il vit le plus souvent avec Yanael. Il est très protecteur envers son fils qui lui ressemble énormément à quand il était gamin, Sébastian le lui rappel souvent. Il accomplit souvent des petites missions pour son père.
Bezamuth, ou la Terreur d'Invidia. Puissant démon aux ordres d'Andras, il est son majordome et aussi garde du corps personnel. Lorsque quelqu'un tente de s'en prendre à son roi, il s'interpose et ne laisse aucune chance. C'est principalement grâce à lui si Andras à pus conserver le titre de roi, malgré que Bezamuth et tous sache que le seigneur d'Invidia ne porte pas se titre pour rien. Bezamuth est un démon poli, mais venant de Luxuria il n'est pas difficile de deviner ce qu'il a un comportement hautin ou provocateur envers ceux n'étant pas de la "famille". Il est aussi la Baby-sitter de Yanael qui le fait courir partout en ville. Il a un véritable attachement envers son maître et sa "famille".
Démon ayant pactisé avec Ciel, il engage Lucky après l'avoir poursuivit dans les rue de Londres et ramené au manoir des Phantomhive quand celui-ci c'est évanouit. Il veille sur le sois-disant humain comme s'il était Ciel, mais de plus en plus le démon ressent un attachement envers lui. Pourquoi? Il l'ignore, mais il ne supporte pas qu'un autre le touche, surtout Claude!
Il se doute qu'Andras ne lui dit pas tout, mais sait que lorsque le roi d'Invidia agit ainsi c'est pour le protéger d'un grand danger.
Ciel Phantomhive; son nouveau maître. Même si le jeune Lord semble se foutre de son nouvel homme à tout faire, il le garde en tant que pièce maîtresse après ses exploits contre Claude et le fait qu'il est si vite vu la vérité quand à Sébastian. Il est curieux de savoir de quoi est capable cet homme et surtout pourquoi Sébastian, un démon, le garde tant à l'oeil et semble lui porter autant d'importance pour s'endormir près de lui tel un chien de garde.
Claude, ou celui-qui-arrête-pas-de-s'en-prendre-à-Lucky. Pourquoi? Personne ne le sait, mise à part Andras qui garde le secret comme si la vie de Sébastian en dépendait. À deux reprises Lucky lui met la honte; la première fois en s'enfuyant et le conduisant dans la forêt où il défonce la glace d'un étang et se prend un arbre que fait tomber Lucky. La deuxième fois, c'est lorsqu'il tente de le tuer sous sa forme animal, mais le jeune homme se réveille et le frappe avec sa canne, il se bat contre lui après avoir envoyer Sébastian voir s'il ne serait pas ailleurs; il prend la raclée de sa vie! Il kidnappe cependant Lucky par la suite et abuse physiquement de lui pour tenter d'avoir des réponses à ses questions. Il le torture au fer à blanc et en profitant de son corps lorsque ses réponses ne lui conviennent pas, même s'il s'agit de la vérité.
Chanson theme;
WARNING
Chapitre 10; Scène descriptive entre Claude et Lucky, contraint bien sûr.
Dernière édition par Andras le 2/1/2014, 20:33, édité 20 fois
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 28/12/2013, 21:42
Chapitre 1:
CHAPITRE 1
Dans la rue les carrioles se déplaçaient déjà dans les rues et le peuple était en pleine effervescence alors qu’il n’était que 6h00 de l’avant-midi. Soupirant, je m’étirai encore allongé dans mon lit avant de finalement décider qu’il était aussi temps pour moi de me lever. Soupirant, je poussai les couvertures encombrantes et sortais du lit à moitié nu. Marchant à demi endormit jusqu’à la fenêtre de mon miteux appartement, je regardais à l’extérieur la foule qui déjà commençait à faire leur train-train quotidien. Un sourire triste se peint alors sur mes lèvres et je tournai dos à la fenêtre pour me diriger vers le deuxième et dernier meuble de mon appartement; mon haut miroir.
J’admirais mon corps, qui semblait sculpter dans du marbre, et ma longue chevelure argentine ainsi que mes yeux bleus pastels, mais ce qui attira réellement mon regard fut les nombreuses cicatrices qui couvraient mon corps tels les marbrures d’imperfections que l’on retrouve si souvent dans les plus belles pierres et qui en volent toute la valeur. Soupirant, je passais la main sur chacune d’elles, car telle était ma routine habituelle. Finalement j’arrivais à la plus grosse d’entre elle; celle qui me transperçait presque le cœur; Heart.
Un frisson glacé me parcouru l’échine et je détournais le regard pour m’approcher d’une pile de linges propres et pliés pour me saisir de mes habits d’homme à tout faire. Sans emplois, je me cherchais un employeur qui voudrait bien de moi. Un pincement au cœur, et une fois complètement habiller, je saisi la poignée de la porte avant de jeté un dernier coup d’œil sur la petite pièce et je sorti. Il était temps de partir pour la journée.
Dans la rue, personne ne faisait attention à moi et je tentai de faire de même malgré que je me sente étouffer dans cette foule. S’était comme si quelqu’un me suivait à la trace et je n’aimais pas ça. Plusieurs fois je jetais un coup d’œil par-dessus mon épaule, mais jamais je n’aperçus une personne suspecte. Je tournais alors dans une ruelle sombre pour changer de rue lorsque j’entendis une poubelle se renverser. Me retournant d’un coup, je l’aperçu enfin qui me fixait, immobile à l’entrée de la ruelle.
Je reculais de deux pas, il avança de trois. Sans réfléchir, je me retournai et pris la poudre d’escampette. Derrière moi, je l’entendais qui courrait à en perdre l’haleine comme moi. Arrivé au bout de la ruelle, j’en sortis comme un boulet de canon et sautais dans la rue en évitant les carrioles et les chevaux de justesse. Plusieurs se cabrèrent et je zigzaguais entre eux alors que l’ombre de mon poursuivant me collait. Soudain je bifurquais et glissais sous un cheval contre lequel mon poursuivant entre en collision. J’en profitais pour fuir vers le pont que j’apercevais au loin.
Le pont était glacé et j’entendais le courant de l’eau gronder sous chacun de mes pas de course. Jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule, je me rendis compte que mon poursuivant avait disparu pour mon plus grand bonheur.
Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine et l’adrénaline coulait dans mon sang et tendait mes muscles à leur maximum. La peur étreignait mes tripes et mon corps tremblait légèrement. Reprenant mes esprits je me mis à me poser des questions; pourquoi? Pourquoi moi? Pourquoi me poursuive alors que je n’avais rien fait? Était-ce l’éventreur? Non, il tuait de nuit alors qu’on était le jour. Passant les bras autour de mon corps, je tentais d’arrêter de trembler alors que je continuais d’avancer.
Tout d’un coup, mes pieds glissèrent et je me retrouvai au sol. Un sinistre craquement se fit entendre lorsque mon poignet heurta le sol. Fermant les yeux, je tentais de digérer la douleur qui remontait jusqu’à mon épaule.
- « Est-ce que vous allez bien? Je vous ai vu tomber… » fit une voix qui me pétrifia sur le coup.
Rouvrant les yeux, je levais la tête et mon sang se glaça d’un coup; s’était mon poursuivant! Mon regard pastel s’encra dans celui sang de l’homme qui se tenait devant moi.
- « Je m’appelle Sébastian Michaelis. J’ai tenté de vous rejoindre plutôt, mais vous êtes partit à la course comme si vous aviez le diable à vos trousses. Une connaissance m’a dit que vous cherchiez du travail et justement l’un des hommes à tout faire de mon maître nous a quitté il y a peu. » ajouta-il avant de tendre la main vers moi pour m’aider à me relever.
Je pris timidement sa main de ma main valide et me redressai avant de prendre mon poignet blessé entre mes doigts gelés, ne réalisant pas la demande qui m’était faite. S’était trop beau et inespéré.
- « Je… ce n’est pas une blague? » demandais-je et le dénommé Sébastian me répondit à la négative; ça n’en était pas une... « Alors, j’accepte? C’est… comment dire, inespéré! » dis-je en souriant, mais le regard de l’autre homme se baisa sur mon poignet et il s’en saisit doucement pour l’examiné.
Cependant, mon homologue lâcha soudainement mon poignet comme s’il avait été en feu et une violente douleur émana de ma cicatrice près de mon cœur. Je criai de douleur avant de m’évanouir, la douleur étant trop forte pour que je la supporte.
Chapitre 2:
CHAPITRE 2
Les rayons du soleil se posèrent sur mes paupières closent et réchauffèrent mon visage. Lentement tiré de mon sommeil, j’ouvris les yeux et me redressai lentement avant de poser une main sur ma douloureuse cicatrice. Elle était à vif et mes lèvres échappèrent un gémissement de douleur. Comment cela se faisait-il? Jamais, jamais elle ne m’avait été si douloureuse! Fermant les yeux, je passais le bout de mes doigts sur celle-ci en tentant de calmer la douleur.
Le bruit de la porte qui s’ouvre me fit rouvrir les yeux. Se tenant dans l’encadrement dans la porte, Sébastian. Surpris, je regardais autour de moi pour réaliser que je n’étais pas chez moi, mais dans une immense pièce richement meublé. Mais où étais-je?
- « Comment allez-vous? » me demanda-t-il en pénétrant pleinement dans la pièce, mes habits dans les mains
- « Bien, mais où suis-je? » lui demandais-je en retour, ne réalisant pas sur le coup que j’étais torse nu devant lui.
Le majordome s’arrêta et me regarda surpris.
- « Votre torse il est… Je veux dire, j’ai pris la peine de nettoyé et raccommoder vos vêtements, ils étaient déchirés par endroit et votre veste tâché de sang » me dit-il en me tendant mes habits.
Je les pris en rougissant. Ainsi il avait remarqué mes marques?
- « Ce n’est rien, je les ait depuis longtemps et elles ne me font pas souffrir. Il n’y a que Heart, celle près de mon cœur, qui est à vif aujourd’hui… Sébastian, où suis-je et que s’est-il passé? »
- « Vous avez perdu connaissance après que j’ai touché votre poignet. Il est cassé. Le Docteur est venu vous le bander, ne forcer pas dessus d’accord? Et vous êtes au manoir de mon maître; le manoir Phantomhive »
- « Le…manoir… Phantomhive? Si loin? J’ai dû être inconscient longtemps alors… mais je vous rassure Sébastian, ce n’est pas vous qui m’avez fait mal. La douleur de Heart s’est juste réveillée » dis-je en posant une main sur la blessure qui me faisait encore plus mal avec la présence du majordome. Soudain je rouvris les yeux. « Ma canne! Je… je l’ai oublié! » m’exclamais-je en faisant mine de me lever, mais le majordome, surprit, m’arrêta
- « Une longue tige en bois de rose sculpter de près de 5 cm de circonférence? Je l’ai récupéré chez vous après vous avoir amené au manoir. Je l’ai déposé à côté de votre lit, de l’autre côté monsieur Anders » dit-il souriant lorsque je voulu me pencher pour la prendre et que je ne la vis pas
Une fois ma canne en main, je soupirai de soulagement.
- « Désolé, mais elle a une grande valeur pour moi; c’est elle qui ma permit de savoir qui j’étais… »
L'homme leva un sourcil, je vis bien qu’il ne comprenait pas et ça me fit sourire. C’est vrai que ça ne se voyait pas sur le coup et lorsque je le disais les gens était plus qu’étonné.
- « Je suis amnésique voyez-vous… On m’a retrouvé dans un ravin il y a 10 ans et lorsque je me suis réveillé tout ce que j’avais s’était cette canne sur laquelle était marqué Lucky Anders… » lui expliquais-je en rigolant « Les médecins disent que c’est dû au traumatisme d’une chute violente. J’avais plusieurs os de fracturé. On m'a gardé plusieurs mois avant de me mettre à la porte, car je n’avais pas d’argent » ajoutais-je en haussant les épaules comme si s’était quelque chose de naturel et de normal.
Soudain, la porte s’ouvrit et un blond pénétra sans frapper et l’air assez paniquer.
- « Sébastian! On a un problème! Un gros, très gros… » dit-il avant d’être coupé par le majordome
- « Finnian! On n’entre pas comme ça dans les pièces dont la porte est close. Comme tu peux le constater j’étais en pleine conversation avec notre nouvel homme à tout faire… Quel est ce gros problème? »
- « Disons qu’il y a eu un petit accident… avec le repas du souper… »
- « Quoi? Encore? »
- « Cette fois on y est pour rien! Un corbeau est entré et à tout ravagé… mais le truc c’est qu’il était rouge! »
Le majordome murmura quelque chose que je ne compris pas, mais tournant la tête vers le dénommé Finnian je pris la parole.
- « Donnez-moi le temps de me préparer et j’évaluerais les dégâts. J’ai réparé bon nombre de ces catastrophes par le passé, celui-ci ne dois pas être si pire »
- « Lucky, vous devez… »
- « Sébastian, un poignet cassé n’est rien pour moi. Je peux très bien travaillé à une main et je déteste être un poids mort. Vous m’avez aidé, maintenant c’est à moi. Et tutoyez-moi, j’ai l’empressions d’être un noble alors que je ne suis qu’un sans-souvenir » soupirais-je en passant les jambes hors du lit et enfilant une veste.
Les deux hommes me regardèrent sans un mot et Sébastian hocha la tête.
- « Je t’attendrais alors à l’extérieur pour te conduire à la cuisine Lucky » dit-il avant d’entrainer avec lui Finnian hors de la pièce
Je lâchai un profond soupire et tremblai légèrement. Avais-je réellement tenu tête à cet homme si gentil? Eh bien oui, mais il le fallait. S’il y avait bien une chose que je détestais s’était de me sentir inutile! Avec mon poignet, s’était tout ce qui était en train d’arriver. Fermant un instant les yeux, je repris ma force et fini de m’habiller. Lentement, je réalisais en regardant la pièce que ce n’était pas un rêve. Finalement je sortis et souris à Sébastian qui était maintenant seul.
- « Je te suis » dis-je tout bas, regardant sa frange et plongeant mon regard dans le sien. Heart me picota légèrement, mais lorsque le démon s’éloigna après m’avoir invité à le suivre, la sensation disparut
La cuisine était dans un sale état, j’en restais bouche-bée tout comme Sébastian. Nous sommes restés planté là comme deux idiots à dévisager le bordel qui s’offrait à nous. La nourriture était éparpillée partout, de la vaisselle était cassée et jonchait le sol à de multiple endroit sans oublier d’étranges plumes rouges parsemées ici et là. Me penchant, j’en pris une dans ma main au poignet blessé et la caressais du bout de mes doigts.
- « Ce n’est pas une plume de corbeau ou de corneille, elle est trop douce pour ça. On pourrait croire qu’il s’agit de la soie! Je ne crois pas que ce soit celle d’un oiseau, aucun d’eux n’a de plumes ayant cette texture… et puis ce rouge et cette chaleur qui s’en dégage… »
Sébastian la pris de ma main doucement et l’examina à son tour.
- « Tu as raison, mais à quel animal cela peut bien appartenir alors? »
- « Je l’ignore, mais il doit être quelque chose pour pouvoir mettre un tel bordel! » m’exclamais-je en me relevant avant de fermer les yeux.
Mentalement je me fis un plan pour tout remettre en ordre. Finnian ou un autre des domestiques devrait tout remettre en ordre, nettoyer les ustensiles et sortir d’autres couverts. Pendant ce temps Il faudrait que quelqu’un aille faire les commissions, mais pour cela il me fallait savoir de quelle origine serait notre ou nos invités. Par après, j’avais déjà plusieurs idées de plats en tête.
Je sursautais lorsqu’une main vint à se posé sur mon épaule. Levant légèrement la tête, je vis le regard inquiet du majordome posé sur moi. Je lui souris gentiment avant de rigoler.
- « Désolé, je réfléchissais à un moyen de réparer tout cela en séparant les tâches dans ma tête… Mais avant toute chose, de quelle origine sera notre invité? » demandais-je en admirant le désordre causé par l’oiseau inconnu
- « Notre invité viendra d’Allemagne. Il s’agit d’un soupé ayant pour but de signé un contrat pour ouvrir une fabrique de jouets dans le nord du pays » me dit-il
- « Dans ce cas sortons des croyances populaires. Mise à part les saucisses, le porc et les pommes de terre, les Allemands mangent aussi du gibier et de la volaille. Du cerf ou du canard devrait faire l’affaire pour la viande. En entrée il serait bien d’avoir une soupe d’anguille, oui il s’agit d’un met qu’ils aiment, et la pomme de terre est un incontournable. En salade cela plaira grandement. Pour ne pas mettre de côtés les légumes, le chou est le légume roi là-bas, mais comme il y aura salade de pomme de terre on pourrait prendre des asperges. Je connais une recette qu’il adorera. Hum… Du canard aux asperges avec une salade de pomme de terre me semble bien vous ne croyez pas? »
Pas un mot, me tournant vers Finnian, je le vis qui regardait quelqu’un la bouche grande ouverte. Tournant la tête, je restais étonné du regard surprit que me lançait Sébastian. Comme quoi je l’avais plus qu’étonner! Je souris, assez gêné.
- « Mais si cette idée ne te plaît pas Sébastian, je peux toujours trouver autre chose » dis-je avant de me faire interrompre par Finnian
- « Bon sang, vous avez bouché notre Sébastian! » s’exclama-t-il ce qui me mit légèrement mal à l’aise « D’où savez-vous tout ça? »
- « Finnian cela suffit! » dit-il en dévisageant le jardinier avant de se tourner vers moi « Je crois que c’est une excellente idée au contraire. Fait moi la liste de ce qui est nécessaire et j’irais le chercher pendant que notre trio nettoiera tout ce bordel »
J’hochais la tête doucement en m’emparant d’un bout de papier et commençant à dresser une liste détaillée de ce dont j’aurais de besoin pour préparer le repas. Finalement je la tendis à Sébastian de ma main blessé alors que lui tendait la main pour le prendre. Sa main heurta mon poignet et nous nous figeâmes attendant que j’hurle de douleur, mais rien! Fronçant les sourcils, je posais la main sur mon poignet et le serrais; aucune douleur…
- « Le docteur est sûr qu’il est cassé? » demandais-je en levant un sourcil. « Je n’ai nullement mal pourtant… Que c’est étrange! » murmurais-je comme pour moi-même alors que Sébastian le prenait entre ses mains et défaisait le bandage pour observer mon membre soi-disant brisé. L’étonnement le plus total se lut dans son regard durant une fraction de seconde avant qu’il ne lâche mon poignet
- « Eh bien, je puis dire qu’un docteur qui se trompe est quelque chose de très étonnant…»
- « Vous savez Sébastian, je ne porte pas mon nom pour rien. Je suis un trèfle à quatre feuille vivant » dis-je alors qu’il prenait la feuille. « Pendant que tu iras faire les courses, je m’occuperais du reste. À quatre cela ira beaucoup plus vite » ajoutais-je en reprenant le bandage et le pliant alors que le majordome souriait.
Nous nous séparâmes à l’entré, lui sortant alors que moi je partais chercher le nécessaire pour passer un coup de balais dans la salle de réception. Ouvrant le placard, ou ce que je croyais être le placard, je me surpris à me trouver en réalité devant les toilettes.
- « La journée va être longue je crois… » soupirais-je en partant à la recherche du bon placard cette fois
Chapitre 3:
CHAPITRE 3
Les rues de Londres étaient bondées en cet avant-midi ensoleillé où chantaient les oiseaux qui n’avaient pas migrés pour des régions plus chaudes. Au travers tout ce monde se déplaçait avec agilité un majordome venu faire les courses pour un soupé important, mais pourtant Sébastian ne se dirigeait pas vers le marché. Au contraire! Il marchait tout droit vers un imposant bâtiment de marbre blanc et noir aux fenêtres dont les montures étaient d’or pur. Les passants le regardaient avec une admiration telle qu’on aurait pu croire qu’il s’agissait d’un sanctuaire religieux. Le propriétaire était un riche aristocrate, que connaissait que trop bien Sébastian.
En fait, ce riche aristocrate était en réalité un démon; un puissant démon qui portait le nom d’Andras… Andras, roi d’Invidia!
Passant les grandes portes de bois noir naturel, les gardes le laissèrent passé après l’avoir reconnu. Gravissant l’un des doubles escaliers en demi-lune, le démon pris le chemin parcouru plus de mille fois depuis l’arrivée de son vieil ami qui était aussi son frère de sang. Après quelques minutes de marche, le démon arriva devant une immense porte rouge derrière laquelle il entendait des démons parler, certain élevant parfois la voix. Soudainement, une voix puissante tonna et fit taire toutes les autres. Il les congédia et un démon portant un costume de majordome fit sortir les démons responsables du grabuge; tous des ducs ou des démons importants! Les ignorant, Sébastian pénétra dans le bureau luxueux à la suite du majordome et garde du corps personnelle du roi.
- « Alors Sandra, comment va? »
- « Mise à part des démons qui pense pouvoir diriger Invidia à ma place et prendre plus d’importance? Ça va… et toi? Qu’est-ce qui t’emmène dans mon humble maison terrestre? » demanda un grand homme aux larges épaules et à la chevelure de flammes dont deux petits crocs tombaient sur son visage en tant que mèches rebelles.
- « Un repas de gâché à cause d’un sombre oiseau de malheur à la couleur rouge comme le sang… » déclara le Sébastian, un léger sourire accusateur sur le coin des lèvres
- « Oh, ça… Hum, disons que je n’ai trouvé outre moyen pour te faire venir que cela. L’homme que tu as ramené au manoir de Ciel et que t’as coursé la veille, qui est-il? » demanda le démon roi en tentant de changer de sujet rapidement
- « Tout cela uniquement pour me poser ces questions Andras? Tu es sérieux? »
- « Non, mais je m’inquiète. Ce type, je ne lui fais pas confiance Chaton. Il me rappel une vieille menace et je voulais te mettre au courant. Je sais ce qui s’est passé sur le pont, tu devrais savoir mieux que moi ce que cela signifie. Cette âme, qui se trouve dans ce corps d’homme, tu l’as déjà affronté un jour et elle t’a presque eut. Je ne veux pas te retrouvé dans le même état qu’il y a plus de 35 ans. Tu es presque mort dans mes bras à cause de je ne sais plus qui, et je ne veux pas revivre ce cauchemar Sébastian! » soupira le démon en se laissant tomber dans son grand siège et invitant l’autre démon à prendre place à ses côtés. Dans sa voix on avait pu entendre la peur et la tristesse de se sombre souvenir.
- « Lucky n’est pas une menace. Il est surprenant, mais pas menaçant. Ce qui m’intéresse? Sa chance inouïe! Il est parvenu à me semer et je l’ai perdu de vue. Son poignet était cassé, mais il semblerait qu’en réalité il ne le soit pas et que le docteur qui l’a examiné ce soit trompé. Il croyait avoir oublié sa canne, j’ai été la chercher juste avant que son propriétaire ne sorte toutes ses affaires et les mette à la rue. J’ai aussi pu sauver son miroir mais bon. Je te le dis Sandra, il a une chance pas croyable »
- « Et comment réagira-t-il lorsqu’il découvrira que tu es un démon? Ne fait pas cette tête! Ce genre de chose dépasse l’entendement des humains et avec la chance que tu me décris, il pourrait aisément mettre à jour ce secret. Arranges-toi pour l’avoir à tes pieds, comme ça il ne sera pas tenté de te vendre aux anges ou de crier sur tous les toits que tu es ce que nous sommes tous les deux »
- « Si monsieur veux bien me le permettre, monsieur Sébastian est plus que qualifié pour faire taire cet humain si jamais il se trouve à être trop bavard et monsieur semble avoir oublié son côté surprotecteur. Monsieur, votre frère n’est point faible vous savez? » répliqua le majordome en vidant dans le verre du démon un liquide rouge et poisseux. « Monsieur Sébastian souhaiterait-il que je lui serve un verre aussi? »
- « Je le sais Bezamuth! Je le sais plus que bien » soupira le démon alors que le diable de majordome de Ciel Phantomhive refusait le breuvage proposé.
- « Alors monsieur devrait laisser respirer son frère un peu. Monsieur n’est pas sur Terre pour le surveillé je me permets de lui rappeler » ajouta-t-il en déposant la théière alors qu’Andras soupirait et que Sébastian riait au éclat
- « Bezamuth, vous êtes un sacré majordome! » dit Sébastian en faisant un clin d’œil à son semblable de métier.
- « Je remercie monsieur pour le compliment. Monsieur Andras, vous avez un rendez-vous avec le bras droit de Luxuria dans dix minutes pour signer le traité stipulant que vous ne voulez plus voir de soldat ou d’espion luxuriens dans le quelconque cas vous prendriez cela pour une déclaration de guerre »
- « J’ai s’rendez-vous moi? » fit le concerné surpris ce qui fit soupirer son majordome
- « Monsieur oublis toujours ses rendez-vous importants! » s’exclama le majordome en quittant la pièce « Je reviens vous chercher dans dix minutes tapant! »
- « Il est dur… » soupira Andras
- « Mais il dit la vérité… Allez, je te promets de rester sur mes gardes et de l’amadouer pour l’avoir dans ma poche d’accord? Ne t’inquiète pas pour moi vieux je saurais le métriser si cela devient nécessaire. Sinon je te le laisserais » déclara Sébastian alors qu’ils se levaient tous les deux.
- « Si je peux t’être d’une quelconque aide Chaton, tu sais où me trouvé »
- « Tu n’aurais pas ça dans ta cuisine par hasard? » demanda Sébastian, tendant la liste que lui avait fait Lucky plutôt, ce qui fit éclater de rire le roi démon
chapitre 4:
[size=18]CHAPITRE 4[/size]
La cuisine était propre comme jamais elle ne l’avait été, la cour avait été déblayée et le ménage avait été fait dans le manoir entier. Allongé sur mon lit, je reprenais mon souffle et tentait de ne pas m’endormir force d’épuisement. Seul… J’avais tout fait seul parce que le trio de Finn était une véritable bande d’incapables! Ils avaient failli brûler la maison, mettre à mort la terrasse et brisé les couverts restant.
La porte d’entrée s’ouvrit, je l’entendis. S’était sans nul doute Sébastian qui rentrait des courses. Soupirant, je me laissai glisser au sol avant de me relever péniblement et de sortir de l’immense pièce qui était maintenant ma chambre. Descendant les marches, j’aperçu l’ombre de Sébastian qui glissait vers les cuisines. Pressant le pas, j’arrivais silencieusement derrière lui.
- « Déjà de retour? » demandais-je en baillant
- « Et toi déjà au lit? » répliqua le majordome en souriant
- « Tu le serais aussi si tu aurais dû réparer les gaffes des trois autres rigolos et faire tout le travail seul… » lui répondis-je en m’étirant, faisant craquer sinistrement mon dos et mes épaules.
- « Je le fais tout le temps » déclara Sébastian en souriant avant que nous pénétrâmes dans la cuisine « Tu m’aides pour la cuisine? »
- « Volontiers! Je m’occupe de préparer le canard » dis-je en m’emparant de la volaille et le déposant sur le comptoir avant de sortir les épices et tout le matériel dont j’aurais de besoin.
Sébastian sourit avant d’aller préparer la salade de pommes de terre. Ensemble, nous mirent moins d’une heure à préparer le souper. Nous allions finir lorsqu’on toqua trois fois à la porte. Me retournant de façon synchro avec le majordome, je vis dans l’embrassure de la porte un jeune garçon aux cheveux noir bleuté et aux yeux bleus dont l’un était caché par un cache-œil. Je restais sans mot. Devant moi se tenait Ciel Phantomhive, mon nouveau maître… Il tourna la tête vers Sébastian, m’ignorant totalement.
- « Sébastian, je t’ai sonné à plusieurs reprise. Comment cela se fait-il que tu ne répondes pas? » demanda le jeune noble d’une voix plutôt sec
Je levai la tête vers les cloches et m’en approcha en entendant mon compagnon de cuisine répondre à notre maître.
- « Sébastian, et si tu allais sonner? Peut-être que le fil est cassé… ça arrive… ou non, laisse je vais le faire! » dis-je en tournant les talons, souriant au petit maître et partant vers le bureau que j’avais remarqué en faisant le ménage.
En En sortant de la pièce j’entendis le jeune Phantomhive demander qui j’étais et Sébastian lui répondre. Je me sentis légèrement mal, ainsi le majordome m’avait engagé sans en parler à son maître avant? S’était pas très bon pour moi ça!
Marchant dans les couloirs, je commençais à craindre pour mon poste. Il ne fallait pas que je me plante, sinon on allait me montrer la porte! Et quelle insolence j’avais pris! Moi et ma grande gueule aussi. Soupirant, je pénétrais dans le bureau du lord et appuyait sur la clochette à quelques reprise, puis attendit pour voir si Sébastian allait venir; rien. Je recommençai le manège à quelques reprises pour m’assurer qu’elle ne marchait réellement pas et revint sur mes pas, la peur au ventre. Je ne voulais pas quitter cet endroit, sinon je serais à la rue et encore sans-emplois! J’étais bien ici, je me sentais presque comme chez moi et s’était une sensation étrange. Et puis il y avait Sébastian, il m’intriguait plus que tout au monde. Qui était-il vraiment? Quelque chose me disait qu’il cachait quelque chose.
Arriver à la cuisine, les deux hommes me regardèrent et je me sentis rougir.
- « La cloche n’a pas sonnée? J’ai appuyé deux fois monsieur » dis-je, m’inclinant légèrement
- « Sébastian, répare moi ça au plus vite et j’espère qu’il en vaut la peine ce nouvel homme à tout faire! » dit le compte en s’éloignant sans me porter un regard.
- « Yes my Lord. Ne vous inquiété pas, il en vaut plus la peine que vous ne le croyez » répondit le majordome, prenant ainsi ma défense ce qui me réchauffa le cœur.
Me redressant, je souris à Sébastian, le remerciant silencieusement avant de prendre d’achever la préparation du désert.
- « Notre invité arrive quand? » Demandais-je d’une petite voix.
Le démon sortit une montre d’argent de sa poche et regarda l’heure.
- « Dans moins de dix minutes! » s’exclama-t-il
- « Alors je te propose quelque chose; achèves les préparatifs et moi je m’occupe de la cloche… mise à part faire la cuisine, je suis nul dans ce domaine et tu connais mieux le compte que moi alors… »
Le majordome hocha la tête et de nouveau nous furent séparé. Je partis chercher une échelle, puis monta voir d’où pouvais bien provenir le problème avec la cloche.
***
Alors que je revenais de la cuisine, la main enveloppé dans une serviette qui, déjà, s’imbibait de sang à n’en plus finir, je vis la porte d’entrée s’ouvrir et monsieur Takana entra, suivit d’un grand homme blond aux yeux bleus. Je me dépêchai de m’éclipser pour ne pas être vue ainsi blessé. Allumant une lumière, je réalisais que j’étais dans la penderie. Tentant d’ouvrir la porte, celle-ci ne voulut rien savoir et me fit comprend ainsi qu’elle était verrouillée. Dans un soupire, Je me laissais glisser le long de la porte en regardant ma main. Qu’est-ce que j’allais faire maintenant?
- « Lucky, tu es un véritable incompétent! » murmurais-je en fermant les yeux.
- « Je ne crois pas, pour ma part. J’ai devant moi celui qui à réparer à lui seul les bêtises d’un oiseau de malheur et évité celles d’un trio qui lui est réellement incompétent » fit une voix que je reconnu tout de suite
Ouvrant les yeux je redressai la tête pour regarder le majordome. Mes joues s’enflammèrent lorsqu’il se pencha à ma hauteur. Durant un instant je cru que ses yeux était mauves rosés. Secouant la tête, je chassais cette hallucination de ma tête; j’étais fatigué et en plus je m’étais fait mal et pas qu’un peu. En fait, la serviette qui enveloppait ma main était la deuxième que j’utilisais. J’ouvris la bouche pour parler, mais aucun son ne sortit. Déglutissant, je refis une tentative.
- « Je me suis blessé en réparant la cloche tout à l’heure. Ce n’est rien de bien grave, je me suis coincé la main voilà tout » dis-je lorsqu’il prit mon membre blessé
- « Dans ce cas il vaudrait peut-être mieux nettoyer cela tout de suite non? » dit-il, se redressant et ouvrant la porte
Je restais estomaqué. Un instant plutôt elle était verrouillée et maintenant elle s’ouvrait? Me redressant à mon tour, je me mordis la lèvre. Mais qu’est-ce que s’était que ce tour de magie? Je suivis le majordome à la salle de bain et me laissai faire lorsqu’il retira la serviette avant de commencer à nettoyer la plaie.
Je me mordis à bon nombre de reprise la langue; c’est que ça fait mal! Je fini par détourner la tête car la vue du sang commençait à me donner la nausée et le tournis.
- « Dis-moi, Lucky, tu n’as vraiment aucun souvenir d’avant ton réveil à l’hôpital? »
- « Aucun » dis-je hésitant, car il y en avait bien un, mais jamais je ne l’avais dit à personne. Je ne savais pas si je devais le lui dire, après tout il avait été si gentil avec moi. « En fait, il n’y en a qu’un… La nuit, lorsqu’il fait noir, j’entends une voix qui me murmure que je dois payer pour ce que j’ai fait et que ce n’est pas mon jour de chance… Chaque fois, je me sens mal, oppressé, mais je suis réveillé et ce n’est pas un rêve » dis-je avant d’avoir un rire moqueur envers moi-même. « Tu dois me prendre pour un fou… » dis-je en détournant le regard et fermant les yeux, attendant qu’il me traite d’un certain nom ou autre, mais rien ne vint.
Rouvrant les yeux, je regardai le majordome qui ne disait mot, mais enveloppait proprement ma main dans un bandage. Quand il eut fini il me regarda et me sourit
- « Les fous ne savent pas qu’ils sont fous, alors si tu le sais, c’est que tu ne l’es pas. Les souvenirs nous reviennent de bien étranges manière parfois tu sais? » me dit-il alors que je sentais ma cicatrice devenir de plus en plus douloureuse.
L’ignorant de mon mieux je lui souris en retour, ne comprenant pas pourquoi il était si gentil avec moi.
- « Pourquoi… pourquoi es-tu si gentil avec moi? En fait, je sais que c’est être gentleman, mais je ne mérite pas autant de gentillesse tu sais? » me rattrapais-je en le voyant légèrement déconcerté.
- « Tu le juges peut-être ainsi, mais je ne te connais pas assez pour pouvoir dire que je ne devrais pas être respectueux envers toi » répondit-il en sortant de la salle de bain avant d’ajouté « Il nous faut maintenant aller rejoindre monsieur et notre invité pour leur apporter les plats, à moins que tu préfères que ce soit May-Lin qui le fasse? » me demanda-t-il
- « Hors de question! » répliquais-je en me pressant de le rejoindre pour éviter la catastrophe éminente si elle devait faire le service.
***
La salle à manger était sublime, un lustre était suspendu au-dessus de la longue table nappé de blanc. Les couverts de cristal étaient installés. La lumière était tamisée par les bougies et l’ambiance était juste douce et calme. Toutes mes craintes, mes torpeurs et mon stresse s’évaporèrent lorsque je sentis l’odeur de la lavande et du jasmin. Je souris doucement alors que Sébastian poussait le chariot sur lequel étaient posés notre entrée et notre repas principal. Le Lord Phantomhive tourna la tête vers nous et me regarda avant de poser son regard sur le majordome qui me désigna d’un léger signe du menton auquel répondit d’un simple hochement de tête le jeune homme. Regardant à l’autre bout de la table, j’aperçu notre invité.
Il semblait d’être de grande taille et possédait une forte stature, ce n’était pas le genre d’homme que j’aurais souhaité rencontrer dans une ruelle! Son visage semblait être dur et sévère, mais dans ses yeux pastel comme le ciel je lisais de la douceur et de la joie. Au milieu du visage trônait un large et long nez aquilin et qui démontrait un fort caractère de meneur. Tournant la tête vers Sébastian, j’entendis le signale pour prendre une entrée et aller la servir à notre invité.
- « Comme entrée nous avons préparé Sébastian et moi une soupe aux anguilles et aux choux qui sera suivit comme plat principal par un canard aux asperges. En espérant que cela vous plaise monsieur Heinrich » dis-je en déposant la soupe devant l’Allemand avant de m’éloigner
- « Une soupe aux anguilles et aux choux? Mais c’est la soupe que maman me préparait quand j’étais petit! » s’exclama-t-il avant de prendre une bouchée et de fermer les yeux. « Ya! Le même goût que la soupe de mon enfance! Monsieur le compte, vous avez ici, deux cuisiniers hors pairs! » déclara-t-il en inclinant la tête vers mon maître qui me fixa souriant.
- « Croyez bien que je n’en attend pas moins de chacun d’eux » répliqua le compte
- « Monsieur à raison, car que seraient un homme à tout faire et un majordome sans leurs qualités essentiels? » demandais-je en servant un onctueux vin allemand à notre haute sans réellement prêter attention au regard que me jeta le compte
J’ignorais s’il était satisfait, ou s’il jugeait encore le pour et le contre de me garder. Mon regard ciel se posa sur Sébastian et à son sourire je compris qu’il allait me garder, car j’avais beau dire que s’était nous deux qui avions préparé le soupé, la réalité était que je l’avais fait pratiquement seul en donnant que les instructions à Sébastian pour la cuisson de la volaille et comment choisir les anguilles ainsi que les choux à mettre dans la soupe. Le reste du repas se passa sans encombre jusqu’à ce qu’il parte.
Me tenant sur le seuil de la porte, je regardais le ciel lorsqu’une volée de corbeau ne passe au-dessus de nous et ne se mettent à tourner en rond au-delà du jardin comme s’il y avait quelque chose qui les intéressait. Mon sang se glaça et je cherchais Sébastian du regard sans le trouver. Bon, je m’étais assez reposer sur lui, il était temps pour moi de prendre le taureau par les cornes et cesser d’avoir peur de faire une connerie! Prenant mon courage à deux mains, je me dirigeais vers le fond du jardin à la course, silencieusement.
Posés sur le sol, des corbeaux croissaient et picoraient quelque chose. Aillant oublié de prendre avec moi un chandelier, je n’y voyais presque rien. Replaçant mes lunettes, je chassais les indésirables du pied pour me pencher. J’aperçu alors l’inconcevable; un corps allongé à mes pieds. Mon cœur arrêta de battre et comme dans un rêve je posais ma main sur la peau pour réaliser qu’elle était froide. Mon sang se glaça et je reculai avant de trébucher et de m’étaler sur tout mon long. J’allais crier le nom du majordome lorsque le bruit d’une branche qui casse attira mon attention. Relevant la tête, je vis deux yeux de chat suspendu dans le noir et qui me fixaient. Respirant difficilement, je me redressais pour reculer. Je tournais les talons et pris la fuite.
- « SÉBASTIAN! » criais-je de toutes mes forces en entendant la chose bondir d’entre les branches. Je sentis son souffle sur ma nuque et sans réfléchir à ce que je faisais, je bifurquais pour pénétrer dans le bois et après une dernière prière au ciel étoilé, je remis mon sort à ma bonne étoile.
Dernière édition par Andras le 30/12/2013, 16:06, édité 9 fois
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 28/12/2013, 21:42
Chapitre 5:
CHAPITRE 5
Les branches d’arbres égratignaient ma peau, mes vêtements se déchiraient et des morceaux restèrent pris sur les brindilles responsables. Haletant, je courais au travers les arbres, tentant de garder mon équilibre ce qui n’étais pas chose aisé. Mon cœur battait à tout rompre et j’attendais derrière moi les pas de l’être qui me poursuivait. Je le vis passé sur ma gauche alors je tournai à droite. Le ruban qui retenait mes cheveux se coinça sur à branche, m’arrachant quelques cheveux au passage. La branche, qui avait reculée en suivant ma course, alla frapper le visage de mon poursuivant et je l’entendis blasphémer. De nouveau je criai le nom du majordome, sans résultat. Soudain, mes pieds glissèrent et je descendis la pente à moitié allongé sur le sol jonché de pierre et de glace. Je tentai de m’agripper, mais je ne fis qu’arracher mon bandage et recommencer à saigner.
Arrivé en bas de la pente, j’aperçu un étang assez grand et gelé. Sans réfléchir, je me précipitais dessus. Quelques instants plus-tard, une ombre atterri non loin devant moi. Au même moment, les nuages qui cachaient la lune se dégagèrent et sa lumière me permit de voir un grand homme portant presque les mêmes habits que Sébastian. Ses cheveux étaient noirs, mais ses yeux étaient jaunes comme ceux de certain félin et semblaient briller dans le noir. Je reculais de deux pas alors qu’un reflet argent scintilla un instant entre les doigts de mon agresseur. Sachant qu’il devait s’agir de coutellerie, je me mis en boule lorsque l’homme voulu les lancer. Il y eu un craquement sinistre et un immense ploc. Redressant la tête, j’aperçu l’autre se débattre dans l’eau pour tenter d’en sortir. Saisissant ma chance, je repris la fuite en tentant de revenir sur mes pas. Je longeais la pente en cherchant un moyen de la remonter lorsqu’une ombre passa au-dessus de ma tête et qu’un croissement sinistre ne me fasse lever la tête. Un immense corbeau me suivait et semblait me regarder. M’arrêtant, le volatile se posa sur une branche, me regarda puis s’envola dans une direction. Quelque chose me disait que s’était l’oiseau qui avait gâché le repas et que, d’une certaine façon, il me montrait le chemin.
Le chemin qu’il me montra ressemblait plus à un parcourt qu’autre chose et rapidement, j’entendis mon poursuivant me rattraper. Mais qu’est-ce qu’il me voulait?
- « Mais bordel lâcher moi! » criais-je en m’arrêtant juste à temps pour voir un arbre que j’accrochai tomber sur mon agresseur qui n’eut pas le temps de l’éviter « Et ne bougez plus! Nan! » fis-je avant de me remettre à courir.
Finalement je sortis de la forêt à l’arrière complètement du domaine Phantomhive. Au loin je vis les lumières du manoir. Soupirant de soulagement, je repris ma course pour tenter d’atteindre ce qui était maintenant ma nouvelle maison. Soudain, je fus plaqué au sol avec une force sans nom qui m’arracha un hurlement de douleur.
Ouvrant les yeux, le visage à moitié ensevelie dans la neige, mon regard plongea dans celui doré de mon agresseur. Haletant, je tentais de sortir de son étreinte, mais tout ce que j’eu en retour fut d’être plaqué encore plus sauvagement au sol. La neige, dû à la chaleur de mon corps, fondait et était imbibée par mes vêtements. Le froid commença à faire frissonner et mes dents à claquer. Je sentais mes dernières forces me quitter lorsque de nouveau le même croissement, une nouvelle ombre et je fus libéré du poids qui commençait à m’asphyxier. Me redressant péniblement, j’aperçu les deux ombres se battre et commencer à s’éloigner. Tout d’un coup je me sentis léger et mes dernière force me quittèrent, tout ce dont je me souviens fut le froid de la neige contre ma peau.
Des bras me prirent et me collèrent à un torse puissant. Ouvrant les yeux et tremblant de froid ainsi que de peur, je levais la tête pour croiser deux yeux de chat entre le mauve et le rose. Un frisson de peur me parcouru et je fermai les yeux avant d’entendre la voix de Sébastian. Je rouvris alors les yeux, surpris, pour réaliser que ce que j’avais pris pour un regard de fauve n’était que les yeux rougeâtres du majordome. Mais cela faisait deux fois que j’avais cette illusion optique.
- « Lucky? Est-ce que ça va? » me redemanda-t-il, ce qui me fit cligner des yeux
- « Qu’est-ce qui s’est passé? Où… Où est passé mon poursuivant? Et l’oiseau rouge! Il m’indiquait le chemin, mais j’ai l’impression qu’il voulait plutôt me tuer… Le. Le cadavre! Il…il y a un cadavre dans le jardin et une ombre qui surgit des bois je… » les larmes me montèrent aux yeux. Qui était mort? Qui m’avait pourchassé comme un vulgaire gibier? Je sentis la main de Sébastian tassé une longue mèche argente de mon visage.
- « Doucement Lucky, doucement… Le cadavre que tu as trouvé, il s’agit de May-Lin… elle a eu le cou cassé, sans nul doute par Claude qui l’aura d’abord attiré. C’est lui qui t’a pourchassé comme un fauve » me dit-il d’une voix douce alors que je passais mes bras autour de son cou pour y caché mon visage.
Ainsi, la femme de ménage était morte? Peut-être à cause de moi? Je sentis les bras de Sébastian me serrer plus fort alors que je sanglotais légèrement, mais de soulagement car j’étais toujours en vie, même si je pleurais aussi la mort de cette jeune fille pleine de vie et maladroite. Ce n’était pas de sa faute toutes ces maladresses! En mouvement, je me laissais bercer par les pas du majordome. Voulant une réaction de sa part, je dis sur un coup de tête;
- « Ce Claude n’est pas humain n’est-ce pas? Et toi non plus d’ailleurs… »
Sébastian s’arrêta comme s’il avait été frappé par la foudre.
- « Qu’est-ce que tu as dit? »
- « Que vous n’étiez pas humain, ni toi ni se Claude… La façon dont je vous ai vu vous battre et cette illusion optique que j’ai eue à deux reprises à propos de tes yeux… Et ce Claude, ça façon de se déplacer… ce n’est pas humain… » lui répondis-je, craignant qu’il me lâche je resserrais d’avantage mon emprise autour de son cou
- « Tu n’as pas peur de moi malgré tout? » demanda-t-il à son tour, ce qui me fit sourire
- « Tu viens de me sauver la vie, à quoi bon me tuer dans ce cas? » fut ma réponse.
L’être que j’avais d’abord pris pour un humain acquiesça avant de reprendre son chemin. Du reste du voyage nous ne dirent point mot, mise à part Sébastian qui dit qu’il m’expliquerait tout en temps voulu. Je finis par m’endormir dans ses bras, bercé par ses pas si calme et posé, comme ceux d’un chat.
***
Je me réveillais sur le sofa, emmitouflé dans une grosse couverture et la tête posé sur un oreiller plus que moelleux. Devant moi, un feu de foyer crépitait et la chaleur enveloppait mon visage. J’entendis des gens parler et une main vint se poser sur mon épaule. Tournant légèrement la tête, je reconnu Finnian dont les yeux rougis montrait qu’il avait pleuré depuis peu. Je me redressais en posant une main sur la sienne.
- « Je… je suis désolé pour May » murmurais-je alors qu’il hochait la tête
- « Le plus important c’est qu’on nous n’avons pas deux morts à déplorer » dit-il entre deux sanglots. Je serrai d’avantage sa main alors qu’un inspecteur s’approchait de moi tout sourire.
Finnian se leva avant de partir et je m’allongeais de nouveau alors que l’homme à la moustache prenait place à mes côtés. Je le regardais, tentant de garder mon calme.
- « Bonsoir monsieur Anders. Le majordome du compte Phantomhive m’a raconté ce qui s’était passé. C’est vous qui avez découvert le corps n’est-ce pas? Comment? Désolé de devoir vous posez toutes ces questions, mais la mort de mademoiselle May n’est pas dans les circonstances naturelles » me dit-il d’une voix compatissante qui m’eut donné envie de lui dire de ravaler ses paroles, mais je me retins.
- « Ce sont les corbeaux qui m’ont alerté. À ce temps-ci de l’année ils n’ont pas beaucoup de nourriture et se la dispute donc violemment. Hors là, plusieurs sont restés dans le ciel, ce qui n’est pas très normal. J’ai décidé d’aller voir et comme un étourdi j’ai oublié de prendre un chandelier. Quand je suis arrivé le corps était déjà froid par la mort. J’ai voulu venir prévenir le maître, mais un craquement m’a arrêter et c’est là que je l’ai vu » commençais avant de m’arrêter et de voir posé sur moi le regard de mon Maître et de Sébastian
- « Vu quoi monsieur Anders? »
- « Un gros chat… Heu je veux dire, vous savez, ces gros chats sauvages qui rôdent dans les forêts? Je crois qu’on appelle cela Puma ou Lynx… Je ne sais plus monsieur, je n’ai jamais vécu près d’une forêt, mais quoi qu’il en soit c’est cette bête qui m’a pourchassé. Peut-être s’en est-elle aussi prise à May-Lin qui, en tombant se serait cassée le cou? » tentais-je en encrant mon regard dans celui de l’inspecteur qui leva un sourcil.
- « C’est une option… mais vous dite avoir aperçu un chat sauvage? Dans la région? »
- « Oui monsieur, dernièrement j’ai aperçus de grosse empreintes dans la forêt en allant chercher du bois, mais jamais aussi près du manoir » intervint Sébastian à qui je venais d’ouvrir une porte échappatoire et des explications plausible.
- « Ma fois, dans ce cas… Peut-être que la petite, en le voyant a pris peur et aura glissé sur un rond de glace… Bon, il se fait tard, si j’ai d’autres questions je viendrais vous les poser. Passer une agréable nuit et encore toutes condoléances Compte » dit l’inspecteur avant de se relever et de se rhabillé pour sortir, suivit de ses hommes.
Le maître me regarda et eut un sourire en coin.
- « Un gros chat n’est-ce pas? » dit-il, souriant
- « C’est-à-dire monsieur… » commençais-je, mais il me coupa
- « Très bonne idée cette improvisation. Sébastian, il faudra tenir à l’œil d’avantage Aloïs et Claude. J’ignore ce qu’ils voulaient, mais il semblerait qu’il ne l’ait pas eut » dit-il avant de tourner des talons, ne semblant pas affecté outre mesure par la mort de May.
Je regardais Sébastian, ne comprenant pas vraiment le comportement du Lord et attendant des explications.
- « Ne vas pas croire qu’il est insensible, juste qu’il ne le montre pas » dit-il en prenant place à mes côtés et replaçant quelques-unes de mes mèches comme s’il voulait éviter un sujet.
- « Qu’est-ce que vous êtes, vous deux? » demandais-je directement, prenant sa main dans la mienne. « Mieux vaut le dire sans tourner autour du pot, c’est rapide et je digèrerais mieux comme ça » ajoutais-je à voix basse avant de lui lâche la main, souriant légèrement et anticipant ce qu'il allait me dire
- « Nous sommes des démons ayant passés des pactes avec nos maîtres respectif. Moi avec Ciel, Claude avec Aloïs » dit-il de bout en blanc, ce qui d’un côté ne m’étonna pratiquement pas, mais qui me laissa une sensation de lourdeur comme si on m’avait donné un coup de masse.
J’hochais doucement la tête, repensant à ce qui s’était passé depuis la première fois que j’avais vu Sébastian zigzaguant entre les chevaux et les carrioles.
- « Cela explique beaucoup de chose » dis-je à voix basse, tournant la tête vers le feu. « Et que voulais ce Claude? »
- « Toi probablement. Il se sera servi de May comme d’un appât, mais la raison m’échappe encore » dit-il avant de se redresser « Il vaut mieux pour toi passer la nuit ici, je veillerais à ce que Claude ne s’approche pas de toi ni du manoir. Demain j’irais voir une connaissance qui m’aidera sans doute à éclaircir cette histoire. Le maître voudra te parler demain, lorsque je serais absent, ne prend rien de personnel. Ciel est Ciel, il est spécial » dit le démon avant de souffler les bougies du chandelier dont il venait de se saisir. « S’il y a quoi que ce soit… »
- « Je t’appellerais » dis-je, grimaçant à cause de ma main et de Heart. Durant un instant je vis de l’inquiétude dans le regard du démon et compris qu’il me cachait quelque chose. Sans chercher à en savoir plus, je fermais les yeux en l’entendant me souhaiter de beau rêve. « Comment faire de beaux rêves alors que j’ai fait un face à face avec un démon après être tombé sur un cadavre et que maintenant j’apprends que je travaille aux côtés d’un autre être venu des entrailles de l’enfer! » pensais-je en mon fort intérieur avant de plonger dans ce qui serait sans nul doute le début d’une longue série de cauchemars
chapitre 6:
Chapitre 6
Tout était noir autour de moi, je sentais que je tombais en chute libre, mais qu’aussi il y avait un corps contre le mien. Une douleur indescriptible me tailladait le cœur et je sentais quelque chose de froid le transpercer. J’ouvris les yeux et un froid glaciale gela mon sang. J’étais en pleine chute libre dans un ravin et une forme spectrale vaporeuse était rattachée à moi par une épée qui nous transperçait tous les deux le cœur. J’hurlai et tentai de me débattre, mais la chose se mit à rire et nous nous mîmes à tourner sur nous-même. Je vis se rapprocher de plus en plus le sol et au moment fatidique…
Je me réveillai, hurlant. J’avais sentis mon corps frapper de plein fouet le sol, l’épée se cassée et être retirée par la force du courant. J’en tremblais encore de douleur et la nausée se faisait de plus en plus présente. Je me levai précipitamment et vit une chaudière. Sans réfléchir je l’attrapai et renvoyai tout ce que contenait mon estomac. J’entendis les pas de course de Sébastian s’arrêter derrière moi. Haletant et les cheveux collés sur mon visage à cause de la sueur, je le regardais avant de fermer les yeux faiblement. Je le sentis poser une main sur mon épaule et par simple réflexe je l’attrapai pour la serrer comme pour me rassurer moi-même et non lui.
- « Je… j’ai juste fait un horrible cauchemar Sébastian. Un horrible cauchemar ou un souvenir que j’aurais mieux fait de continuer de ne pas me savoir » murmurais-je alors que je me relevais péniblement.
Aidé de Sébastian, je retournais au sofa où je m’allongeai pour me cacher sous les couvertures pendant que Sébastian repartait sans un mot. Il revint rapidement avec de l’eau et une petite serviette que je pris pour me nettoyer la bouche après avoir bue le verre d’eau. Le démon pris place à mes côtés, me regardant et attendant sans doute une explication de ma condition actuelle de tremblote ridicule.
- « J’ai rêvé que j’étais en chute libre dans un ravin et que j’étais rattaché à quelqu’un par une épée. Quand je me suis réveillé, s’était comme si mon corps avait frappé le sol et j’ai senti la lame de l’épée être retirer par le courant. Je sais que s’était un rêve, mais tout cela me paraissait si réel! » dis-je d’une petite vois en fixant le haut plafond.
- « Tu dis qu’on t’a retrouvé au fond d’un ravin, peut-être est-ce le comment ta chute s’est produite » me dit-il, reprenant ma tasse.
- « Non, ce n’était pas moi. Physiquement je n’étais pas le même, j’étais plus grand, ma voix plus grave et mes cheveux beaucoup plus court » répondis-je en secouant la tête négativement.
- « Peut-être que tu vis les souvenirs d’un autre… d’une vie intérieur. Cela arrive parfois à ceux qui se réincarne ou qui revienne d’un voyage de l’autre côté. Sinon, il se peut que ton âme n’appartienne pas à ce corps. C’est quelque chose de rare, mais qui c’est déjà vu tu sais? » me dit-il
Je restais silencieux, réfléchissant à cette option. Être une âme dans le mauvais corps… Je frissonnai et resserrai les couvertures autours de moi. S’était de mieux en mieux!
- « Donc, je viens de revivre un souvenir à moi, de mon âme, et non de celui qui avait peut-être ce corps avant? Si bien sûr je suis une âme qui ne devrait pas être là… » Dis-je, toujours faiblement.
- « Rien n’arrive pour rien et si tu es là ce n’est surement pas sans raison » me dit Sébastian avant de se relever. « Tu devrais te recoucher Lucky. La soirée a été pénible et demain ne devrait pas nous faire de cadeau non plus. Je demanderais à un ami de venir m’aider à tenir à distance Claude » dit-il avant de remonter mes couvertures, me bordant presque et me souriant avec douceur comme pour me rassurer.
- « Mais, qui est ce Claude? » demandais-je
- « Un démon qui souhaite avoir l’âme du maître en plus de celle avec laquelle il a fait un pacte » me répondit-il, fixant le foyer qui s’éteignait
- « Alors il dangereux? Ne t’en fait pas pour le foyer, je n’ai pas besoin de feu pour me garder au chaud » dis-je en lui rendant son sourire.
Lorsqu’il voulut partir je lui attrapai la main, le retenant. Durant un instant, j’avais senti une peur immense suivit d’une douleur déchirante au cœur lorsque je pris sa main. La peur car je ne voulais pas qu’il parte, je ne voulais pas me retrouver de nouveau seul face à ces cauchemars si jamais ils devaient revenir et la douleur pour une raison que j’ignorais.
Sébastian me regarda, levant un sourcil. Je sentis mes joues s’enflammées et je baissai la tête, mes cheveux cachant mon visage couvert de honte. Cette même honte me serrait l’estomac et je ne savais pas comment lui dire que je ne voulais pas qu’il parte, pas maintenant. J’étais si bien à ses côtés, je me sentais en sécurité et rassuré. Je savais que près de lui, je n’avais à craindre ni les rêves ni les êtres qui voudraient me faire de mal. J’ignorais à quel point il était fort, mais j’étais sûr qu’il l’était plus que la plupart des êtres qui oseraient se mettre sur son chemin ou sur celui avec qui il avait fait un pacte et qui était maintenant aussi mon maître.
Je serrai d’avantage sa main avant de relever la tête et de plonger mon regard de pastel dans ses yeux presque rouges. Me mordant la langue, je pris une grande respiration par le nez et fit de nouveau le grand saut.
- « Voudrais-tu, je t’en prie, rester encore un moment? Je… j’ai peur que ce cauchemar ou un autre revienne et… et ta présence me rassure. Je sais! C’est ridicule, je suis ridicule, mais si tu ne veux pas je comprendrais. Tu as des choses plus importantes à faire alors… » baragouinais-je, me sentant idiot de parler ainsi.
Le démon me regarda, plus que surprit de ma déclaration que de mon état de peur profonde. Je me remordis la langue et lâcha sa main, mais il la rattrapa et me sourit légèrement et pas besoin d’être une lumière pour savoir qu’il se moquait un peu de moi à ce moment-là.
- « Je vais juste faire une dernière ronde et je reviens » dit-il, lâchant ma main et partant.
Je le regardai s’éloigner et lorsqu’il fut disparut je me frappai le front avec ma main, me traitant tout bas de crétin et d’autres noms peu glorieux. Mais quel idiot irait faire ça aussi hein? Je me rallongeai complètement, apercevant alors ma canne qui se trouvait sur la table. Je la pris et la serrai contre moi avant de fermer les yeux. Demain une longue et dure journée devrait m’attendre et cette fois je serais réellement seul. Inutile d’appeler le démon à mon secourt, il serait loin et ne pourrait pas m’entendre. Lentement, le sommeil me rattrapa pendant que la peur faisait un bout de chemin vers la porte. Alors que j’allais m’endormir, j’entendis des pas se rapprocher, puis une masse vint s’asseoir juste en face de moi. Une main vint replacer une de mes mèches et se simple geste eut tôt fait de finir de me calmer. Je plongeais alors totalement dans les bras de Morphée, sachant que je pouvais dormir sur mes deux oreilles.
***
Un croassement me réveilla. Ouvrant les yeux, je vis que Sébastian était endormi sur une chaise. Je souris pleinement à cette vision. Il avait l’air si paisible que je l’aurais pris pour un ange. Sa poitrine se soulevait doucement, presque de imperceptiblement et sa bouche était légèrement ouverte. Le démon ne s’était pas changer et avait toujours ses habits de majordome qui étaient maintenant froissés.
Une masse sur mon épaule me fit cependant relever la tête et mon souffle se coupa et lorsque je compris de quoi il s’agissait, je faillis crier. Une immense araignée marchait sur mon flanc, remontant vers mon épaule. Lentement je sortis mon bâton et avant que l’immense atrocité ne comprenne ce qui se passait, je lui en donnais un puissant coup qui l’envoya voler à l’autre bout de la pièce. Je sautais hors de mes couvertures, bousculant presque le démon endormit qui se réveilla et me regarda stupéfait courir après l’immense araignée. Je frappais le sol juste à côté d’elle, ne parvenant pas à la frapper vraiment.
Finalement le démon sembla avoir un déclic, se leva et ouvrit la porte qui conduisait au jardin juste à temps, car je frappais de nouveau l’araignée et l’envoya valser à l’extérieur. La dégoûtante atterri dans un banc de neige et le démon sortit à sa suite. Je restais un moment sur place, ne sachant trop que faire dans une telle situation. Le suivre ou le laisser écraser cette chose juste horrible? Je décidai de suivre le démon et l’arachnide géant qui étaient maintenant sur le flanc droit de la maison. Pataugeant dans la neige avec difficulté, je parvins finalement à les rattraper.
Je restais stupéfait face au spectacle qui s’adonna à moi; Sébastian était tout simplement en train de se battre contre un autre type aux cheveux noir et portant des lunettes. Depuis quand les types à lunette frappent les gens? Ne cherchant pas à savoir la réponse, je reculais un pas dans le but de ne pas me mêler au combat, mais je mis le pied sur un rond de glace et m’étalais de tout mon long dans la neige. Le combat arrêta un instant et relevant la tête, je vis Sébastian me regarder, mais l’autre inconnu se préparer à le frapper.
- « Sébastian! Attention, derrière toi! » criais-je, mais trop tard. Le vicieux lui mit un coup de pied circulaire qui envoya le démon frappé de plein fouet un arbre qui s'écroula sur lui.
La colère monta en moi comme un geyser. Je me redressais, tenant toujours ma canne, j’y resserrai ma prise sous les rires méprisants de l’inconnu qui venait d’agresser Sébastian. Ma colère ne fit que grandir et le regardant plus attentivement, je le reconnu enfin. S’était lui qui m’avait coursé comme si j’étais un gibier la veille et qui avait tué May.
- « Tu es Claude! Le démon ayant pactisé avec Aloïs Trancy et qui cherche à mettre la main sur l’âme de mon maître! » criais-je presque, ce qui fit sourire l’autre démon
- « Exacte, mais pour le moment c’est quelqu’un d’autre qui m’intéresse » déclara-t-il en fonçant vers moi
Je le laissais faire et au dernier moment je sautais sur le côté et lui mit un coup de canne derrière la tête lorsque son pied glissa sur la glace et qu’il perdit l’équilibre. Le démon tomba au sol mais se redressa presque immédiatement. J’en profitais pour lui mettre mon pied en plein visage, l’envoyant valser à une distance assez impressionnante. Regardant autour de moi, je vis une zone plus dégagée où je serais plus à l’aise de me battre.
Alors que le démon se relevais, je piquais un sprint jusqu’à cette zone. Lorsque je m’arrêtai et relevai la tête, je le vis me sauter dessus. J’eu à peine le temps de parer son coup avec mon bâton qu’il m’envoya, d’un bon coup de pied, dans un tas de neige. Me relevant péniblement, je le sentis m’attraper par les cheveux, puis quelque chose de froid être mis sur ma gorge. Mon sang ne fit qu’un tour quand je compris qu’il s’agissait d’une lame.
- « On m’avait bien prévenu que tu risquais de ne pas te laisser faire si facilement. Si seulement tu ne t’étais pas réveillé! Cela m’aurais évité tout ce désagrément » dit-il, appuyant plus fort sur ma gorge avec l’arme blanche « Je m’occupe de ton cas, puis celui de Sébastian. Je connais quelqu’un qui sera ravi de savoir que tu auras disparut de la Ter… »
Je ne le laissais pas finir et lui mi un bon coup de manche de canne dans le ventre. Si fort qu’il eut le souffle coupé et se plia en deux. Faisant un tour sur moi-même je lui mis une droite qui l’envoya au sol.
- « Je crois qu’on ne t’a pas avisé que je ne porte pas mon nom inutilement! » criais-je en lui sautant littéralement dessus lorsqu’il tenta de se relever.
Coups de poings et coups de pieds lui tombèrent dessus telle une pluie vengeresse. Ma colère me faisait voir rouge et je ne me contrôlais plus ni mon corps ni ma force. Je sentis certains de ses os se briser sous mes coups et des frissons de plaisir me parcoururent le dos, car je lui faisais bien sentir toute la colère qui m’habitait. Soudain, une main m’attrapa la cheville alors que j’allais mettre le coup de grâce au démon qui, à l’arrêt des coups, tomba mollement dans la neige à moitié conscient. Je me retournais pour savoir qui avait eu l’audace de m’arrêter, mais quand je le vis toute ma colère s’envola et je sentis le froid de l’hiver m’envelopper.
- « Sébas…tian… Je… je » balbutiais-je avant de regarder Claude qui maintenant semblait avoir croisé la route d’un boxer.
Le démon lâcha ma cheville et me rattrapa lorsque je failli perdre l’équilibre. La reprenant je fixais le démon qui souriait.
- « J’ignorais que tu avais une telle force en toi » dit-il lentement, essuyant un léger filet de sang sur le coin de sa bouche
- « La colère et l’envie de protéger les autres nous donne de la force non? » demandais-je, souriant timidement lorsque du mouvement attira mon attention.
Sortant du manoir dans une robe de chambre bleu comme le ciel d’automne, Ciel Phantomhive marchait droit vers nous. Je me retournais vers Claude qui tentait de se relever et sans attendre un geste de Sébastian, j’abatis ma canne sur la tête du démon qui s’écroula comme une poupée de chiffon.
- « Dégoutant! Et dire qu’il se promenait sur mon corps alors que je dormais! » dis-je en frissonnant de dégoût alors que le maître s’arrêtait à côté de Sébastian
- « Qu’est-ce qui se passe ici Sébastian? Et qu’est-ce que Claude fait le visage dans la neige? » demanda le compte d’une voix neutre
- « Il a tenté d’enlever et de tuer Lucky sous sa forme animal, mais notre homme à tout faire est plus surprenant qu’on ne le pense. C’est lui qui a mis à terre Claude » répondit le démon.
Ciel me regarda avec étonnement alors que je me laissais choir sur le démon pour être sûr qu’il ne bouge pas. Je rougis aux propos de Sébastian.
- « Je… Je n’allais pas le laisser tous nous tuer monsieur… » tentais-je maladroitement
- « Tu as fait une bonne trouvaille cette fois Sébastian. Je n’aurais pas supporté un autre gaffeur de plus que le trio » dit le compte avant de me sourire. « Bon travail Lucky. Sébastian, rentre le, j’aimerais savoir pourquoi il souhaite égorger notre nouvel homme à tout faire comme s’il était un vulgaire porc » dit-il avant de tourner des talons et de rentré
Je frissonnais à cause du ton avec lequel il avait dit porc. Bon sang! Je n’étais pas une pièce de viande même si je commençais à comprendre ce que ressentais ces animaux en sentant leur fin proche. Je me relevais, tapotai du pied le corps et regardai Sébastian avant d’éclater de rire
- « Je crois que je l’ai achevé! » dis-je en soulevant la tête du démon que pris finalement Sébastian sur son épaule comme un vulgaire sac à patate.
- « Moi je connais quelqu’un qui ne sera pas content lorsqu’il saura ce que tu as fait à son majordome » déclara Sébastian, marchant vers la porte patio.
Je le suivais en rigolant doucement
- « Je n’ai pas peur des jeunes comptes, sauf notre maître… et puis s’il me fait la vie dur, je n’ai qu’à la lui rendre aussi difficile non? » fis-je en lui tenant la porte avant d’entrer à sa suite.
Je regardais le démon asseoir l’autre sur une chaise. Je passais derrière lui et lui retirais sa ceinture sous sa stupéfaction avant d’attacher les bras de notre « prisonnier » avec.
- « Juste au cas qu’il se réveille avant qu’on ne l’a réellement attaché. J’ai une question; comment on interroge un démon? » demandais-je, faisant rire Sébastian
- « Je m’en charge seul, juste au cas où il s’échapperait… » dit-il et je compris qu’il irait ailleurs pour faire son interrogatoire
J’hochais doucement la tête, comprenant aussi par-là que si je n’étais pas là, Claude se tiendrais peut-être légèrement plus tranquille et au vus qu’il serait à la merci de Sébastian, ne tenterait pas de coup de folie pour me tuer. Je soupirai en passant une main dans mes cheveux et regardant le démon.
- « Je me demande vraiment ce qu’il me veut et pourquoi il veut ma… »
- « Lucky tu saignes de la gorge » me coupa Sébastian en s’approchant de moi.
J’arrêtai de bouger lorsqu’il posa sa main sur ma gorge, essuyant une longue trace de sang que je n’avais pas senti. Un léger picotement se fit sentir sur ma gorge, mais ma cicatrice commença à me démanger sérieusement, devenant plus douloureuse en un court laps de temps. Levant la tête, je regardais le démon qui devait bien me dépasser d’une tête. Je sentis mes joues prendre feu lorsque nos regards se croisèrent sans se lâcher un instant. De longues minutes durent s’écoulé car le temps me sembla s’arrêter durant tout le temps où nous nous fixâmes ainsi. Tant et si bien que je ne sentais plus la douleur de ma cicatrice et je me sentais si léger que j’aurais pu être à cet instant un papillon. Un papillon qu’avais failli manger l’araignée!
Soudain, un raclement de gorge nous fit détourner le regard. D’un seul et même geste, nous tournâmes la tête vers son origine. Claude, malgré le sale état dans lequel je l’avais mis, nous fixais avec un sourire moqueur sur les lèvres. Me décollant de Sébastian je m’approchais de l’autre démon et l’empoignais par la tignasse
- « Tu as de la chance que je n’aie rien de mortel à porter de main connard! » dis-je avant de tourner les talons, jetant un ultime regard à Sébastian. « Ne lui fais pas de cadeau d’accord » lui dis-je avant de partir faire le thé de monsieur Phantomhive, les joues toujours en feu et sentant encore la main du démon sur ma gorge.
Chapitre 7:
CHAPITRE 7
Entrant dans la cuisine, je refermais la porte en la claquant. Ce démon, Claude, il avait le tour de me mettre en furie! Juste son regard… qu’est-ce que j’avais envie de lui crever les yeux et de lui arracher la langue! Mais s’était les mots qu’il avait dit plutôt qui me mettaient en colère et ravivaient cette envie de le massacrer. Régler mon cas puis celui de Sébastian… Moi, ça ne me faisais rien qu’on veuille me tuer, mais que l’on désir la mort du majordome? S’était cette simple petite phrase qui m’avait mise hors de moi.
Soupirant, je me pinçais le nez pour reprendre mon calme. Le plus important, s’était de savoir qui voulait me voir disparaître et pourquoi voilà ma priorité. Peut-être que cela était lié à mon passé maintenant devenu noir comme la nuit? Ou peut-être était-ce à cause du passé de celui à qui appartenait le corps avant si Sébastian avait raison? Je l’ignorais, mais je voulais des réponses.
Saisissant la bouilloire, je la remplie d’eau et mit à bouillir l’eau, préparant un thé dont j’espérais que le maître apprécie. La tête dans la lune, je repensais à la nuit et la soirée d’hier. Tout s’était passé si vite! J’avais mille et une questions en tête que je voulais poser à ce Claude, mais je savais qu’être en sa présence me ferait perdre tous mes moyen et que je risquais de lui sauter à la gorge comme je l’avais fait plutôt.
La bouilloire siffla et je versais l’eau dans la théière avant de laisser l’eau s’imprégner du goût du thé. Je posais une tasse et la théière sur un plateau d’argent, ouvrant par la suite la porte en faisant très attention avant de prendre la direction de la chambre du maître. J’espérais qu’il serait de bonne humeur et je ne savais ce que Sébastian avait l’habitude de faire le matin mise à part lui servir le thé et l’habiller. Je me dis qu’il était temps pour moi d’entré en plein dans le métier et d’apprendre rapidement par moi-même comme je l’avais toujours fait.
Je souris en pénétrant dans la chambre du Lord qui, à ma grande surprise, ronflait. Je le regardai, les yeux grand ouvert, puis souriant avec tendresse comme l’aurait fait un père en voyant son enfant dormir. J’entrais en faisant le moins de bruit possible et déposais le plateau sur la table de nuit avant de me diriger vers les rideaux.
- « Monsieur, il est temps de vous réveiller » dis-je a vois haute et tirant les rideaux avant de les attacher et de me retourner pour réaliser que mon maître dormait toujours.
Souriant toujours aussi tendrement, je me dirigeai vers lui et posai une main sur son épaule.
- « Monsieur, il est l’heure de vous réveiller! » répétai-je en le secouant doucement.
- « Mère, laissez-moi dormir! » lâcha-t-il en se tournant sur le côté, me faisant ainsi dos.
Je restais un long moment étonner par cette phrase. Maman? Je tendis la main pour replacer l’une de ses mèches et le secoua ensuite légèrement.
- « Monsieur… »
- « Mère je vous ais dit de… » lâcha-t-il en se redressant, mais s’arrêta de parler lorsque nos visages ne furent qu’à quelques centimètres l’un de l’autre « me laisser dormir…. » finit-il alors que je me redressais
- « Monsieur, il est temps pour vous de vous réveiller… désolé du dérangement » murmurais-je, faisant comme s’il ne m’avait pas appelé maman.
Je pris la tasse et y versa le thé avant de la tendre au compte qui la pris, ne me lâchant pas du regard.
- « Il s’agit du thé que Sébastian à laisser sortit pour vous. Au déjeuné, je vous préparerai des chocolatines et des crêpes à la crème anglaise garnies de bananes et nappé d’un coulis de chocolat. Cela plairait-il à monsieur? » énumérais-je en sortant ses vêtements de la journée et commençant à l’habiller lorsqu’il eut fini son thé
- « Cela ressemble plus à un désert qu’à un déjeuner, mais j’ai envie de sucré ce matin » dit-il simplement alors que j’’achevais de nouer les derniers boutons de sa veste.
- « Alors monsieur sera servis dans très peu temps » lui répondis-je en lui faisant enfiler son pantalon. J’allais le quitter lorsqu’il m’arrêta
- « Lucky, ne dis rien à propos de ce matin veux-tu? Il serait fâcheux que tous l’apprennent n’est-ce pas? »
- « Oui monsieur » répondis-je avant de le laisser, refermant la porte derrière moi.
***
Tout était posé sur la table, le compte était assis et mangeait, non dévorait, les chocolatines que j’avais préparé plutôt. Souriant légèrement, je le quittai pour voir si Sébastian était toujours au manoir ou non. Pénétrant dans le salon, je découvris la chaise vide de toute vie. Je lâchais un soupire avant de tendre l’oreille; aucun cri ni rien; ils n’étaient sans doute plus ici depuis longtemps! Soudain, un coup à la porte me fit violemment sursauté. Je couru au hall et ouvrit la porte, oubliant que je n’avais toujours pas attaché mes cheveux.
Quelle surprise eu-je lorsque devant moi se tenait droit comme la justice un nouveau majordome. Ses cheveux étaient noirs, mais des reflets bleutés étaient bien visibles et ses yeux! D’un bleu et d’une beauté inimaginable.
- « Que puis-je pour vous? » demandais-je, devant lever la tête pour le regarder dans les yeux
- « Je viens à la demande de Sébastian. Il est un ami de mon maître et celui-ci à juger bon que la situation était suffisamment sérieuse pour que mon aide soit nécessaire. Vous devez Lucky, le dernier protégé de Sébastian » dit-il en affirmatif
J’hochais la tête et me tassai pour le laisser passer.
- « Vous êtes aussi un démon? »
- « Bezamuth, majordome de sir Andras, roi d’Invidia. Je viens de Luxuria. Je suis plus ce que vous, pauvres mortels, appelez un Incube » me répondit-il en haussant les épaules, mais sans jamais prendre un ton hautin.
- « Je vois, donc vous vous nourrissez d’âme et eux… d’énergie sexuel? »
- « En quelque sorte, mais je ne suis pas les autres incubes ne le croyez surtout pas. C’est sa majesté qui m’a presque élevé alors. Je ne suis pas intéresser, comme mes pairs, à tous ces attraits sexuels ou plutôt, devrais-je dire, beaucoup moins » dit-il en regardant autour de lui. « Où est monsieur Phantomhive? »
- « Dans la cuisine en train de prendre son petit déjeuner » lui répondis-je en le conduisant à mon maître
***
L’avant midi fut longue et fastidieuse; je dû réparer de nouveau une cloche et cette fois je ne me blessai pas. Le dîner dû être refait à deux reprises à cause de Finnian et Bardroy, mais le compte ne leur fit aucun reproche et j’en fis de même leur proposant même de le faire seul. Les pauvres étaient encore affectés par la mort de May. Maintenant que toutes leurs gaffes, car il y en avait eu d’autres entre temps, étaient réparées je pouvais enfin sortir et prendre l’air fraie.
Descendant le grand escalier principal, je vis du mouvement dans le salon. Curieux, je m’y dirigeais et n’en cru pas mes yeux. Installé au milieu du salon, Bezamuth se déhanchait avec sensualité et de façon si langoureuse qu’il était difficile de croire que s’était le démon que j’avais vu plutôt. Chacun de ses mouvements étaient comme la danse d’un serpent; ils m’hypnotisaient!
Le démon dû se sentir observé car dans un coup de hanche plus que tentant, il se tourna vers moi et sourit comme s’il venait de choper un gosse la main dans le sac à biscuit. Je rougis violemment et m’avançai vers lui.
- « Comment vous faites ça? » demandais-je alors que le démon posait une main sur sa hanche pour me regarder
- « Faire quoi? »
- « Vous déhanchez de cette fois! » m’exclamais-je, encore fasciné par ce démon
- « Voyons, c’est facile, il suffit de se laisser aller » dit-il avant d’éclater de rire « Même toi en serais capable! Allons, laisses de côté ton majordisme et déhanche toi » m’ordonna-t-il en prenant un regard critique
Rouge comme une tomate, je me mordis la lèvre et commençai à tenter de me déhancher, mais j’étais loin du talent de l’autre démon! Je n’étais ni langoureux ni sensuel, mais dur dans mes mouvements et trop sec. L’autre secoua la tête négativement et passa derrière moi pour m’attraper par les hanches.
- « D’abord, si tu gardes ton manche à balais dans le cul et ta gêne maladive c’est sûr que tu ne seras pas capable. Détend toi et dit toi que cette « danse » te permettra de charmer tous les hommes que tu veux, s’ils t’intéressent bien sûr! » réplica le démon avant d’éclater de rire
J’hochais la tête et me détendis sous les quelques caresses du démon qui me firent frissonner plus qu’autre chose. Quand je fus suffisamment détendu à son goût, je sentis son corps se blottir contre le mien et se remettre à se déhancher. Mes joues virèrent au rouge sang et je ne sus que faire.
Dernière édition par Andras le 30/12/2013, 17:12, édité 9 fois
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 28/12/2013, 21:42
Fin chapitre 7:
- « Suis mes mouvement petit et n’oublie pas; lentement et sensuellement. C’est comme faire l’amour à celui ou celle que tu aimes; tu ne voudrais pas lui faire mal hein? » me dit-il, le sourire aux lèvres
Ce démon avait le tour de faire des tournures de phrases! Fermant les yeux, je commençais à suivre ses mouvements, guidé par ses mains et sa voix qui me portait des conseils sur ma posture. Soudain il y eut un immense silence et le démon arrêta de se déhanché. Ouvrant les yeux, j’aperçu Sébastian qui me regardait, un sourcil levé et la consternation se lisait sur son visage. Mes joues s’enflammèrent et mes muscles se tétanisèrent. Je ne savais plus quoi faire…
Chapitre 8:
Chapitre 8
D’un pas pressé, je marchais dans les rues de Londres, les bras pleins des commissions que je venais d’accomplir pour me changer les idées. Tête basse, je n’arrivais toujours pas à croire à ce qui s’était passé quelques heures auparavant.
Quelle honte! Être surprit par Sébastian alors que j’apprenais à me déhancher avec un démon de la luxure collé à mon corps. Je n’avais pas pensé à mon coup et avait vite filé à la salle à manger en évitant Sébastian alors que le dénommé Bezamuth riait à gorge déployée. Le compte m’avait alors demandé d’aller faire quelques commissions pour lui en ville. J’avais rapidement accepté et après mettre chaudement habillé j’étais sorti en courant alors que le démon tenta de me retenir. Je l’avais évité de justesse! Assis dans la calèche, des larmes de honte avaient coulées sur mes joues et je n’avais aucunement essayé de les retenir. Quel idiot aussi! À quoi avais-je pensé?
Soupirant, je tournais dans une ruelle où se trouvait un service funéraire tenu par un certain Undertaker. Ciel m’avait dit que si j’avais des questions, cet homme était celui qui répondrait à mes questions. Prenant mon courage à deux mains, je pénétrais à l’intérieur du service qui était complètement vide mise à part un cercueil posé sur une table basse en bois. Déposant mes paquets, je me retournai pour fermer les portes avant d’avancer de quelques pas.
- « Monsieur Undertaker!? Êtes-vous là? Monsieur Phantomhive m’envoie vous voir, j’ai quelques questions et monsieur dit que vous êtes l’homme qu’il me faut! » appelais-je, mais je n’eux aucune réponse.
Peut-être était-il partit manger? M’accotant le postérieur sur la table, je détaillais mieux la pièce où je me trouvais. S’était sinistre et glauque. Dans un coin de la pièce se trouvait un squelette en parfait état, sur les étages d’une bibliothèque reposaient d’étranges flacons qui contenaient je-ne-sais quoi et je n’avais aucune envie de le savoir. Fermant les yeux, je lâchais un profond soupire. Ce n’était pas mon jour de chance, encore.
Soudain une main se posa sur mon épaule. Je sautais de la table en hurlant et me retournant, j’eu encore envie de hurler, mais cette fois de rage! Rigolant comme un taré, un drôle de type aux longs cheveux argent et aux drôles de frange. Il portait une longue robe noire ainsi qu’un chapeau haut de forme qui cachait ses yeux. Une grande cicatrice barrait son visage et une autre son cou. Mes yeux ne les lâchèrent pas une seconde, malgré le rire légèrement fou du directeur.
- « Vous êtes Undertaker? C’est Ciel Phantomhive qui m’envoie » finis-je par dire en levant un sourcil lorsque le directeur sortit du cercueil dans lequel il s’était caché.
- « Je ne parle qu’après un éclat de rire » dit-il de bout en blanc
- « Quoi? »
- « Contre un éclat de rire, je parlerais! » répéta-t-il, souriant
Je levais un sourcil et m’approchai de lui. Il pencha la tête, m’observant de la tête au pied. Comment faire rire un être aussi étrange? Certainement pas à la blague, et puis je ne me sentais pas d’humeur à en faire une. Il restait les chatouilles, mais la question cruciale dans ce cas; était-il chatouilleux? Souriant malicieusement à mon tour, je tendis d’un coup les mains et me mit à lui chatouiller le ventre. Sans attendre le croque-mort se plia en deux et se mit à rire. Sans m’arrêter, je me mis à lui chatouiller les côtes, puis le cou et de nouveau le ventre. Le pauvre homme ne cessait de gesticulé et devait avoir mal aux côtes!
J’arrêtais lorsque je sentis que le pauvre bourgue devait avoir vraiment mal aux côtes. Il se laissa glisser au sol, s’allongea à moitié sur un cercueil et parlant si bas que je ne compris pas ce qu’il dit, mais au vu du sourire qu’il avait, il devait être content! Je ne pus m’empêcher de sourire à mon tour. Quel étrange homme!
- « Maintenant monsieur Undertaker, je souhaiterais que vous honoriez votre part du contrat et que vous répondiez à mes questions, si vous le pouvez bien sûr » commençais, laissant l’argenté se redresser pour me regarder « Tout d’abord, May-Lin, servante de monsieur Phantomhive, comment est-elle réellement mort? »
- « Le cou brouillé comme une noix » dit-il en se levant et s’approchant de moi. « Elle fut saisit par la gorge comme ça… » il m’attrapa par la gorge vis-à-vis la pomme d’Adam. « et on l’a serré jusqu’à ce qu’elle se brise en plusieurs petit morceau! » dit-il avant de rigoler tout bas et que je me frotte la gorge
- « Quelle mort atroce » murmurais-je alors que mon homologue hochait la tête
- « Elle l’a senti passer, ça je peux vous le confirmer »
- « Deuxième question, savez-vous qui m’en veux à mort? Je m’appelle Lucky Anders et le démon Claude… » je me tue en voyant le visage d’Undertaker devenir de plus en plus livide.
Le croque-mort tomba raide assit au sol et ne bougea plus, admirant le plancher. Son chapeau tomba à côté de lui, mais il n’y prêta pas attention. Son sourire avait disparu et le bas de son visage avait pris une mine triste et atterré comme si je venais de lui annoncer la plus atroce des nouvelles!
- « Monsieur Undertaker? Ai-je dis quelque chose de mal? » demandais-je en m’approchant de lui avant de me mettre à sa hauteur et de prendre son chapeau entre mes main
- « J’ai connu un Lucky Anders il y a bien longtemps » murmura-t-il tout bas, d’une voix vide d’émotion
- « Quand? Qui était-il? Monsieur, je suis amnésique alors peut-être que… »
- « Vous ne pouvez être lui! Il est mort il y a trente-cinq ans après avoir affronté un démon. Nous n’avons jamais ni retrouvé son corps ni sa faux! Lucky était un ami, s’était le seul à me faire rire avec un rien. S’était un grand Shinigamis… »
- « Un… un quoi? »
- « Un Shinigamis, un dieu de la mort voyons! » dit-il en haussant les épaules comme si s’était normal « Lucky avait plusieurs ennemis, autant dans nos rang qu’à l’extérieur. Il était très fort et ni les démons ni les anges ne se mettaient sur sa route, car il avait Bloody Roosevelt! La Rose Sanglante… Mais comme quoi on finit toujours par trouver plus fort que soit. Lucky ne méritait pas cette mort, s’était quelqu’un de bien, qui était toujours là lorsqu’on avait besoin de lui » dit-il alors qu’une larme coulait sur sa joue
- « Il n’y a de rose sanglante que lorsqu’on la coupe avant son temps… Votre ami est partit avant l’heure » dis-je en essuyant doucement la larme qui coulait
- « Qu’avez-vous dit? Cette citation… Lucky la disait toujours quand un démon partait avec une âme ou qu’un des nôtres en fauchait une alors que ce n’était pas le temps! »
Je regardais le directeur surpris. Cette phrase, elle m’était venue naturellement aux lèvres! Baissant la tête je fermais les yeux.
- « Vous feriez mieux de partir, et vite. Il rode dans cette ville, à cet instant, des êtres qui tuent des gens dont le surnom est Lucky ou dont le nom est Anders… Si vous avez été agressé par un démon, je vous conseille de vite allez retrouver Sébastian, car vous êtes sans doute le prochain! » dit-il, me relevant et me poussant vers la porte.
Sans attendre plus d’ample explication, je sortis en trompe de cet endroit et m’élançais dans la rue comme un chevronné, cherchant la carriole des yeux. À bout de souffle, je m’arrêtais pour m’orienter. Haletant, j’attrapais ma canne en rosier que j’avais accroché à ma ceinture et pris appuis dessus. Derrière moi, des pas s’approchèrent, mais je ni fit pas attention.
Étant sur un coin de rue, il ne devait s’agir que de passant voulant traverser. Un violent coup derrière la tête me fit savoir le contraire. Sonné, je m’écroulais au sol à semi conscient.
- « Espèce d’idiot! Le patron le veut vivant, si tu le frappes trop fort tu vas encore le tuer! » lâcha une voix inconnue
- « Ne te mêle pas de cela Urza, j’ai un compte à régler avec cet humain » fit une deuxième voix qui me fut familière
Remontant dans mes souvenirs, je mis rapidement le doigt dessus. Claude… Claude qui, pourtant, aurait dû se trouver entre les mains de Sébastian où quelque part d’autre!
- « Allez, prend le, on nous attend et cette fois Sébastian ne pourra pas me déranger! Le patron à préciser que lui, il le voulait vivant. Après ces exploits de ce matin, il a attisé sa curiosité. Un simple humain n’aurait jamais été capable de déployer une telle force, mais un Shinigamis en sommeil par exemple… »
- « Il peut te mettre à terre en claquant des doigts! »
- « TA GUEULE URZA! » cria Claude dont l’égo avait dû être blessé. Il s’approcha de moi alors que le dénommé Urza me jetait sur son épaule. « Et maintenant, c’est qui a de la chance que je n’ai pas d’instruments potentiellement mortels à porter de mains? » demanda-t-il avant de rire cruellement et qu’un nouveau coup me soit porter à la tête.
Cette fois les ténèbres et le froid m’envahir, mais qu’est-ce qui se passait bon sang?!
Dernière édition par Andras le 30/12/2013, 05:34, édité 3 fois
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 29/12/2013, 20:26
au cas
Dernière édition par Andras le 30/12/2013, 04:15, édité 2 fois
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 29/12/2013, 20:27
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 29/12/2013, 20:28
Au cas ( Il semblerais que je ne puisse poster que 4 chapitres donc je fais le plein de "au cas" x)
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 29/12/2013, 20:29
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 30/12/2013, 03:59
Au cas
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 30/12/2013, 03:59
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Sujet: Re: L'amnésie d'un Shinigami [WARNING Yaoi] 30/12/2013, 03:59
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